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20 avril 2013

Assemblée Nationale (comptes rendus et vidéos des séances sur le mariage pour tous - deuxième lecture)

Éditorial de lucienne magalie pons




Au sujet de l'incident qui s'est passé hier dans la nuit  du 17 au 18 Avril en séance à l'Assemblée Nationale, Claude Bartolone le Président de l'Assemblée Nationale a précisé lui même que dès qu'un incident se produit à l'instant même les cameras et le son sont coupés. Nous n'avons donc pas nous le public d'image complète de l'incident. Par ailleurs dans le compte rendu que l'ont peut lire sur le Site de l'Assemblée nationale aucune description précise de l'incident ne figure , après la suspension de séance qui a suivi des députés sont intervenus c'est au travers de leurs déclarations que nous avons des indications qui nous permettent d'avoir un "aperçu" de l'incident, je dis bien un "aperçu", bien entendu les députés socialistes et de gauche ont eu leur version, et les députés de l'UMP ont eu la leur, c'est au travers de ces interventions en séance mais aussi ensuite au travers des déclarations des uns et des autres en dehors de la séance que les médias ont relaté l'incident et largement commenté selon leur chapelle. 


Ce que je déplore c'est que cette affaire se réglera entre le Président de l'Assemblée Nationale et les Présidents de Groupe et que nous ne saurons jamais ce qui s'est exactement passé ni en image, ni en compte rendu officiel et je trouve ceci inadmissible et inacceptable à un moment où le Pouvoir exécutif , le Ps et toute la classe politique réclament la transparence à divers titres, nous sommes , nous le public,  privés d’image complète,  donc  désinformés, nous n'y trouvons pas notre compte.

ooOoo


J'ai vu toutes les séances et lu tous les comptes rendus, les députés de gauche n'ont eu de cesse pendant trois jours de ne pas participer au débat , et plus grave  de ricaner, de rire, de se moquer, d'interrompre par des insultes et invectives les députés UMP qui défendaient admirablement leur amendements très sérieusement avec des arguments  juridiques, il arrive un moment où  ces insultes accumulées, ces défauts de réponses ou des réponses  biaisées, approximatives et accusatrices font monter le ton jusqu’à l’incident,  ce qui s'est  finalement produit dans la nuit du 17 au 18 Avril.

Voici comment se déroulent les séances :

Les uns  députés socialistes  sont  radicalement pour ce projet  en bloc sans nuances, pas pour ne pas allonger les débats ils n’utilisent pas leur temps de paroles, ils ne participent pas au débat,  ils sont pressés, il veulent en finir au plus vite pour arriver au vote final fixé au Mardi  23 Avril,  et de leurs bancs le plus souvent ils jettent des invectives et des insultes péjoratives au député de l’opposition qui défend son amendement, ont les voit aussi rire et se moquer.


Les autres députés UMP et de l’UNI dont le temps de parole est limité défendent leurs amendements avec une rigueur juridique indéniable, la gauche ne les entend pas, plus exactement ne veut pas les entendre, la gauche s’enferme dans son attitude avec un certain mépris pour l’opposition, tous les amendements sont rejetés systématiquement, mécaniquement


Ce sont ci-dessus des causes  déjà suffisantes pour déclencher des incidents en séance , mais en plus il y a la pression  exercées sur les députés par les  séances trop longues et épuisantes qui leur sont imposées  pour satisfaire   l'accélération du calendrier  décidé par le gouvernement, qui a avancé  en Avril les dates de  l’examen du projet de loi   à l’Assemblée Nationale  en vue de faire voter la loi le Mardi 23 Avril,  alors que l' examen  du projet de loi qui avait été prévu initialement  pour la  fin du mois de Mai, en vue de faire voter la loi  le Mardi 23 Avril, 2013».




Mais encore il y a surtout entre autre   que  l’opposition    regrette  et a contestée l'accélération du calendrier décidé par le gouvernement dans laquelle elle voit d’une part  des risques d’une confrontation avec les Français, et d’autre part un mépris  total de l’exécutif pour l’Assemblée Nationale,  et dans la presse il a même été question « d’un holdup up » législatif.



Christian Jacob, le Chef du Groupe UMP à l’Assemblée,  lors de l’annonce de l’accélération du calendrier décidé par le Gouvernement avait  déjà prévenu  notamment  François Hollande  et la gauche  contre le "risque d'une confrontation violente avec les Français",  en soulignant  que «  le calendrier parlementaire est bouleversé dans des conditions inacceptables qui témoignent d'un mépris total pour l'Assemblée nationale".



Pour en revenir à l’incident  qui s’est produit dans la nuit du 17 au 18 Avril,  il a été déclenché par un fonctionnaire du Ministère de la Justice qui se tenait assis derrière Madame la Ministre Taubira , qui s’est mis « à rire  aux éclats « selon l’UMP, « soupiré », au moment où un Député UMP parfaitement respectable  parlait du  rassemblement contre le mariage pour tous, et de  la veillée organisée sur l'esplanade des Invalides, à deux pas de l'Assemblée,  en indiquant   un déploiement de CRS démesuré   alors que les militants avaient une attitude silencieuse, et en racontant  avoir vu un jeune homme "frappé à la gorge", secouru par le député UMP Nicolas Dhuicq, et une "jeune fille à lunettes traînée par des CRS"




Excédés par cette  nouvelle "provocation"  du fonctionnaire  du Ministère de la Justice (non parlementaire),  certains députés UMP l’ont désigné du doigt   pour protester,  certains autres sont descendus vers lui , qui se trouvait assis derrière la Ministre Taubira,  et ce qui s’est passé après vraiment nous n’avons pu le voir,  Claude Bartoloné le Président de l’Assemblée Nationale a immédiatement suspendu la séance et  l’image et le son ont été coupés instantanément,.



 Et ce n’est  donc qu’au travers des articles de presse ou des informations audio-visuels  que nous  pouvons connaître relativement l’incident, d’après les médias lorsque les députés UMP sont arrivés en quelques secondes  au banc des ministres, le ministre   Alain Vidalies  et les huissiers  se sont interposés, il y  aurait eu immédiatement une bousculade,  le ton a  monté, des cris , des vociférations,   sont poussés, la Ministre  Taubira se serait réfugiée  ou aurait été conduite dans les hauteurs de l’hémicycle, selon un député Ps  rapporté par la presse « quelques coup de poings sont partis »  etc…, etc …



Pouvons-nous penser qu’il y a  eu une part d’interprétation médiatique, en plus ou en moins, ou par défaut ou  par excès ? 



C’est cette marge d’improvisation médiatique  qui nous gêne,  parce que c’est la porte ouverte à toutes  sortes d’exagérations   médiatiques qui risqueront encore d’enclencher des polémiques,  de jeter de l’huile sur le feu, de lancer des accusations et des démentis 


Les vidéos et images qui   circulent  sur les chaînes et sur  le web sont « coupées » donc  incomplètes, le compte rendu qui figure sur le Site de l’Assemblée  est « lessivé » , sommes nous encore dans un pays de liberté d'expression  et d’information ?


Comme il n’existe pas de vidéo de l'ensemble de la séquence , que  l’incident n’y figure pas, l’image et  le son  ayant été coupé dès l’annonce de  la suspension de séance par Claude Bartolone  alors que les députés se dirigeaient  vers le banc des ministres,  nous n’avons rien vu  de plus,  les vidéos et images qui   circulent  sur les chaînes et sur  le web sont « coupées » donc  incomplètes, le compte rendu qui figure sur le Site de l’Assemblée  est « lessivé » , sommes nous encore dans un pays de liberté d'expression  et d’information ?


Ce n’est pas la première fois qu’il y a des incidents en séance, nous l’avons déjà indiqué dans certains de nos éditoriaux, mais encore une fois je regrette de ne pouvoir voir en vidéo l'incident dans toute son intégralité.
Ce que je déplore c'est que cette affaire se réglera entre le Président de l'Assemblée Nationale et les Présidents de Groupe à huis clos et que nous ne saurons jamais, ni vous ni moi, qui n’étions pas présents sur lieux dans l’hémicycle, ce qui s'est exactement passé. 


Nous ne saurons pas si le fonctionnaire riait aux éclats, ou  s’il soupirait seulement , en principe un soupir n’attire pas l’attention, passons,  nous ne saurons pas qui a reçu un coup de point dans la bousculade,…,  mais là n’est pas le plus important l’important, le regrettable, le plus insultant pour  nous le public c’est que l’on nous refuse le droit à l’image et au son  sur cet incident, et que pour notre information on nous revoit aux interprétations de la presse  et aux polémiques et ainsi on nous manque de respect.


Je trouve ceci inadmissible et inacceptable à un moment où le Pouvoir exécutif, le Ps et toute la classe politique réclament la transparence à divers titres, que nous soyons nous le  public privés de l’exactitude des faits. 


Pour conclure sans vouloir entrer  dans un système de critique systématique, il arrive aussi  parfois en séance aussi des moments où les députés se montrent calmes dans leurs  échanges et discussions,  c’est toujours ça de gagné pour les téléspectateurs, mais hélàs !, mais  ça ne présage jamais rien de bon, ça ne dure jamais bien longtemps, il s’agit d’un calme sournois qui précède la tempête.  Et Vlan ! Ça redémarre. 


J’en ai assez dit et je crois que le mieux pour ceux qui en ont la patience, comme je me suis obligée à l’avoir,  c’est de prendre connaissance ci-dessous  des comptes rendus et des vidéos :





jeudi 18 avril 2013

1ère séance (221e) - Développer le sommaire

2ème séance (222e) - Développer le sommaire

3ème séance (223e) - Développer le sommaire

mercredi 17 avril 2013

1ère séance (219e) - Développer le sommaire

2ème séance (220e) - Développer le sommaire

mardi 16 avril 2013

Séance unique (218e) - Développer le sommaire






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