Un de mes correspondants vient d'attirer mon attention(mail personnel) sur des
évolutions
législatives relatives
à l’avortement sont en
cours au Parlement.
Ces modifications, figurent dans un
projet de loi qui ne
concerne pas le sujet
(Égalité
Femmes/Hommes), il m'est est indiqué que des amendements qui
banalisent
l’avortement viennent
d’être votés en
commission (avant le
débat en séance
publique prévu pour le 20
janvier 2014). Au message de mon correspondant se trouvait joint un appel de la Fondation Jérôme Lejeune qui lance deux actions pour dire "Non", à savoir une manifestation nationale pour la vie qui se tiendra à Paris le 19 janvier 2014 et une lettre a adresser à votre député.
J'ai décidé de reproduire ci-dessous le message de la Fondation Jérôme Lejeune afin que mes lecteurs puissent s'ils le souhaitent participer à ces deux actions en suivant les indications qui y figurent.
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- Ecrire aux parlementaires
Vous pouvez
écrire de manière
courtoise à votre
député. Vous trouverez
l’adresse électronique
de votre député en
cliquant ici
(recherche par nom), ou
ici
(recherche par région).
Exemple de courrier électronique :
Exemple de courrier électronique :
Madame,
Monsieur le député,
J’ai appris
que le projet de loi
pour l’égalité entre les
femmes et les hommes
(n°1380) serait débattu
en séance plénière à
partir du 20 janvier
2014. Figurent dans ce
projet de loi différents
amendements qui
conduisent à banaliser
l’avortement.
Le respect de la vie de l’être humain est une valeur qui est antérieure à la loi. Ce n’est pas parce que l’avortement a été dépénalisé dans certains cas que cet acte peut être érigé en droit. Au nom de quoi le non respect du principe de protection de l’être humain dès le commencement de sa vie (article 16 du code civil) quitterait le régime d’exception sinon pour instaurer un droit de vie et de mort ?
De mon point de vue, il s’agit d’enjeux trop importants qui ne peuvent être votés sans un vrai débat national, c’est pourquoi je vous demande de voter contre ces amendements concernant l’avortement.
Confiant dans votre souci de l’intérêt général, je vous prie de croire, Madame, Monsieur le député à l'expression de ma considération,
(signature)
* Interview du Professeur de droit constitutionnel Bertrand Mathieu dans le journal La Croix du 20/12/13 sur la banalisation de l'avortement (extraits) :
Le respect de la vie de l’être humain est une valeur qui est antérieure à la loi. Ce n’est pas parce que l’avortement a été dépénalisé dans certains cas que cet acte peut être érigé en droit. Au nom de quoi le non respect du principe de protection de l’être humain dès le commencement de sa vie (article 16 du code civil) quitterait le régime d’exception sinon pour instaurer un droit de vie et de mort ?
De mon point de vue, il s’agit d’enjeux trop importants qui ne peuvent être votés sans un vrai débat national, c’est pourquoi je vous demande de voter contre ces amendements concernant l’avortement.
Confiant dans votre souci de l’intérêt général, je vous prie de croire, Madame, Monsieur le député à l'expression de ma considération,
(signature)
* Interview du Professeur de droit constitutionnel Bertrand Mathieu dans le journal La Croix du 20/12/13 sur la banalisation de l'avortement (extraits) :
« Sur le plan
des principes, c’est un
véritable
bouleversement. Car ce
qui est en jeu, c’est la
place que notre société
accorde à la protection
de la vie. Il n’y aurait
ainsi plus aucune
condition mise au droit
de recours à
l’avortement au cours
des douze premières
semaines, un délai
durant lequel on dispose
d’un nombre croissant
d’informations sur le
fœtus au travers du
diagnostic prénatal.
Autrement dit, la
disparition de la notion
de détresse revient à
légitimer la logique de
l’avortement eugénique.
» (…)
« En outre, reléguer au second plan le respect de la protection de la vie n’est pas sans conséquence dans d’autres domaines. Si l’on devait s’acheminer vers une dépénalisation de l’euthanasie, la logique risquerait d’être la même au bout de quelques années : passer d’une “exception”, justifiée par des conditions très particulières de souffrance et d’incurabilité, à un droit à part entière. »
« En outre, reléguer au second plan le respect de la protection de la vie n’est pas sans conséquence dans d’autres domaines. Si l’on devait s’acheminer vers une dépénalisation de l’euthanasie, la logique risquerait d’être la même au bout de quelques années : passer d’une “exception”, justifiée par des conditions très particulières de souffrance et d’incurabilité, à un droit à part entière. »
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