Rama Yade censuré abusivement par
Les reproches de Nadine Morano à l’adresse de Rama Yade se complétaient par un catégorique « On se tait ou on s’en va »
Frédérique Lefebvre qui sort sa mitraille sur tout ceux qui secoue le joug pesant de la « solidarité gouvernementale, véritable censure dictatoriale, a désavoué lundi Rama Yade, il a estimé qu’elle va « au-delà de la ligne »… en ajoutant « Là je pense qu’elle a eu tort, sur un sujet, s’il a été arbitré d’en remettre une louche »
Ces reproches et critiques formulées impérativement par Morano et vulgairement par Lefebvre, à l’adresse de Rama Yade dénotent bien que « la solidarité gouvernementale » à ses chefs capos , volontaires ou désignés, qui censurent impitoyablement l’expression libre de leurs collègues, et Madame Morano s’est autorisé en plus à désigner la porte à sa collègue : "On se tait ou on s’en va »
De quel droit agissent-ils ainsi, leur feuille de route ou de mission, de ministre ou de porte parole, leur aurait-elle assignée un droit de censure, de coercition verbale, de Mère et Père fouettards, sur leurs collègues du Gouvernement ?
On aimerait bien le savoir.
Madame Rama Yade qui plane en électron libre et c’est son droit, sur les exigences sordides de la solidarité gouvernementale, qui n’est autre qu’une censure dictatoriale imposé aux Ministres sous peine de sanctions et d’exclusions, connaît certainement le proverbe « La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe », et c’est avec une remarquable aisance qu’elle a marqué honorablement ses distances, en refusant de répondre directement à à ses deux "censeurs", en répondant publiquement sur RMC :
"En politique on ne répond pas en descendant à ce niveau-là. J'ai une haute idée de la politique et ce n'est pas celle-là", a déclaré en guise de réponse Rama Yade sur RMC, à propos des critiques de Mme Morano. Cette dernière lui avait rappelé qu'"on se tait ou on s'en va", après le désaccord exprimé par Mme Yade à propos de l'amendement parlementaire voté, avec l'aval du gouvernement, sur la suppression d'avantages fiscaux à des sportifs de haut niveau.
ndlr : "En politique on ne répond pas en descendant à ce niveau-là".... et toc en plein dans les dents de ses censeurs !
A-t-elle été blessée par les propos de sa collègue ?
"Pas du tout. Non, il en faut plus. Je dis simplement que répondre ce serait descendre à un niveau très bas et je ne le veux pas", a répliqué Mme Yade, dont la liberté d’expression chatouille désagréablement les oreilles de la majorité et de leurs censeurs implicitement missionnés.
ndlr : "ce serait descendre à un niveau très bas" : et toc un direct bien appliqué en plein de la tronche de ses censeurs !
Madame Rama Yade, Secrétaire d'Etat chargé des sports , vient de démontrer son sang froid et sa maîtrise médiatique en étalant à leur" très bas niveau" ses détracteurs en deux temps trois mouvements, On est sportive où on l'est pas ! En plus quand on dispose d'une Cote de popularité on peut se permettre de le montrer.
Sondage : La encore les croassements de ses collègues n’ont pas atteint la performance de la blanche colombe qui se tient au sommet de la cote de popularité des politiques en vue :
Source : sondage BVA, réalisé par téléphone les 23 et 24 Octobre 2009, pour l’Express-Orange-France Inter, réalisé au mois d’octobre 2009, auprès d’un échantillon national représentatif de 968 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas).
Rama Yade : La secrétaire d’Etat aux Sports Rama Yade reste la première personnalité politique du classement à 53%.
Elle précède :
Strauss Kahn : Elle précède le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn (PS) 49%
Delanoë : elle précède le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë 46%
Frédéric Mitterrand :Le ministre de
A la question quelle personnalité souhaitez-vous voir acquérir «davantage d’influence dans la vie politique française ? », la plus forte chute est enregistrée par Frédéric Mitterrand, qui passe ainsi de 48% à 33%.
Nicolas Sarkozy : Le taux de mauvaises opinions concernant le président Nicolas Sarkozy progresse de cinq points à 54% .
La popularité du président de
50% des personnes sondées estiment que le chef de l’Etat remplit «plutôt mal» sa fonction depuis son élection en mai 2007
François Bayrou : le président du MoDem François Bayrou avec +3 points à 37%
Ségolène Royal : la présidente PS de Poitou-Charentes Ségolène Royal dont la popularité enregistre +5 points à 35%.
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