Comme nous le pensions, le duo" choisi " plus exactement imposé, ne fait pas l'unanimité :
- la Pologne s'estime perdante
- pour les Tchèques "un gros calcul politique" se cache derrière cette nomination
- pour la Suède un peu mitigée dans ses appréciations "l'UE a laissé passer une chance historique"
- la Belgique elle même en rapportant la nomination de son premier ministre Herman Van Rompuy tout en se félicitant de ce choix, estime : "Le président permanent constitue un jalon dans un lent processus de formation d'une identité européenne. Les périodes pendant lesquelles l'Union européenne pouvait avancer avec des bottes de sept lieues … sont déjà assez loin derrière nous. L'élargissement à 27 Etats membres nécessite une autre dynamique pour laquelle il faut davantage compter en générations qu'en années. … Herman Van Rompuy n'est pas un superman, mais il n'est pas non plus une lavette. Il est en mesure de tirer le meilleur d'une situation désespérément complexe, même si c'est peu si l'on considère le contenu. Il peut vivre avec ces possibilités limitées." (20.11.2009)
Si l'on ajoute la troïka permanente Baroso, Sarkozy et Merkel, on peut dire que l'UE va aller comme par le passé à un rythme personnalisé dans chacun des états dominants, que les petits états ne pourront se faire entendre et que le Traité de Lisbonne va se traiter comme un dossier classé sur le rayon des archives de l'UE, sauf à le brandir de temps en temps pour justifier les décisions qui privilégieront les pays dominants.
Pour certains médias Français "
"Herman Van Rompuy ne brusquera pas ses partenaires européens"
Si l'on reprend l'appréciation Belge et que l'on fait une composition avec l'appréciation des médias Français on peut être sur et certain que le Président du Conseil de l'UE n'est ni un superman ni une lavette , qu'il est mesure de tirer le meilleur d'une situation désespérément complexe (sic) ... et qu'il peut vivre avec ces possibilités limités " ..... en ne brusquant pas ses partenaires européens" !
En fait une mission tout à fait significative : Laisser flotter l'Iceberg et surtout ne pas faire de vagues !
En fait une mission tout à fait significative : Laisser flotter l'Iceberg et surtout ne pas faire de vagues !
Quelques réactions :
REVUE DE PRESSE EURO /TOPICS
Revue de presse européenne du 20/11/2009
À LA UNE
Un nouveau duo dirigeant en Europe
Les chefs de gouvernement de l'UE se sont entendus hier lors de leur sommet extraordinaire à Bruxelles : le Premier ministre belge, Herman Van Rompuy, devient le premier président permanent du Conseil de l'UE et la commissaire britannique en charge du Commerce, Catherine Ashton, la nouvelle "ministre des Affaires étrangères" de l'UE. Mais les deux politiques ne sont considérés que comme des candidats de compromis.
Rzeczpospolita - Pologne
La décision unanime de choisir Herman Van Rompuy et Catherine Ashton comme nouveaux dirigeants européens est une erreur et la Pologne est perdante dans cette affaire, écrit le quotidien conservateur Rzeczpospolita : "Le tandem franco-allemand et le lobby féministe de l'Union ont remporté une victoire. Les Britanniques eux aussi peuvent être satisfaits. La Pologne a perdu alors qu'elle s'était entre autres efforcée d'intensifier la démocratisation du processus d'intronisation du 'président' européen. Le triomphe d'Herman Van Rompuy était prévisible, mais le choix de la baronne Ashton, qui n'a jamais été même vice ministre des Affaires étrangères, est une surprise. Ces deux nominations ne présagent malheureusement rien de bon pour l'Europe. Les partisans du traité de Lisbonne étaient convaincus que celui-ci apporterait à l'Union un dirigeant dévoué corps et âme. [Mais] le président de l'Europe est un homme qui n'a rien à dire dans l'arène internationale et le ministre des Affaires étrangères une femme qui … ne dispose d'aucune expérience diplomatique." (20.11.2009)
» article intégral (lien externe, polonais)
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Tous les textes disponibles de » Marek Magierowski
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Lidové noviny - République tchèque
'Un gros calcul politique' se cache derrière le choix du président permanent du Conseil de l'UE et de la haute représentante aux Affaires étrangères et à la politique de sécurité, estime le quotidien conservateur Lidové Noviny : "Devait-on élire une personnalité significative comme [l'ex Premier ministre britannique] Tony Blair que tout le monde connaît ? Ou plutôt miser sur un homme peu connu mais flexible et apte aux compromis comme le Premier ministre belge [Herman] Van Rompuy ? Pour les trois grands de l'UE, Grande-Bretagne, France et Allemagne, la deuxième variante était préférable et il savent pourquoi. La Commission européenne, où de véritables postes clés sont encore à pourvoir, est en train d'être établie. … Ils préféreront y imposer leurs membres, qui auront certes un champ d'activités plus restreint mais seront bien plus influents." (20.11.2009)
» informations complémentaires (lien externe, tchèque)
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Aftonbladet - Suède
Avec l'élection d'Herman Van Rompuy au poste de nouveau président, l'UE a laissé passer une chance historique, mais la décision de nommer Catherine Ashton au poste de nouvelle "ministre des Affaires étrangères" est un signal positif, estime le quotidien suédois Aftonbladet : "L'Europe a préféré continuer à se parler à elle-même et non au reste du monde. … La nomination de Catherine Ashton, la commissaire européenne britannique sociale-démocrate, au poste de ministre des Affaires étrangères est en partie problématique pour les mêmes raisons. … Mais il ne faudrait pas sous-estimer le choix d'une femme à un poste élevé de l'UE. La dominance masculine est un gros problème démocratique. Il y a 26 hommes sur les 27 chefs de gouvernement. Comme l'a commenté le correspondant français de l'UE Jean Quatremer : 'cela ressemble à la version chrétienne-démocrate d'un gouvernement saoudien'." (20.11.2009)
» article intégral (lien externe, suédois)
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De Standaard - Belgique
Le nouveau président de l'UE ne doit pas être sous-estimé, estime le quotidien De Standaard : "Le président permanent constitue un jalon dans un lent processus de formation d'une identité européenne. Les périodes pendant lesquelles l'Union européenne pouvait avancer avec des bottes de sept lieues … sont déjà assez loin derrière nous. L'élargissement à 27 Etats membres nécessite une autre dynamique pour laquelle il faut davantage compter en générations qu'en années. … Herman Van Rompuy n'est pas un superman, mais il n'est pas non plus une lavette. Il est en mesure de tirer le meilleur d'une situation désespérément complexe, même si c'est peu si l'on considère le contenu. Il peut vivre avec ces possibilités limitées." (20.11.2009)
» article intégral (lien externe, néerlandais)
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"Herman Van Rompuy ne brusquera pas ses partenaires européens"
L'Express - Il y a 2 heures
Herman Van Rompuy sera le premier président du Conseil européen, et Catherine Ashton son Haut représentant pour les Affaires étrangères. Herman Van Rompuy sera le premier président du Conseil européen, et Catherine Ashton son Haut représentant pour les ...
France Soir - Reuters - Challenges - Europe1
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