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21 avril 2013

Les médias et la "ballérine" qui selon eux à mis le feu à l'Assemblée Nationale :

Éditorial de lucienne magalie pons



 Au cours de la  3me séance de  l’Assembl ée   Nationale  qui a couvert  la nuit du Jeudi  18 au Vendredi  19 Avril  dans une ambiance parfois survoltée ,  autour des bancs des ministres  une  bousculade   s’est produite   mêlant  des députés de droite et de gauche, un ministre   et des huissiers qui s’interposaient,  c’est  là le fameux « violent incident » dont tous les médias parlent,  en interprétant  largement des déclarations de certains députés hoirs séance , dans la salle des colonnes, au cours d’une suspension d’audience 
.

Passons sur cet incident qui a été « effacé » des vidéos  et dont la relation ne figure pas dans le compte rendu de l’Assemblée Nationale, nous en avons déjà parlé dans nos précédents éditoriaux.


Revenons  sur une autre rengaine que les médias  ont servis  en boucle  en écrivant et en parlant, et  là encore en extrapolant , il s’agit cette fois  pour les médias de « l’ apparition d’une Ballerine à l’Assemblées »,  ou encore de « la Ballerine qui a mis le feu à l’Assemblée »,ces titres et termes   alléchants  et provocateurs ont sans doute  alléché des lecteurs curieux , mais finalement ils ont lu que le député UMP Philippe Meunier  avait brandi une Ballerine, une chaussure de femmes,  à plusieurs reprises en séances avec quelques informations partielles  et très incomplètes sur les raisons pour lesquelles il présentait cette ballerine  à l’appui  de  son intervention.


Or il faut prendre connaissance de son intervention complète pour bien comprendre  pourquoi   le Député  UMP Philippe Meunier  a montré cette ballerine,  il était à ce moment-là question des  incidents qui venaient de se passer  à l’extérieur de l’Assemblée, sur la place des Invalides  où se trouvait des manifestants contre le mariage pour tous , sur la nature de ces manifestants et  le comportement de la police  à leur encontre..


Le Ministre des Relations avec le Parlement  qui s’était informé à la Préfecture  venait  notamment de rapporter  en séance  en expliquant le comportement de la police,   que les manifestants  étaient  des « nervis d’extrême  droite ».


C’est pour  démontrer que  les manifestants et manifestantes n’étaient pas des nervis et ne portaient pas des rangers, il était d’ailleurs bien placé pour pouvoir l’affirmer  puisqu’il s’étaient rendu   avec les députés  Marc Le Fur, Laure de la Raudière, Nicolas Dhuicq et Jean-Frédéric Poisson, sur les lieux  même de la manifestation afin  de voir que tout se passait  calmement.


Pour rétablir le sérieux de la question, voici ci-dessous l’échange au cours duquel le Député Philippe Meunier UMP, remarquable dans toutes ses interventions, a présenté « la ballerine » 


Extrait du compte rendu de la 3me Séance de nuit  de l’Assemblée Nationale (17-18 Avril 2013) :  


EXTRAIT :

M. le président. La parole est à M. Philippe Meunier.

Je vous informe, mes chers collègues, qu’il ne s’agit plus de rappels au règlement !

M. Philippe Meunier. Ce n’est pas grave. Nous sommes au-delà de cela, ce soir.

M. le président. Poursuivez, monsieur Meunier.

M. Philippe Meunier. Monsieur le ministre chargé des relations avec le Parlement, je ne vous fais aucun reproche ; vous vous trouviez dans l’hémicycle et, lorsque notre président de groupe est intervenu pour demander la présence de M. le ministre de l’intérieur, vous êtes sorti pour obtenir des informations, informations qui vous ont été communiquées et dont vous nous avez fait part. Je vous dis la vérité – du reste, des journalistes étaient présents.

Nous nous sommes rendus, avec Marc Le Fur, Laure de la Raudière, Nicolas Dhuicq et Jean-Frédéric Poisson, sur les lieux de la manifestation afin que tout se passe calmement. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Plusieurs députés du groupe SRC. Pas dans l’hémicycle !

M. Sylvain Berrios. Demandez la parole !

M. Philippe Meunier. Vous parlez de nervis d’extrême droite. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), mais nous connaissons les nervis, qu’ils soient d’extrême droite ou d’extrême gauche : quand ils sont face à des CRS casqués et bottés avec des boucliers, on sait comment cela se passe – M. Cambadélis n’est pas là, mais nous avons quelques souvenirs de jeunesse. Ce soir, nous étions sur place avec la presse et nous pouvons témoigner qu’il n’y avait pas de nervis. Notre collègue, M. Dhuicq, a raison : nous n’avons vu que des jeunes gens et des jeunes filles, sagement assis sur l’esplanade des Invalides.


S’il y avait eu des nervis d’extrême droite, qu’aurait-on pu trouver mes chers collègues ? Des barres à mine, des rangers ! Or, qu’ai-je trouvé sur l’esplanade des Invalides ? Une ballerine, mesdames et messieurs les parlementaires ! (M. Meunier montre une ballerine. – Sourires et exclamations sur les bancs des groupes SRC et écologiste.) Une ballerine ! Les forces de l’ordre de M. Valls interpellent des jeunes filles de France qui portent des ballerines ! (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.) Et vous êtes fiers de ce que vous faites. Mais vous n’avez plus connaissance du terrain ! Sortez un peu de cet hémicycle, brisez l’encerclement que M. Valls est en train de nous imposer !



M. Thomas Thévenoud. C’est ridicule !

M. Philippe Meunier. Voyez ces jeunes : vous constaterez que ce ne sont ni des nervis d’extrême droite ni des nervis d’extrême gauche, mais simplement des Français. Et, comme l’a dit M. Dhuicq, cela pourrait être aussi vos enfants ! (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

M. Henri Emmanuelli. Rendez sa chaussure à la dame à qui elle appartient !

……………./

Fin de l’extrait
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Encore une fois vous remarquerez la relative  légèreté des  exclamations  du député  PS Henri Emmanuelli?  qui passe le plus clair de son temps à invectiver  de son banc les députés de l’opposition,  en ce faisant il répète souvent la même chose et emploie les mêmes termes à différentes occasions, , assez insolite du reste et moins violent  par rapport  à ce que disent ses collègues socialistes et de gauche.

 J’ai observé  au cours de différentes séances sa tactique,  il  insiste  et persiste surtout quand il s’agit de députés masculins,  j’ai constaté   que lorsqu’il se fait remoucher par une députée  il se tait et se tasse sur son banc, par exemple  Madame Laure de la  Raudière,  une députée UMP,  toute fine et toute menue pourtant,  a  l’art  de s’imposer et  de le faire taire en deux mots, je ne sais pas si elle l’intimide ou lui fait peur, mais en tout cas on peut dire  que Madame de la Raudière  sait se faire respecter.
 
Mais encore je vois dans l'attitude de Monsieur Emmanuelli cette empreigne profonde qui résiste à tout, ce respect de la femme que les mères traditionnelles  savent imposer à leur fils, pour les femmes qui méritent de l'être.
 

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