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22 décembre 2013
Sans Blague ! : d'après l'Elysée "les quelques morts prononcés par le Président font l'objet d'une polémique sans fondement !
Éditorial de lucienne magalie pons
D'après l'Elysée , qui essaie de s'en sortir en temporisant , les quelques mots prononcés par le président de la République ...."font l'objet d'une polémique sans fondement "...
Sans blague ! .......
Ce n'est pas l'avis que nous en ressentons en lisant les critiques des officiels et médias algériens et de même des politiques français de droite , mais aussi du Front de Gauche , qui savent parfaitement ce que parler à ce niveau là veut exactement dire.
.
Voici ci-dessous reproduit in extenso, en Revue de Presse, un article publié sur le site Francetvinfo (avec la mention "partager"), où nous pouvons lire toutes les principales critiques émises par des personnalités algériennes et françaises qui se sont offusqués des mots prononcés par le Président de la République, il ne s'agit pas d'interprétations sans fondement, les mots ont été prononcés, ils ont été entendus, et à ce niveau chacun des mots a son poids et entraîne des réactions fondées, sur ces propos insinuants et de mauvais goût (de plus injustifiés), sur les relations franco-algériennes.
REVUE DE PRESSE ;
Source/ SITE Francetv info
Par Francetv
info avec AFP et Reuters
Mis à jour
le 22/12/2013 | 17:10 , publié le 22/12/2013 | 16:14
François
Hollande "exprime ses sincères regrets pour l'interprétation" d'une
blague sur l'Algérie
Après les officiels algériens, des responsables de
l'UMP mais aussi du Front de Gauche se sont offusqués de la phrase prononcée
par le président. L'Elysée temporise. Retour sur l'affaire en quatre
actes.
Par Francetv info avec AFP et Reuters
Mis à jour le
, publié le
Acte 1 : La phrase maladroite de François Hollande
Le
président français, qui fêtait les 70 ans du Conseil représentatif des
institutions juives de France, s'est félicité de la présence dans la
salle du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, de retour d'Algérie. "Il en revient sain et sauf, c'est déjà beaucoup", déclare-t-il dit sur le ton de la plaisanterie.
Acte 2 : Indignation massive en Algérie
Immédiatement,
les déclarations indignées et éditoriaux accusateurs se multiplient de
l'autre côté de la Méditerrannée. Pour le ministre algérien des Affaires
étrangères, Ramtane Lamamra, "le sens de l'humour peut apporter une
valeur ajoutée au sens des responsabilités lorsqu'il s'exprime avec
élégance, avec mesure". Mais il est ici "générateur d'une moins-value". "L'année
2012 s'est terminée avec le succès éclatant de la visite d'Etat du
président Hollande en Algérie. L'année 2013, n'est pas encore terminée,
et nous ne souhaitons pas la terminer sur une mauvaise note", ajoute-t-il, qualifiant l'épisode "d'incident regrettable". Le Rassemblement national démocratique, deuxième force politique du parlement algérien, a estimé que ces propos "dénotaient la haine vouée par les Français aux Algériens". Et la porte-parole du parti Nouara Saadia Djaafar d'asséner : "De
tels propos, qui n'affectent nullement le peuple algérien (...)
attentent par contre aux relations algéro-françaises qui connaissent une
nette amélioration ces dernières années." Enfin, le quotidien El Watan qui titre dimanche "Alger s'indigne", dénonce "une plaisanterie de mauvais goût" et "des insinuations pathétiques".
Acte 3 : Des condamnations politiques en France
La polémique monte également en France. A droite, d'abord, avec les déclarations de Jean-François Copé. "Je
regrette le dernier dérapage verbal du Président de la République. Sur
un thème aussi important que la relation de la France avec l'Algérie,
l'exigence de la fonction présidentielle n'autorise pas une formule
aussi déplacée", a réagi en trois tweets le patron de l'UMP. L'ex-ministre UMP Valérie Pécresse a trouvé les propos de François Hollande "particulièrement maladroits" tandis que le secrétaire général adjoint de l'UMP Geoffroy Didier avait invité, samedi, le président de la République à "présenter ses excuses au peuple algérien" pour cette plaisanterie qu'il qualifiait d'"indigne". De l'autre côté de l'échiquier politique, le co-président du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a tweeté que la boutade de François Hollande sur la sécurité en Algérie lui donnait "la nausée". Enfin,
Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de
promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), a lui aussi
appelé François Hollande à présenter des excuses."Les propos du président français relèvent de la provocation et constituent une grave atteinte à l'Algérie", a-t-il expliqué.
Acte 4 : L'Elysée tente de calmer les esprits
La boutade du président François Hollande sur la sécurité en Algérie était une "plaisanterie légère qui pouvait viser n'importe qui dans n'importe quel pays", a fini par temporiser l'entourage du chef de l'Etat. Cette phase "n'avait aucun sens particulier concernant l'Algérie", martèle-t-on à l'Elysée. Qui insiste : "Il n'y a pas de tension particulière au niveau des autorités algériennes." Puis l'Elysée a publié un communiqué : François Hollande "exprime ses sincères regrets pour l'interprétation qui est faite de ses propos" sur l'Algérie et "en fera directement part" au président Bouteflika. "Les
quelques mots prononcés lundi par le président de la République dans le
cadre du 70ème anniversaire du CRIF, concernant un déplacement de
Manuel Valls en Algérie, font l'objet d'une polémique sans fondement", selon la présidence de la République. Et le communiqué d'ajouter : "Chacun
connaît les sentiments d'amitié que François Hollande porte à l'Algérie
et le grand respect qu'il a pour son peuple, comme l'ont prouvé la
visite d'État qu'il a effectuée en décembre dernier et les discours
qu'il a prononcés."
fin de l'article de Francetv info
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--suite REVUE DE PRESSE :
Voici comment l'Elysée interprète la polémique
source -Site Présidence de la République -
copié/ collé
Publié le 22 Décembre 2013
Rubrique : International, développement et francophonie
"Communiqué - Algérie
Les quelques mots prononcés lundi par le Président de la République
dans le cadre du 70ème anniversaire du CRIF, concernant un déplacement
de Manuel VALLS en Algérie, font l’objet d'une polémique sans fondement.
Chacun connaît les sentiments d’amitié que François HOLLANDE porte à
l’Algérie et le grand respect qu'il a pour son peuple, comme l'ont
prouvé la visite d’État qu'il a effectuée en décembre dernier et les
discours qu'il a prononcés.
Il exprime ses sincères regrets pour l’interprétation qui est faite
de ses propos et en fera directement part au Président BOUTEFLIKA.
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