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06 août 2013

Marine Le Pen : Sa réaction sur l'Affaire de Dreux

Éditorial de lucienne magalie pons




Source : Le nouveau site de Marine Le Pen : http://www.marinelepen.fr/




Prisonniers libérés à Dreux : derrière le brouhaha politicien, une coresponsabilité du PS et de l’UMP
6 août 2013

L’affaire de la libération de prisonniers à Dreux pour cause de manque de places dans les prisons suscite depuis quelques heures au sein de la caste UMPS un brouhaha politicien aussi cocasse que désolant. D’un côté Mme Taubira qui court les médias pour fuir sa responsabilité, expliquant que le gouvernement auquel elle appartient et sa politique laxiste ne sont pour rien dans cette libération ; de l’autre l’UMP, ex-parti majoritaire, qui feint oublier son bilan désastreux et sa coresponsabilité évidente dans les faiblesses du système carcéral français.


Avec l’affaire de Dreux, nous sommes au cœur du système UMPS : le gouvernement PS a commis une lourde faute, en appliquant notamment des directives prises il y a quelques années par l’UMP…


Il convient ainsi de rappeler à l’UMP que c’est sous le mandat de Nicolas Sarkozy que furent votées, avec la loi Dati de 2009, la suppression quasi automatique du séjour en prison pour les peines inférieures à deux ans, et la forte réduction du temps effectivement purgé pour les peines inférieures à cinq ans.


C’est également à l’UMP que l’on doit la suppression de près de 400 tribunaux et la vente à la va-vite de dizaines de casernes et hôpitaux qui auraient pu, à moindre frais, libérer des places de prisons par une conversion de ces lieux en centres fermés ou semi-fermés.


L’UMP et le PS sont donc également responsables dans les affaires qui ont dernièrement heurté nos concitoyens : libérations anormales de détenus, ultra-violence à l’endroit du personnel pénitentiaire, évasions spectaculaires, peines ridicules pour des faits très graves,…


Face à cette réalité, Marine Le Pen rappelle sa volonté de mettre en place un plan quinquennal de construction de 40 000 places de prisons supplémentaires pour mettre à niveau le système carcéral français, tant au regard du nombre de détenus que des conditions de détention, et avoir ainsi les moyens de mettre en œuvre une politique de tolérance zéro qui implique, évidemment, la pleine et entière exécution des peines.
 

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