L'État d'urgence a été déclaré en Égypte mercredi pour un mois, a
annoncé la présidence, à la suite des violents affrontements qui ont
secoué le Caire entre les manifestants pro et anti-Morsi.
Aujourd'hui au Caire, les 2 principaux camps occupés par les pro-morsi depuis six semaines, ont été évacués par la police et les militaires et placés sous contrôle, mais la place
Moustapha-Mahmoud, reste une nouvelle zone disputée.
Après avoir été expulsés par la police, des centaines de
protestataires ont tenté d'établir un nouveau camp sur la place
Moustapha-Mahmoud.
Policiers et militaires les en empêchent actuellement en tirant gaz lacrymogènes et balles
Policiers et militaires les en empêchent actuellement en tirant gaz lacrymogènes et balles
Les pro-Morsi tentent de prendre une troisième... par lemondefr
Avant de poursuivre notre éditorial nous faisons un rappel des jours précédents :
Dimanche les médias rapportaient de sources proches du Gouvernement et de la
sécurité que la police égyptienne pourrait intervenir dès l'aube lundi pour
disperser les rassemblements de soutien au président déchu Mohamed Morsi issu
des Frères musulmans, dont la détention a été prolongée.
"Les forces de sécurité de l'Etat seront déployées
autour des sit-in à l'aube pour entamer les procédures qui pourraient conduire
à une dispersion", avait déclaré une source haut placée des services de
sécurité.
Une autre source a déclaré que la décision de passer à
l'action juste après la fin des célébrations de l'Aïd el Fitr, les quatre jours
qui suivent la fin du mois de jeûne du ramadan, avait été adoptée à l'issue
d'une réunion entre le ministre de l'Intérieur et ses conseillers.
Rappelons que les pro-morsi campent
notamment sur deux sites du Caire depuis
la destitution de Mohammed Mors par les
militaires, le 3 juillet, soit depuis six semaines .
Les médiateurs occidentaux et arabes et certains membres du
gouvernement égyptien ont tenté de persuader l'armée d'éviter l'usage de la
force pour les disperser, qui risquent de déclencher une nouvelle escalade de
la violence.
Mercredi 7 Août les
autorités Egyptiennes avait proclamé l'échec des efforts de médiation internationaux, et depuis avaient appelé
à plusieurs reprises les manifestants pro-Morsi à mettre fin à leur mouvement
en prévenant qu'elles emploieraient si
nécessaire la force pour les disperser, et le
Premier ministre par intérim, Hazem el Beblaoui, avait appelé les soutiens de
Mohamed Morsi à quitter rapidement leurs deux camps de la capitale, déclarant
que la patience du gouvernement était "pratiquement épuisée".
Mais le pouvoir Egyptien, tout en appelant les manifestants a mettre fin à leurs mouvements et en les prévenants qu’elle emploieraient la force pour les
disperser, a respecté jusqu’à ce Mercredi
matin la trève de l’Aïd El Fitre et aucune
violence n'a ainsi troublé le rassemblement de plusieurs dizaines de milliers
de partisans de Mohamed Morsi qui ont afflué dès jeudi 11 Août devant la mosquée Rabaa al Adaouia,
leur principal lieu de leur mobilisation
au Caire.
Les médias rapportent que le général Abdel Fattah al Sissi, chef
d'état-major des armées , fait l'objet de pression de la part des officiers les
plus "durs" pour en finir avec les campements, dit-on de sources
sécuritaires.
Les protestataires pro-Morsi présents dans les camps transformés en forteresses, avec des sacs de
sable et des rochers entassés tout
autour demeuraient depuis dimanche soir
dans une posture de défi face au pouvoir et consacraient leur temps à lire le
Coran et à écouter les prêches de responsables des Frères musulmans et de
religieux, alors que des bénévoles armés de casques de moto et de bâton assuraient
24 heures sur 24 la garde des sites dans
lesquels se trouvaient aussi des femmes et des enfants
Fin du rappel ::
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Les actualités du jour : Violents affrontements -
Les actualités du jour : Violents affrontements -
Mais comme on s’y attendait
une fois la trêve de l’Aïd El Firt terminée, la police égyptienne a
commencé, très tôt ce mercredi 14 août, à évacuer de force les places du Caire, occupées depuis six
semaines par les partisans du président déchu Mohamed Morsi.
La place Rabiya
Al-Adawiya:
Sur le plus grand campement, situé près de la mosquée Rabiya
Al-Adawiya, la police a d'abord bouclé plusieurs rues avant de tirer des
cartouches de gaz lacrymogène sur la foule pendant que des hélicoptères
survolaient la place en diffusant des messages par haut-parleur.
Des images de télévision
montrent des bulldozers enfonçant
d es barrières et des snipers placés sur les toits autour de la
place, enveloppée de fumée.
Les forces de sécurité ont ensuite bloqué l'accès à la place
avant de parvenir près du cœur du campement, mais les informations parviennent
encore de manière très parcellaire, certains journalistes n’ont pu accéder aux
lieux, selon un porte-parole des Frères musulmans, le
courant électrique a été intégralement coupé sur la place Rabiya, "même
dans les centres médicaux".
En ce milieu
d'après-midi, plusieurs centaines de personnes s'affrontaient encore violemment
avec les policiers sur cette place.
La place Nahda
"sous contrôle"
Le ministère de l'intérieur Egyption
a affirmé en fin de matinée que la place Nahda, est désormais
"totalement sous contrôle". Environ 200 "manifestants
armés" y auraient été arrêtés, dont plusieurs responsables des Frères
musulmans.
Après la dispersion des manifestants, des corps carbonisés ont été retrouvés sur la
place comme le montre une vidéo publiée
par la chaîne El Watan proche du pouvoir.
Les causes de l'incendie ne sont pas encore connues.
La place
Moustapha-Mahmoud, nouvelle zone disputée
Après avoir été expulsés par la police, des centaines de
protestataires ont tenté d'établir un nouveau camp sur la place
Moustapha-Mahmoud.
Policiers et militaires
les en empêchent actuellement en lançant
des gaz lacrymogènes et en tirant des balles
On rapporte que l'armée égyptienne a ouvert le feu mercredi
sur des partisans du président déchu Mohamed Morsi, qui par milliers tentaient de rallier le camp de la mosquée Rabaa al
Addaoula à partir du deuxième site ( celui de la place Nahda près de l’Université
du Caire ) attaqué par les forces de l’ordre,
alors que les partisans de Morsi jetaient des pierres et des cocktails Molotov
sur les soldats égyptiens
"Oui, oui à notre président Morsi!", scandait le
cortège en brandissant des drapeaux égyptiens et des portraits de Mohamed Morsi
Le bilan :
L'opération, que le pouvoir Egyptien ne voulait pas voir se transformer en "bain
de sang", a fait de nombreuses victimes., dont des journalistes.
Les bilans restent contradictoires, notamment en raison de
l'interdiction faite aux journalistes de pénétrer dans la zone.
L'Onu parle de centaines de orts
L'Onu parle de centaines de orts
L'AFP avance le nombre de 124 manifestants pro-Morsi tués au
Caire
Les Frères musulmans, parlent de "massacre" et évoquent
désormais le chiffre de 500 morts et au moins 10 000 blessés.
Le ministère de la santé ne fait état que de 15 morts, dont
5 parmi les forces de sécurité, et 179 blessés.
CONTAGION DANS LE RESTE DU PAYS
Quelques heures après le début de l'assaut, les Frères
musulmans ont appelé les Egyptiens à "descendre dans la rue contre le
massacre" perpétré par le nouveau régime, assurant que l'opération policière
et militaire visait à écraser dans le sang toute voix opposée au coup d'Etat
militaire.
Le gouvernement provisoire Egyptien a répondu en accusant la confrérie
d'être "entièrement responsables de toute effusion de sang, et de toutes
les émeutes et les violences qui sont en train d'avoir lieu".
La plus grande autorité musulmane sunnite, Al-Azhar, qui
avait apporté son soutien au plan de transition, s'est quant à elle
désolidarisée de l'opération policière
L’un des partis islamistes à l'origine de la mobilisation,
la Gaas Ismaiyya a dénoncé les
"crimes du coup d'Etat" et appelé ses partisans "enragés par les
attaques de police" à ne pas attaquer les chrétiens ou les bâtiments
religieux.
Mais de nombreuses informations font déjà état de heurts
dans les reste de l'Egypte.
La communauté copte
est particulièrement visé, avec des églises brûlées dans plusieurs villes.
Pour prévenir des manifestations hors du Caire, le
gouvernement a bloqué l'ensemble des trains du pays. Les grands axes de la
capitale égyptienne auraient également été bouclés.
Source Franceinfo.tv :
La présidence égyptienne décrète l'état d'urgence pour un mois
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Source Franceinfo.tv :
La présidence égyptienne décrète l'état d'urgence pour un mois
Le direct :
AUTRES SOURCES :
www.saphirnews.com/Egypte-des-pro-Morsi-disperses-dans-le-sang_a17...
Il y a
2 heures - Les pro-Morsi ont été pris par surprise par les
bulldozers des forces de ... a annoncé le ministère de
l'Intérieur, deux heures après le début de ...
quebec.huffingtonpost.ca/news/quebec-international/
Des pro-Morsi
incendient trois églises dans le centre de. ...
Egypte: un journaliste de Sky News tué par balle au Caire - médias ...
actu.orange.fr/.../egypte-un-journaliste-de-sky-news-tue-par-balle-au-cai...Il y a 36 minutes - Egypte: un journaliste de Sky News tué par balle au Caire ... Sky News a été tué ce mercredi au Caire au cours des violents affrontements entre ...Actualités correspondant à violents affrontements en Egypte un ...
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Egypte : dispersion sanglante des pro-Morsi au Caire - Libération
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www.alvinet.com/.../un-journaliste-americain-tue-en-egypte-dans-des-aff...20 éléments - 28/juin/2013 - Francetv info - Selon le ministère de la Santé, ...
Un journaliste américain tué en Egypte. Trois personnes dont un Américain ont ...Nouvelle journée de tensions en Egypte. Dans les affrontements entre pro et ...
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