12 décembre 2013

Centrafrique :exactions, violences intercommunautaires , situation humanitaire dramatiques (notes et revue de presse)

Éditorial de lucienne magalie pons

Les informations que nous trouvons dans nos journaux   relatent que depuis Lundi les exactions à caractères religieux se multiplient dans la capitale centrafricaine et que dans plusieurs de ses quartiers  depuis quelques   jours des violences  intracommunautaires donnent  lieux à des représailles , on déplore de nombreux morts, des  tortures, des mutilations, des blessés, et que la situation humanitaire devient  de plus en plus dramatique
.
 Nous   reprenons ci-dessous en Revue de Presses les articles que nous avons sélectionnés sur le WEB  en provenance de différentes sources,  et attirons plus particulièrement votre attention sur les articles de source du site "journaldebangui" dont l'un relate notamment  la mort  du général Mahamat  Saleh 'ex-chef d'état-major   chargé des opérations de l'ex-coalition de la Séléka. L'article que nous reproduisons ci-dessous en *copié/collé v
souligne le climat de tension qui règne à Bangui.

REVUE DE PRESSE 

*copié/collé :


Centrafrique: l'ex-chef d'état-major, le général Mahamat Saleh a été tué

Source : journaldebangui.com - Xinhua - 11/12/2013

Ce drame comme la mort de deux jeunes soldats français lors d' une intervention lundi soir à Bangui illustre le climat de tension et de méfiance autour de la mission française.
L'ex-chef d'état-major chargé des opérations de l'ex-coalition rebelle de la Séléka (au pouvoir à Bangui), le général Mahamat Saleh, a été tué à la suite d'une opération de l'armée française mardi dans la capitale de la République centrafricaine (RCA), rapporte mercredi matin le colonel Michel Narkoyo, patron de la gendarmerie nationale. «Le général Saleh a été tué avec ses deux gardes du corps, alors qu'il se trouvait dans son véhicule en circulation au quartier Miskine. C'était hier matin aux environs de 11h00 (10h00 GMT). Tous les trois sont morts sur-le-champ. Il y a eu également deux blessés, un colonel et un capitaine actuellement aux soins à l'hôpital communautaire de Bangui. Ils se trouvaient dans le même véhicule», a relaté le colonel Narkoyo, lui-même ex-porte-parole de l'ex-rébellion officiellement dissoute. Ce drame comme la mort de deux jeunes soldats français lors d' une intervention lundi soir à Bangui illustre le climat de tension et de méfiance autour de la mission d'intervention de l'armée française autorisée par un vote du Conseil de sécurité des Nations Unies la semaine dernière, en vue d'aider à un retour à la paix et la stabilité dans ce pays plongé dans le chaos sécuritaire et humanitaire depuis la prise du pouvoir de Michel Djotodia le 24 mars.


© afp
Image d'illustration

Au total, 1.600 renforts français en plus de quelque 400 déjà présents sur place de longue date dans le cadre de vieux accords de défense entre Paris et Bangui seront déployés, officiellement en appui à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), une force multinationale sous mandat de l'Union africaine (UA). Dotée d'un mandat plus fort, celle-ci vient remplacer la Force multinationale de l'Afrique centrale (FOMAC) et de la Mission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (MICOPAX), deux forces d'interposition déployées depuis plusieurs années pour permettre une sortie de crise dans cette ancienne colonie française régulièrement en proie aux rébellions et coups d'Etat. Quatre jours après l'arrivée officielle de ses premiers renforts, l'armée française a lancé lundi à Bangui, conformément à sa mission, une opération de désarmement des groupes armés et des milices dont les ex-Séléka et les anti-Balakas (anti-machettes), ces fameux groupes d'autodéfense créés à l'époque de l'ex-président François Bozizé pour lutter contre les coupeurs de route et qui ont pris les armes en réaction aux exactions des ex-Séléka.

Ce désarmement a tourné aux échanges de tirs entre les soldats français et des hommes armés, y compris aux scènes de pillages. D' où des critiques et des attaques à l'égard de cette intervention, accusée d'avoir jeté en pâture les ex-rebelles et les civils musulmans considérés comme leurs alliés. Cette mission avait pourtant été accueillie avec beaucoup d'espoirs par la population. Ainsi, le colonel Michel Narkoyo les accuse d'avoir délibéré ment tué l'ancien chef d'état-major chargé des opérations de l'ex- Séléka et ses deux gardes du corps. Entre la mission française et les responsables centrafricains de la sécurité, aucune collaboration n'est rapportée.

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