Nous avons déjà consacré un article a cet évènement, pour souligner tout l'amitiée que nous protons à Kader Hamiche. qui a entrepris un périple de 2580 km en vélo, par ces temps de canicule, voir en cliquant sur le lien ci-dessous :
Périple en vélo de 2580 km à partir du 1er Août par Kader Hamiche
Aujourd'hui nous publions ci-dessous son compte-rendu de la première étape :
Rallye des Camps 2013 : c’est parti !
Le mot du jour : « Chaud ! » Après 60 km de parcours, je n’ai pas arrêté de penser au sketch de Timsit, Koumac (« A
Koumac, Y’A PAS D’OMBRE !!! »). Je ne sais pas pour Koumac mais je dis
que, ce 1er août 2013, sur la D224 entre Blagnac et Condom, Y’AVAIT PAS D’OMBRE !
J’avais d’abord prévu de rallier Condom par Muret, Saint-lys et L’isle-Jourdain via la
tranquille et bucolique D19. Mais la nécessité de changer mon compteur
tout neuf et pourtant défaillant (en fait, par la faute d’une pile
déchargée) m’a fait passer par la banlieue toulousaine où je devais
trouver un magasin de sport ad hoc. C’est donc par Blagnac que,
après quelques errements, j’ai rejoint Lévignac, Mauvezin, Saint-Clar,
Lectoure puis, enfin, Condom. Il suffit de regarder une carte pour voir
que ce n’était pas le parcours idéal. Nonobstant la beauté des lieux,
je fus fort surpris d’avoir à affronter de véritables montagnes russes
en lieu et place de la tôle ondulée attendue. D’habitude, sur mon
parcours du Lauragais, chaque montée me faisait saliver d’avance à
l’idée de la descente qui lui succédait immanquablement ; là, chaque
descente me faisait appréhender l’inévitable montée qui s’en suivait. Et
j’avais l’impression que celle-ci était systématiquement plus longue
que celle-là. Bref, comme dans la chanson d’Yves Montand, A bicyclette,
je du deux fois mettre pied à terre et m’allonger à l’ombre d’un
sous-bois, non pas pour profiter du trouble suscité par la présence
d’une certaine Paulette, fille de facteur, mais pour refroidir mon corps
brûlant de fièvre. Et c’est avec soulagement, et une bonne demi-heure
sur mon horaire (pas celui de Marie-Claude Garcia, qui
anticipait d’une autre demi-heure mon arrivée) que j’atteignis la terre
promise, Condom. Là, devant une assistance de trois douzaines de
personnes, la projection du film de Marcela Feraru Harkis, histoire d’un abandon, était en cours.
J’ai tout de suite été interrogé par les reporters des deux journaux locaux, Sud-Ouest et le Petit Journal,
je crois (les télés nationales ne se sont pas déplacées). Puis, après
un détour par l’hôtel Continental où mes affaires m’attendaient et où
j’ai pu prendre une bonne douche, j’ai, à la suite de Georges Belmonte,
expliqué à un public acquis d’avance les tenants et aboutissants du Rallye des Camps 2013, dont nous aurons l’occasion de reparler. Pris par notre sujet, nous n’avons pas pensé à prendre des photos in situ. Ce sera pour la prochaine fois.
ndlr : Nous suivons cet évènement et vous donnons rendez vous demain, ou après demain, pour la suite qui ne manquera pas de sel comme les PNH aiment assaisonner leur articles, ce qui n'est pas fait pour me déplaire, question d'ambiance et haut-les-coeurs !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire