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21 décembre 2013

Appel pour défendre la vie en provenance de la Fondation Jérôme Lejeune

Éditorial de lucienne magalie pons

Un de mes correspondants vient d'attirer mon attention(mail personnel)  sur   des évolutions législatives relatives à l’avortement sont en cours au Parlement. Ces modifications, figurent dans un projet de loi qui ne concerne pas le sujet (Égalité Femmes/Hommes), il m'est est indiqué que  des  amendements qui banalisent l’avortement viennent d’être votés en commission (avant le débat en séance publique prévu   pour le 20 janvier 2014). Au message de mon correspondant se trouvait joint un appel de la Fondation Jérôme Lejeune qui lance deux actions pour dire "Non", à savoir une manifestation nationale pour la vie qui se tiendra à Paris le 19 janvier 2014 et une lettre a adresser à votre député.

J'ai décidé de reproduire ci-dessous le message de la Fondation Jérôme Lejeune afin que mes lecteurs puissent s'ils le souhaitent participer à ces deux actions en suivant les indications qui y figurent.



Avortement banalisé au Parlement :
il faut dire NON !

Des modifications cruciales votées en catimini

Des évolutions législatives relatives à l’avortement sont en cours au Parlement. Ces modifications, enfouies dans un projet de loi qui ne concerne pas le sujet (Egalité Femmes/Hommes), interviennent sans débat. Des amendements qui banalisent l’avortement viennent d’être votés en commission (avant le débat en séance publique prévu le 20 janvier) :
  • En supprimant la notion de « détresse de la femme », l’avortement va devenir un droit (alors qu’il est aujourd’hui une dérogation). Cet acte contraire au respect de la vie, dépénalisé dans certaines circonstances, va devenir un acte comme un autre. Pour le constitutionnaliste Bertrand Mathieu « sur le plan des principes, c’est un véritable bouleversement » (voir l’interview intégrale sur le site de La Croix, et les principaux extraits ci-dessous*)
  • Le délit d’entrave de l’avortement est étendu au domaine de l’information. Cela aura pour effet de risquer d'interdire les plateformes d’écoute des femmes enceintes et les sites internet qui avertiraient des dangers de cette pratique.
Pour dire NON : 2 actions
  • Rendez-vous à Paris le 19 janvier pour défendre la vie
La Marche pour la Vie le 19 janvier à Paris est l’occasion de dire aux responsables politiques notre refus de l’omerta sur l’avortement en France. Un débat est urgent. Il faut les interpeller sur la réalité de l’avortement qui consiste à tuer un être humain avant sa naissance. La nature de cet acte emporte des conséquences qui ne peuvent être passées sous silence. Ce n’est pas parce que l’avortement a été dépénalisé dans certains cas que cet acte peut être érigé en droit.
Informations pratiques
Manifestation nationale à Paris pour la VIE

Date : 19 janvier 2014
Départ : 14h30 - Place Denfert-Rochereau
Arrivée : vers 18h - Place Vauban (Sud des Invalides)

Se rendre à Paris : si vous venez de province, demandez des renseignements sur les cars à: province@enmarchepourlavie.fr
Site Internet : www.enmarchepourlavie.fr

  • Ecrire aux parlementaires
Vous pouvez écrire de manière courtoise à votre député. Vous trouverez l’adresse électronique de votre député en cliquant ici (recherche par nom), ou ici (recherche par région).

Exemple de courrier électronique :
Madame, Monsieur le député,
J’ai appris que le projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes (n°1380) serait débattu en séance plénière à partir du 20 janvier 2014. Figurent dans ce projet de loi différents amendements qui conduisent à banaliser l’avortement.

Le respect de la vie de l’être humain est une valeur qui est antérieure à la loi. Ce n’est pas parce que l’avortement a été dépénalisé dans certains cas que cet acte peut être érigé en droit. Au nom de quoi le non respect du principe de protection de l’être humain dès le commencement de sa vie (article 16 du code civil) quitterait le régime d’exception sinon pour instaurer un droit de vie et de mort ?

De mon point de vue, il s’agit d’enjeux trop importants qui ne peuvent être votés sans un vrai débat national, c’est pourquoi je vous demande de voter contre ces amendements concernant l’avortement.

Confiant dans votre souci de l’intérêt général, je vous prie de croire, Madame, Monsieur le député à l'expression de ma considération,

(signature)

* Interview du Professeur de droit constitutionnel Bertrand Mathieu dans le journal La Croix du 20/12/13 sur la banalisation de l'avortement (extraits) :
« Sur le plan des principes, c’est un véritable bouleversement. Car ce qui est en jeu, c’est la place que notre société accorde à la protection de la vie. Il n’y aurait ainsi plus aucune condition mise au droit de recours à l’avortement au cours des douze premières semaines, un délai durant lequel on dispose d’un nombre croissant d’informations sur le fœtus au travers du diagnostic prénatal. Autrement dit, la disparition de la notion de détresse revient à légitimer la logique de l’avortement eugénique. » (…)
« En outre, reléguer au second plan le respect de la protection de la vie n’est pas sans conséquence dans d’autres domaines. Si l’on devait s’acheminer vers une dépénalisation de l’euthanasie, la logique risquerait d’être la même au bout de quelques années : passer d’une “exception”, justifiée par des conditions très particulières de souffrance et d’incurabilité, à un droit à part entière. »

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