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31 août 2013

Jonh Kerry : considérations sur son Intervention du Vendredi 30 Août 2013

Éditorial de lucienne magalie pons

Nous n'avons pu télécharger dans son intégralité l'intervention de John Kerry du Vendredi 30 Août 2013  en langue Française, différents extraits figurent sur divers sites, c'est pourquoi nous publions ci-dessous cette vidéo qui reprend intégralement  son discours, mais en langue américaine..

Nous nous sommes efforcés de reprendre sous la vidéo en français et en texte les points essentiels de sa plaidoirie par laquelle il  justifie une intervention militaire en Syrie .

Inutile de vous dire que nous ne prenons par pour argent comptant ce qu'il avance.





 Notre interprétation en français :



Le  Secrétaire d'État américain  John F. Kerry a  insisté vendredi pour une intervention militaire américaine en Syrie, en  affirmant que le renseignement américain a des informations établissant  la responsabilité du gouvernement syrien du Président Bachar El Assad  sur l’utilisation  des armes chimiques carrément sur le gouvernement du président Bachar al -Assad.



Dans  son  discours au Département d'Etat , Jonh  Kerry a déclaré que trois jours avant le août 21 attaque , le personnel d'armes chimiques par le régime syrien » étaient dans la région , pour faire des préparatifs ". John Kerry  Il a également déclaré que «des éléments du régime ont dit  se sont préparés préparer à l'attaque en mettant des masques à gaz "  et ont pris d’autres précautions. Il affirme aussi   que le  renseignement américain sait que les roquettes contenant le gaz toxique ont été lancés seulement dans des  « zones contrôlées par le régime . "

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D’après John Kirry l’'attaque a tué plus de 1.400 Syriens, dont 426 enfants ,  Jonh Kirry  a reconnu " Le peuple américain est fatigué de la guerre ",  en  ajoutant qu'il est également . "  en ajoutant : Mais la fatigue ne nous dispensera pas de notre responsabilité. " ….. «l'histoire ne nous jugera tous extrêmement durement " si les Etats- Unis ne répondent  pas à l'utilisation d'armes chimiques par le gouvernement syrien .



Kerry a rappelé   que le président français François Hollande a déclaré vendredi que son pays    est prêt à agir en Syrie en  dépit  du  rejet de l'action militaire de la Grande-Bretagne






D’après Kerry, le président Obama  considère  une action militaire contre la Syrie comme un moyen d'envoyer un message fort de désapprobation à Assad,  que les les responsables américains disent est coupable de l' attaque du  août 21 attaques aux armes chimiques qui ont tué des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants dans les bastions rebelles dans la banlieue de Damas.



". "La question n'est plus de savoir où sont les preuves, mais de voir ce qu'on va faire avec nos alliés pour arrêter ça", a-t-il conclu.

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                                                              ooOoo


Les responsables américains ont dit à maintes reprises qu'ils essaient de monter une coalition internationale pour soutenir l'action militaire, l'administration américaine  a également insisté jeudi  et rappelé que , si nécessaire, Obama aura  à la fois l'autorité et la volonté d'agir de son propre chef .

Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a déclaré au journal Neue Osnabrücker que la participation de Berlin dans une coalition dirigée par  les Etats-Unis n’a  " été ni demandé ni n'est envisagée par nous. "


" Rares sont les pays qui ont la capacité d'infliger une sanction par les moyens appropriés. France est l'un d'entre eux ", a déclaré François Hollande , selon l'agence de nouvelles Reuters. "Nous sommes prêts . Nous déciderons de notre position en étroite liaison avec nos alliés. "

Le public américain s'oppose  largement à une  action militaire en Syrie, selon un sondage NBC publié vendredi , il se montre  plus ouvert à des  d'armes limitées qui pourraient nuire à la capacité d'armes chimiques de la Syrie. Selon ce même sondage, une majorité écrasante des Américains veulent qu’Obama  attendent une éventuelle  approbation du Congrès avant d'autoriser ces frappes.


Pour mémoire replongeons nous brièvement sur ce qui  fait nous redouter dans les propos de John Kerry  un  scénario calqué sur les prologues  de la guerre en Irak :



En 2003, le secrétaire d'Etat américain Collins Powel prononçait à l'ONU son discours sur les armes de destruction massive en Irak. "Une tache dans ma carrière", affirmait-il dans un entretien exclusif  publié le   3 Mars 2013 par le  Nouvel Observateur on peut lire en début de cet entretien  sous le titre « Exclusif : Colin Powell   comment la CIA m’a trompé » et en préambule de l’entretien le Nouvel Observateur écrivait : « ll y a dix ans, le secrétaire d'Etat américain prononçait à l'ONU son discours sur les armes de destruction massive. Les "preuves qu'il avançait se sont révélées fausses pour la plupart. A l'occasion de la publication de son livre "J'ai eu de la chance" aux Editions Odile Jacob, il revient sur cet épisode et sur la politique étrangère de son pays. Entretien exclusif avec Colin Powell.    




Pour lire cet entretien  cliquez sur le lien ci contre : EXCLUSIF. Colin Powell : comment la CIA m'a trompé - - Nouvelobs ...

tempsreel.nouvelobs.com › Débat

3 mars 2013 - En 2003, le secrétaire d'Etat américain prononçait à l'ONU son discours sur les armes de destruction massive en Irak. "Une tache dans ma ...








Rappelons que le 5 février 2003, devant le Conseil de Sécurité de l'ONU,  Colin Powell donnait  des preuves  depuis très controversées  et qui  se sont avérées mensongères très  sur l'existence d'armes de destruction massive en Irak. Dans ce discours, qui  fût l'un des prologues de la Troisième guerre du Golfe, il affirmait « il ne fait aucun doute que Saddam Hussein possèdait  des armes biologiques et la capacité de produire rapidement plus, beaucoup plus » et déclareait qu'il n'y avait  « aucun doute dans mon esprit » que Saddam travaillait  pour obtenir des composants clefs pour produire des armes nucléaires.



Rappelons aussi que le dossier cité à l’époque   par Colin Powell avait été fourni par l'administration de Tony Blair, qui  lui_-même reconnaîtra dès le 7 février 2003 des "gaffes" dans le dossier.




Par ailleurs, Collin Powell exprimera deux ans plus tard son « amertume » : interrogé sur ABC, il expliquait  que cette présentation, en grande partie fausse, faisait « tache » dans sa carrière
.
 En 2011, Colin Powell demande à la CIA et au Pentagone des explications sur les fausses informations qui lui furent communiquées en 2003.

Lors de la campagne électorale de 2004, il avertit de son souhait de ne pas continuer sa responsabilité au sein du Cabinet, il présente donc sa démission le 15 novembre 2004 au président George W. Bush après sa réélection. Il est alors remplacé au poste de secrétaire d'État par la conseillère à la sécurité nationale Condoleezza Rice.

Lors de la campagne électorale de 2008, 15 jours avant le vote, il décide finalement d'apporter son soutien au candidat démocrate Barack Obama. Il renouvelle son soutien lors de la campagne électorale de 2012

En 2011, Colin Powell demandait  à la CIA et au Pentagone des explications sur les fausses informations qui lui furent communiquées en 2003. Voir à ce sujet l’article publié à l’époque par le Point.fr le 17 février 2011,  lien ci contre : IRAK - Colin Powell exige des réponses sur les fausses informations

Dès le 8 février 2011 , les journaux anglais identifiait les vrais auteurs du rapport comme étant les services de communication de Downing Street et la pauvreté des sources suspectes  utilisées par ces derniers .
 

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