Au sujet de l'incident qui s'est
passé hier dans la nuit du 17 au 18
Avril en séance à l'Assemblée Nationale, Claude Bartolone le Président de
l'Assemblée Nationale a précisé lui même que dès qu'un incident se produit à
l'instant même les cameras et le son sont coupés. Nous n'avons donc pas nous le
public d'image complète de l'incident. Par ailleurs dans le compte rendu que
l'ont peut lire sur le Site de l'Assemblée nationale aucune description précise
de l'incident ne figure , après la suspension de séance qui a suivi des députés
sont intervenus c'est au travers de leurs déclarations que nous avons des
indications qui nous permettent d'avoir un "aperçu" de l'incident, je
dis bien un "aperçu", bien entendu les députés socialistes et de
gauche ont eu leur version, et les députés de l'UMP ont eu la leur, c'est au
travers de ces interventions en séance mais aussi ensuite au travers des
déclarations des uns et des autres en dehors de la séance que les médias ont
relaté l'incident et largement commenté selon leur chapelle.
Ce que je déplore c'est que cette
affaire se réglera entre le Président de l'Assemblée Nationale et les
Présidents de Groupe et que nous ne saurons jamais ce qui s'est exactement
passé ni en image, ni en compte rendu officiel et je trouve ceci inadmissible
et inacceptable à un moment où le Pouvoir exécutif , le Ps et toute la classe
politique réclament la transparence à divers titres, nous sommes , nous le public,
privés d’image complète, donc désinformés, nous n'y trouvons pas notre compte.
ooOoo
J'ai vu toutes les séances et lu tous les
comptes rendus, les députés de gauche n'ont eu de cesse pendant trois jours de ne pas participer au débat , et
plus grave de ricaner, de rire, de se
moquer, d'interrompre par des insultes et invectives les députés UMP qui
défendaient admirablement leur amendements très sérieusement avec des arguments juridiques, il arrive un moment où ces insultes accumulées, ces défauts de
réponses ou des réponses biaisées, approximatives et accusatrices font monter le ton jusqu’à
l’incident, ce qui s'est finalement produit dans la nuit du 17 au 18
Avril.
Voici comment se déroulent les
séances :
Les uns députés socialistes sont radicalement pour ce projet en bloc sans nuances, pas pour ne pas allonger
les débats ils n’utilisent pas leur temps de paroles, ils ne participent pas au
débat, ils sont pressés, il veulent en
finir au plus vite pour arriver au vote final fixé au Mardi 23 Avril, et de leurs bancs le plus souvent ils jettent
des invectives et des insultes péjoratives au député de l’opposition qui défend
son amendement, ont les voit aussi rire et se moquer.
Les autres députés UMP et de l’UNI dont
le temps de parole est limité défendent
leurs amendements avec une rigueur juridique indéniable, la gauche ne les
entend pas, plus exactement ne veut pas les entendre, la gauche s’enferme dans
son attitude avec un certain mépris pour l’opposition, tous les amendements
sont rejetés systématiquement, mécaniquement
Ce sont ci-dessus des causes déjà suffisantes pour déclencher des incidents
en séance , mais en plus il y a la pression exercées sur les députés par les séances trop longues et épuisantes qui leur
sont imposées pour satisfaire l'accélération
du calendrier décidé par le
gouvernement, qui a avancé en Avril les
dates de l’examen du projet de loi à l’Assemblée Nationale en vue de faire voter la loi le Mardi 23 Avril, alors que l' examen du projet de loi qui avait été prévu initialement pour la fin
du mois de Mai, en vue de faire voter la loi
le Mardi 23 Avril, 2013».
Mais encore il y a surtout entre autre que l’opposition regrette et a contestée l'accélération du calendrier
décidé par le gouvernement dans laquelle elle voit d’une part des risques d’une confrontation avec les
Français, et d’autre part un mépris total
de l’exécutif pour l’Assemblée Nationale, et dans la presse il a même été question « d’un
holdup up » législatif.
Christian Jacob, le Chef du Groupe UMP à l’Assemblée, lors de l’annonce de l’accélération du
calendrier décidé par le Gouvernement avait déjà prévenu notamment François Hollande et la gauche contre
le "risque
d'une confrontation violente avec les Français", en soulignant
que « le
calendrier parlementaire est bouleversé dans des conditions inacceptables qui
témoignent d'un mépris total pour l'Assemblée nationale".
Pour en revenir à
l’incident qui s’est produit dans la
nuit du 17 au 18 Avril, il a été
déclenché par un fonctionnaire du Ministère de la Justice qui se tenait assis derrière
Madame la Ministre Taubira , qui s’est mis « à rire aux éclats « selon l’UMP, « soupiré »,
au moment où un Député UMP parfaitement respectable parlait du rassemblement contre le mariage pour tous, et
de la veillée organisée sur l'esplanade
des Invalides, à deux pas de l'Assemblée,
en indiquant un déploiement de
CRS démesuré alors que les militants
avaient une attitude silencieuse, et en racontant avoir vu un jeune homme
"frappé à la gorge", secouru par le député UMP Nicolas Dhuicq,
et une "jeune fille à lunettes traînée par des CRS".
Excédés par
cette nouvelle "provocation" du fonctionnaire du Ministère de la Justice (non parlementaire), certains députés UMP l’ont désigné du doigt pour
protester, certains autres sont
descendus vers lui , qui se trouvait assis derrière la Ministre Taubira, et ce qui s’est passé après vraiment nous n’avons
pu le voir, Claude Bartoloné le
Président de l’Assemblée Nationale a immédiatement suspendu la séance et l’image et le son ont été coupés
instantanément,.
Et ce n’est donc qu’au travers des articles de presse ou
des informations audio-visuels que nous pouvons connaître relativement l’incident, d’après
les médias lorsque les députés UMP sont arrivés en quelques secondes au banc des ministres, le ministre Alain
Vidalies et les huissiers se sont interposés, il y aurait eu immédiatement une bousculade, le ton a monté, des cris , des vociférations, sont poussés, la Ministre Taubira se serait réfugiée ou aurait été conduite dans les hauteurs de l’hémicycle,
selon un député Ps rapporté par la
presse « quelques coup de poings sont partis » etc…, etc …
Pouvons-nous
penser qu’il y a eu une part
d’interprétation médiatique, en plus ou en moins, ou par défaut ou par excès ?
C’est cette marge
d’improvisation médiatique qui nous
gêne, parce que c’est la porte ouverte à
toutes sortes d’exagérations médiatiques qui risqueront encore d’enclencher
des polémiques, de jeter de l’huile sur
le feu, de lancer des accusations et des démentis
Les vidéos et images qui circulent
sur les chaînes et sur le web
sont « coupées » donc incomplètes,
le compte rendu qui figure sur le Site de l’Assemblée est « lessivé » , sommes nous
encore dans un pays de liberté d'expression
et d’information ?
Comme il n’existe pas de vidéo de l'ensemble de la
séquence , que l’incident n’y figure
pas, l’image et le son ayant été coupé dès l’annonce de la suspension de séance par Claude
Bartolone alors que les députés se dirigeaient
vers le banc des ministres, nous n’avons rien vu de plus, les vidéos et images qui circulent
sur les chaînes et sur le web
sont « coupées » donc incomplètes,
le compte rendu qui figure sur le Site de l’Assemblée est « lessivé » , sommes nous
encore dans un pays de liberté d'expression
et d’information ?
Ce n’est pas la première fois qu’il
y a des incidents en séance, nous l’avons déjà indiqué dans certains de nos
éditoriaux, mais encore une fois je regrette de ne pouvoir voir en vidéo
l'incident dans toute son intégralité.
Ce que je déplore c'est que cette
affaire se réglera entre le Président de l'Assemblée Nationale et les
Présidents de Groupe à huis clos et que nous ne saurons jamais, ni vous ni moi,
qui n’étions pas présents sur lieux dans l’hémicycle, ce qui s'est exactement
passé.
Nous ne saurons pas si le
fonctionnaire riait aux éclats, ou s’il
soupirait seulement , en principe un soupir n’attire pas l’attention, passons, nous ne saurons pas qui a reçu un coup de
point dans la bousculade,…, mais là n’est
pas le plus important l’important, le regrettable, le plus insultant pour nous le public c’est que l’on nous refuse le
droit à l’image et au son sur cet
incident, et que pour notre information on nous revoit aux interprétations de
la presse et aux polémiques et ainsi on
nous manque de respect.
Je trouve ceci inadmissible et
inacceptable à un moment où le Pouvoir exécutif, le Ps et toute la classe
politique réclament la transparence à divers titres, que nous soyons nous le public privés de l’exactitude des faits.
Pour conclure sans vouloir entrer dans un système de critique systématique, il
arrive aussi parfois en séance aussi des
moments où les députés se montrent calmes dans leurs échanges et discussions, c’est toujours ça de gagné pour les téléspectateurs,
mais hélàs !, mais ça ne présage
jamais rien de bon, ça ne dure jamais bien longtemps, il s’agit d’un calme
sournois qui précède la tempête. Et Vlan !
Ça redémarre.
J’en
ai assez dit et je crois que le mieux pour ceux qui en ont la patience, comme
je me suis obligée à l’avoir, c’est de
prendre connaissance ci-dessous des comptes rendus et des vidéos :
jeudi 18 avril 2013 |
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1ère séance (221e) - Développer le sommaire |
2ème séance (222e) - Développer le sommaire |
3ème séance (223e) - Développer le sommaire |
mercredi 17 avril 2013 |
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1ère séance (219e) - Développer le sommaire |
2ème séance (220e) - Développer le sommaire |
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mardi 16 avril 2013 |
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Séance unique (218e) - Développer le sommaireQuestions au GouvernementFixation de l’ordre du jourInfrastructures et services de transportsÉlection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modification du calendrier électoralÉlection des conseillers municipaux, des conseillers intercommunaux et des conseillers départementauxOrdre du jour de la prochaine séance |
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