Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

30 août 2013

SYRIE : Le Parlement britannique vote contre une intervention militaire en Syrie

Éditorial de lucienne magalie pons



Changement de ton dans l’escalade  occidentale guerrière et punitive contre le Régime de Bachar  El Assad, il est de plus en plus clair que les  dirigeants occidentaux « va-t’en guerre »  contre  le Régime d’Assad El Bachar  vont devoir  attendre les résultats des analyses des enquêteurs de l’ONU avant de précipiter  en aveugle leurs missiles sur Damas, et de plus  que certains d’entre eux devront respecter l’avis de leur Parlement qui refuserait une action militaire contre la Syrie, en l’absence de feu vert de l’ONU .


C’est ce qui vient de se passer hier en Angleterre, les députés britanniques, réunis d'urgence pour discuter de la situation en Syrie, ont rejeté par 285 voix contre 272 la motion du gouvernement sur une action militaire en Syrie.


Le premier ministre David Cameron s'est immédiatement engagé à respecter le vote du Parlement., un engagement politique certes comme on le comprend, mais tout de même un engagement qui pourrait  faire réfléchir et  changer de position ceux des dirigeants qui comptait sur l’Angleterre pour  inonder Damas  de missiles meurtriers.


« Il est clair que le Parlement britannique ne veut pas d'intervention militaire britannique. Je prends note et le gouvernement agira en conséquence », a-t-il déclaré à l'issue du vote.


Réagissant à la décision britannique, la Maison-Blanche a affirmé que le président Barack Obama prendrait sa décision selon les intérêts des États-Unis, tandis qu'à Times Square, à New York, des centaines de personnes manifestaient leur opposition à toute forme d'intervention en Syrie.


« Les États-Unis continueront à consulter le gouvernement britannique, l'un de nos alliés et amis les plus proches », mais « les décisions du président Obama seront guidées par ce qui est dans l'intérêt des États-Unis », a déclaré la porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, Caitlin Hayden.


Ottawa n'entend pas participer à une mission militaire en Syrie le premier ministre canadien Stephen Harper a indiqué jeudi qu'« en ce moment, ce n'est pas l'intention du gouvernement du Canada d'avoir une mission militaire canadienne [en Syrie], mais nous appuierons des actions de la part de nos alliés ».


Par ailleurs l’Italie a aussi fait savoir qu’elle ne participerait pas à une intervention militaire.

Après ces toutes dernières informations, il faut espérer  que les dirigeants occidentaux  ne mettront pas  en action leurs funestes  intentions militaires et se dirigeront vers une solution politique  comme il en avait question il y a quelques mois lorsque les occidentaux plaidaient pour une conférence « de la paix » à Genève, dont nous devons rappeler qu’elle n’a pu avoir lieu en raison notamment  des exigences  exorbitantes préalables de l’opposition  syrienne qui entendait qu’aucun représentant du Régime Syrien n’y assiste., mais aussi en raison des luttes intestines  pour prendre le pouvoir ls uns sur les autres  qui existent  parmi les différents groupes  rebelles syriens, et des dissensions « politico-religieuses  entre ceux qui se prétendent  « modérés » par rapport à ceux qui sont fondamentalistes islamistes,.


Du reste la meilleure façon de parvenir à réunir une conférence pour rechercher une solution politique,  serait que les dirigeants occidentaux qui soutiennent l’opposition syrienne  aient l’intelligence de signifier  aux représentants  Coalition Nationale de l'opposition  Syrienne qu’elle accepte de négocier avec tous  les partis en présence,  et y compris il va de soi  en présence des représentants du Régime légal Syrien de Bachar El Assad , et de les avertir fermement  que s’il persistent dans leurs exigences ils ne les soutiendraient plus  dans leur prétentions politiques et ne   fourniraient plus d’armes.

Il est en effet inconcevable de voir que ceux des dirigeants occidentaux qui soutiennent ouvertement le représentant de la Coalition nationale de l’opposition Syrienne dans ses exigences et prétentions, discutent avec  lui  d’égal à égal, comme s’il  était déjà un Chef d’Etat, et  s’abaissent  à  envisager  de concert avec lui des actions politiques et même militaires à mener éventuellement  contre le Régime légal Syrien, en l’absence de preuves et en passant outre une décision du Conseil de Sécurité de l’Onu, comme il en fût question ces jours derniers.

Nous reviendrons sur les évolutions de la situation qui changent  d’heure en heure, et pour l’instant nous vous invitons, si vous le souhaitez, à lire ou relire, les derniers articles publiés  par les médias et quelques uns plus anciens mais encore  assdez récents..

REVUE DE PRESSE : 
 
30.08.2013
30/08/2013 - 00h53 - AFP
30/08/2013 - 00h00 - AFP
29.08.2013
29/08/2013 - 23h58 - AFP
29/08/2013 - 23h44 - AFP
29/08/2013 - 22h15 - AFP
29/08/2013 - 21h58 - AFP
29/08/2013 - 19h31 - Le Point.fr
29/08/2013 - 18h55 - AFP
29/08/2013 - 18h32 - Le Point.fr
29/08/2013 - 17h51 - AFP
29/08/2013 - 17h48 - Le Point.fr
29/08/2013 - 17h32 - Le Point.fr
29/08/2013 - 17h21 - Le Point.fr
29/08/2013 - 16h10 - Le Point.fr
29/08/2013 - 16h06 - AFP
29/08/2013 - 15h37 - AFP
29/08/2013 - 15h34 - Le Point.fr
29/08/2013 - 15h12 - AFP
29/08/2013 - 14h36 - Le Point.fr
29/08/2013 - 14h32 - AFP
29/08/2013 - 14h32 - Le Point.fr

 

Aucun commentaire: