Par Alexandre Artamonov dans une émission radio de la Voix de la Russie "A propos" :
© Photo : EPA
La première scène ou, peut-être, mise en scène, concerne
les barrières dont s’est hérissée la rue de Duras au coin de la rue du
Faubourg Saint-Honoré. Comme nous l’ont rapporté nos compagnons et amis,
maintenant il est impossible d’emprunter cette rue à partir de 21
heures et ce jusqu’à 2015 !!! N’en soyez point étonnés, mais je vous
préviens que si vous êtes tentés par une petite ballade et voulez sortir
sur les Champs le soir, vous seriez contraint manu militari
de rebrousser votre chemin pour vous taper le tour par
Duras-Montalivet-Saussaies et ensuite place Beauvau. Comme quoi la
démocratie et la libre circulation des personnes sont définitivement
réservés à un cercle restreint des technocrates au sommet. Mais il ne
faut pas vous en faire, Chers Amis et Citoyens ! Si l’image de la France
démocratique en pâtit, cela ne changerait pas grand-chose.
La
démocratie n’est nullement respectée en France. Je l’ai appris à mes
dépens le jour où je faisais nerveusement les cent pas dans les
antichambres d’une madame Filipetti, ministre de la Culture, qui m’a
fait poireauter deux heures d’affilée avant de me transmettre par la
bouche de son hermétique conseiller qu’elle se trouvait indisposée.
Les socialistes français s’alignent sur l’image de marque des vieux
princes de Moscou des années brejnéviennes. Ces petits chéris ont
tellement peur du peuple et des journalistes qu’ils se réfugient à
l’ombre de leurs barrières métalliques, solidement protégés par les
policiers en fourragère et autres CRS. Quoi de plus naturel pour le
Président de tous les Français qui a peur de visiter ses armées dont il
assure pourtant le commandement suprême puisqu’on enlève toutes les
munitions aux soldats avant son passage ?
Bref, les
complexes sont bien là : Le Président a peur et il se fait invisible un
peu à la Louis XVI. C’est vrai que les socialistes aiment tellement le
peuple que dès que l’orage gronde, ils préfèrent se mettre tout de suite
à l’abri. De ce point de vue, les autochtones sont des êtres tellement
peu commodes, voyez-vous ! Il est de loin préférable d’avoir affaire à
un Malien réfugié en France qui vous saluera de tout son cœur pour
l’avoir abrité et soigné… aux frais de la princesse (lire : contribuable
français) ! Les indigènes de pure souche française sont tous de petits
voyous et des ingrats : ils ont un toit, de quoi se chauffer (si les
hivers ne sont pas trop rudes et que le Gazprom livre bien son gaz),
quelque chose à se mettre sous la dent et la Sécu qui ne vous paie
peut-être pas toutes vos dents cassées mais qui vous maintient en vie
pour que vous puissiez aller pointer à l’ANPE. Bref, il n’y a pas de
quoi se plaindre dans les chaumières. Mais les précautions sont de
rigueur jusqu’en 2015, on s’en souvient !
Une autre
histoire a son petit côté mélodramatique genre polar de la semaine. La
nuit, un chauffard s’est immobilisé le long de la voie publique et a
décidé de façon parfaitement criminelle – on s’en doute ! – de tracer
sur sa propre voiture « A bas François Hollande ! » Le pauvre bougre n’a
pas eu le temps de repartir. Deux flics peu amènes s’étant présentés,
il a dû les suivre dans un panier à salade dans le commissariat de
quartier où il s’est fait mettre aux arrêts sans aucune raison valable
citée par l’officier de service ! Son moyen de transport lui fut
confisqué. Et comme le lendemain le juge ne trouvait pas de chef
d’inculpation, on lui a collé sur le dos la clause de « publicité
interdite » ?! Une amende s’en est suivie. Les droits de l’Homme ne sont
apparemment pas appliqués dans la capitale des droits de l’Homme. Mais
la vie est belle. La France n’est tout de même pas l’Amérique ou, selon
Amnesty International, on pratique régulièrement la torture à grande
échelle pour brider les esprits rebelles. 70 heures à l’ombre c’est peu
de chose comparé à la prison de Guantanamo ! Une broutille pour le crime
de « lèse-majesté » ! A ce propos, je suggérerais bien à Madame
Taubira, une autre star au féminin du cabinet des ministres, d’inclure
cette clause de crime contre le Président
qui plairait bien à tous les feus dictateurs communistes de l’acabit de
Staline. Somme toute l’Assemblée Nationale aurait raison de voter cette
loi : tandis que le Président est en train de mener la barque de la
nation, un abruti se permet de le couvrir d’injures. Aucun respect à la
première personne ! Cela ne pardonne pas. Allez ! Aux oubliettes !
Je
crois vraiment rêver, mais il y a une chose que je tiens à vous dire,
mes très chers Camarades – Citoyens ! A chaque fois que la gauche arrive
au pouvoir, elle s’amuse à ébranler la famille, bafouer la religion,
humilier l’armée, renoncer au train normal de la vie pour faire régner
le chaos qui dégénère très souvent en mouvements populaires ou… la
guerre civile. Qui aurait pu imaginer que la France se mettrait sur le
dos des millions d’émigrés sans travail dont elle aurait à assumer la
survie ? La gauche l’a fait. Qui aurait pu croire que l’Europe
renoncerait à la notion de femme et mari ? La gauche l’a fait. Qui
aurait pu croire que les églises seraient détruites et les mosquées
érigées un peu partout ? La gauche l’a bien fait.
Telle
est sa prédestination. C’est la gauche qui sonne le glas de la nation,
mais c’est bien la droite qui semble vouloir œuvrer à sa renaissance.
Alors dans ces circonstances, il vaut mieux ériger les barrières autour
de l’Elysée en attendant que le peuple se mette à construire des
barricades.
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