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26 novembre 2009

Vaccination et grippe H1N1 : où en sommes nous ?


article de lucienne magalie pons

Point sur la grippe H1N1

Ou en sommes-nous ?

Alors que certains médias notent que la campagne de vaccination ne connaît pas le succès attendu, d’autres au contraire prétendent qu’elle atteint des sommets, et d’autres encore soulignent les insuffisances de moyens techniques et médicaux dans certains centres pour répondre à la demande des patients.


Des personnalités trouvent exagéré la commande de 90.000.000 de doses, d’autres personnalités la trouve justifiée, enfin bref nous sommes pour ainsi dire informés contradictoirement par les uns et les autres, à tel point que le résultat est que nous pouvons nous considérer comme désinformés sur les points essentiels.


La Ministre de la Santé fait état de 200.000 cas de grippe (environ) , alors que des groupes d’observations font ressortir d’autres « estimations ».


Au sujet des cas annoncés nous ne savons pas s’ils ressortent de simples diagnostics médicaux ou s’ils résultent d’analyses médicales pratiquées sur les patients.


D’après les estimations du réseau GROG (un nom prédestiné !), - sigle des groupes régionaux d’observation de la grippe - , 2 726 000 personnes ont été infectées en France depuis Août, et l’on noterait une accentuation de l’épidémie, puisque les cas relevées en France métropolitaine la semaine dernière s’élèveraient à environ 712 000 cas, contre 410 000 la semaine d’avant.


Un autre réseau « Sentinelles-Inserm », estime à 1.782.000 le nombre de gens « touchés » que la grippe a conduit à consulter leur généraliste, en onze semaines d'épidémie. Ce réseau ne prend en compte que les cas avec fièvre d’apparition brutale dépassant 39 degrés.


La semaine dernière, ce réseau estimait à 693 cas pour 100.000 habitants le nombre de cas de grippe vus en médecine générale.


On nous a informés aussi la veille du début de la vaccination dans les collèges et lycée, et une semaine avant qu’elle ne débute dans le primaire, que la moitié des cas constatés concernaient des patients de moins de 13 ans.

D’après les autorités médicales, pour les moins de 10 ans, voire les moins de 18 ans, deux doses resteraient nécessaires voir indispensables, et pour les adultes, le plus urgent serait de faire la première dose afin de contrer la phase épidémique et de s'en prémunir, la deuxième dose pouvant être espacée de « plusieurs mois » selon certains, ou bien selon d’autres de « trois semaines » seulement.


La fréquentation des centres de vaccination, après avoir bondi, se stabiliserait actuellement à 65.000 personnes par jour..


Un avis de l'agence européenne du médicament estime qu'une seule dose de vaccin peut suffire pour les personnes de plus de 10 ans, mais il comporte des réserves et le gouvernement a demandé des précisions à l'Afssaps (*) (avant de rependre à son compte cette estimation ?)


Comme on le voit nous ne sommes pas privés d’informations, mais elles sont très contradictoires, et il est bien difficile d’avoir une vision juste sur cette épidémie.


Entre les annonces du Gouvernement, les estimations des uns et des autres, les préconisations médicales des uns et des autres, et les cas annoncés dont on ne sait s’ils résultent de simples diagnostics ou de résultats d’analyses effectués sur les patients, nous baignons dans un flou politiquement et scientifiquement orchestrés qui nous fait penser qu’on nous mènent en bateau, pour nous décider à aller à la vaccination en masse comme à l’abattoir.

Enfin dans certains Etablissement publics(je ne citerai aucun nom mais je donnerai une indication qui vous mettra sur la piste : réseau de transport collectif national) une annonce diffusée par haut parleur plusieurs fois par heure invite les personnes atteintes de douleurs, de courbatures, de vomissements et d’une fièvre supérieure à 38 degrés d’appeler leur médecin pour être prise en charge en urgence, et de n’appeler le 15 qu’en cas d’urgence !


Cette annonce est d’un comique à faire pleurer ! Les premiers symptômes énoncés sont à mon avis assez sérieux et graves pour justifier une urgence immédiate en hôpital, plus efficace que celle que peut assurer un médecin référent.


Enfin je suis peut-être un peu trop critique, mais cette affaire de pandémie et de vaccination, qui tient les populations en haleine depuis plusieurs mois, sous une profusion d’informations contradictoires diffusée dans un flou d’appréciations diverses , parfaitement programmée en ce qui concerne les étapes de sa campagne de vaccination, assortie au bon moment de statistiques de cas « estimés » au fur et à mesure qu’avance le « smilbick », me parait parfaitement orchestrée pour mener les moutons de panurge à se faire vacciner pour écouler au profit des labos pharmaceutique 90.000.000 de doses de vaccins , une panacée financière à ne pas négliger !


Se faire vacciner ou pas : la décision appartient à chaque individu


Que faut-il en penser ? Que faut-il craindre ?


Je ne citerai, parmi d’autres, qu’un exemple des incidents graves qui peuvent survenir à la suite d’une vaccination :

L’effet des vaccins avec adjuvant n’est pas connu chez les femmes enceintes et les enfants et il est recommandé d’utiliser pour ces patients des vaccins n’en contenant pas


Une jeune femme enceinte de 38 semaines (8 mois et demi) qui avait reçu une dose de vaccin contenant des adjuvants (Pandemix du laboratoire GlaxoSmithKline) a perdu son bébé deux jours après sa vaccination.


L’Afssaps a été chargé d’étudier la question mais en attendant le résultat d’examens en cours, cet organisme a indiqué :


« « …. « ……rien n'empêche une femme enceinte de se faire vacciner avec un vaccin adjuvanté. C'est d'ailleurs le cas par exemple en Suède, note Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de l'Afssaps. On applique un principe de précaution mais le médecin pouvait décider si, au vu des risques, il était préférable de vacciner sans attendre qu'un vaccin sans adjuvant soit disponible.»


« Dans un premier temps, la patiente a présenté «des symptômes post-vaccinaux classiques», explique de son côté Jean Marimbert, directeur général de l'Afssaps. «Deux jours après la vaccination, elle a eu de fortes contractions» et les médecins se sont aperçu que le cœur du fœtus ne battait plus "


« Jean Marimbert a indiqué qu'il y avait chaque année plus de 3.000 morts in utero avec de nombreuses causes possibles comme hypertension artérielle, infection ou diabète et que 30 % des cas restaient inexpliqués. Mais, si aucune «donnée ne permet à l'heure actuelle de relier la vaccination à l'avortement», des examens complémentaires sont en cours. »

ooOoo

Note : l’Afssaps a rappelé dans son communiqué au sujet de la jeune femme : « rien n’empêche une femme enceinte de se faire vacciner avec un vaccin adjuvanté … et au sujet du médecin … « on applique un principe de précaution, mais le médecin pouvait décider si au vu des risques il était préférable de vacciner sans attendre qu’un vaccin sans adjuvant soit disponible »


Rappelons que l’effet des vaccins avec adjuvant n’est pas connu chez les femmes enceintes et les enfants et que « les textes » recommandent dans ces cas d’utiliser pour des vaccins n’en contenant pas et qu’en définitive l’Afssaps souligne l’importance de la décision personnelle de la patiente, et de la décision médicale du médecin , ce qui revient à dire qu’il y a une prise de risque dont se dédouane les autorités médicales officielles, et ses organismes de vigilances, ce qui à mon sens n’est pas logique face au pilonnage journalier gouvernemental d’appel à la vaccination .


Il y a des « Ponce Pilate « dans ce domaine


ooOoo


Pour rappel : la Mission de l’Afssaps

(*) Note sur l’Afssaps

Le législateur a confié à l'Afssaps la mise en œuvre des vigilances des produits à finalité sanitaire destinés à l'homme et des produits à finalité cosmétique (article L. 5311-2 du code de la santé publique) ainsi que les produits de tatouage.

Il s'agit de la pharmacovigilance, de la pharmacodépendance, de l'hémovigilance, de la biovigilance, de la réactovigilance, de la matériovigilance, de la cosmétovigilance et de la vigilance des produits de tatouages.

Au total, l’Afssaps a donc la charge de 8 vigilances différentes.

Les vigilances sanitaires des produits de santé contribuent largement au dispositif de sécurité sanitaire. Elles ont pour mission d’assurer la surveillance et l’évaluation des incidents et effets indésirables ou des risques d’incidents ou d'effets indésirables mettant en cause un produit de santé et de prendre toute mesure afin d’éviter qu’ils ne se reproduisent. Bien que leurs structures et leurs modes de fonctionnement soient différents, ces vigilances ont convergé dans leurs approches. Toutes concourent au même objectif : assurer la sécurité d'emploi du produit dans le cadre de son utilisation et in fine renforcer la sécurité du patient ou de l'utilisateur.

Aussi, en raison de cette finalité commune, le directeur général de l'Afssaps a souhaité mettre en place une coordination des vigilances en août 1999 avec la création du comité de coordination des vigilances sanitaires des produits de santé. Ce comité tend à améliorer la cohérence des différents systèmes y compris ceux qui concernent des produits hors du champ de compétence de l’Afssaps et à obtenir une vision transversale sur les dossiers de vigilance complexes concernant plusieurs produits de santé.

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