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19 novembre 2009

L'UE indécise et frileuse quand aux choix de son futur Président du Conseil, n'arrive pas à se mettre d'accord

INFORMATION de lucienne magalie pons

Manifestement certains chefs des états de l'UE ne veulent pas de Monsieur Tony Blair comme Président "stable" . Comment s'en étonner ? , les dirigeants de l'UE qui se plaisent à se montrer unis sur tous les fronts et produisent à ces occasions des communiqués faisant état d'un accord parfait sur toutes les questions débattues entre eux, une fois rentrés chez eux reprennent le courant de leurs affaires comme ils l'entendent en tirant à hue et à dia pour défendre leurs intérêts nationaux, sans plus se soucier de leur belle harmonie affichée en public, en fait ils ne souhaitent pas en réalité d'un homme dont l'influence internationale les empêcheraient de tourner en rond et plus encore risquerait de leur faire de l'ombre.

Certains d'entre eux et non des moindres, qui il y a encore quelques mois soutenaient avec une parfaite hypocrisie Monsieur Blair, se sont depuis détourné de lui au fallacieux prétexte que Monsieur Tony Blair à ce poste favoriseraient les affaires de l'Angleterre et en défintive ce qui leur conviendraient c'est une pâte molle, un président potiche , qui ne les encombrerait pas, et les laisserait manoeuvrer à leur guise.

Les intentions qui sont prêtés à Monsieur Tony Blair, montrent à contrario les faiblesses de ceux qui se détournent de lui et leur défaut de maturité politique Européenne d'ensemble, dans un monde où l'UE au contraire devrait s'afficher unie, forte et puissante avec à sa tête des hommes dont le passé politique a démontré leur détermination et leur adresse.

C'est bien regrettable de voir que le char de l'UE entend cheminer en catimini dans ses contradictions et désaccords , soigneusement dissimulés sous l'apparat et les ors des rencontres organiséees en vue de montrer que tout baigne dans l'huile dans le meilleur des mondes.

Il est intéressant de prendre connaissance de la revue de presse Européenne ci-dessous, ou l'on peut apprécier différents point de vue qui s'accordent sur un point, c'est à dire celui de la nécessité d'élire et de nommer sans tarder un Président du Conseil et Ministre des Affaires étrangères politiquement fort.

Il y va de la crédibilité de l'UE, par la même du respect du Traité de Lisbonne, qui a été adopté par les 27 états membres comme un organe qui "devait sortir l'Europe de sa torpeur".


Revue de presse européenne du 19/11/2009

SOURCE EURO/TOPICS

À LA UNE
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Plus de noms que de postes européens

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE veulent choisir aujourd'hui à Bruxelles le président du Conseil européen et le haut représentant pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité. Malgré des négociations de plusieurs mois, les politiques ne sont pas parvenus à s'entendre sur deux candidats pour les postes nouvellement créés. Les dés ne sont pas jetés.

Il Sole 24 Ore - Italie
Le sommet européen d'aujourd'hui devrait enfin mettre fin à la recherche de candidats pour les nouveaux postes de l'UE, écrit le journal économique Il Sole 24 Ore : "Si … l'Europe apprenait à réagir davantage et plus rapidement à ce qui se passe dans le monde global, il n'y aurait ce soir ni doutes ni hésitations.… Après le processus d'adoption éprouvant par les 27 [Etats membres de l'UE], l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne … aurait dû donner à l'Europe un instrument pour sortir de la torpeur. … Les difficultés dans la nomination [des candidats] confirme en revanche une fois de plus qu'un traité ne suffit pas à vêtir un roi nu, qui longtemps dénué de vues sur les intérêts [européens] communs a placé les intérêts nationaux au premier plan." (19.11.2009)
» informations complémentaires (lien externe, italien)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Constitution de l´UE, » Élections, » Europe
Tous les textes disponibles de » Adriana Cerretelli

El País - Espagne
La quête d'un candidat approprié pour les postes nouvellement créés de l'UE s'est déroulée de façon opaque, critique le quotidien progressiste de gauche El País : "Ce n'est pas une décision de routine : les fonctions que les deux acteurs exerceront au final dépendront en grande partie de ceux qui les occuperont pour la première fois. Depuis des semaines, les rumeurs ont remplacé le débat transparent. Il aurait été logique de parvenir d'abord à une entente sur les revendications et de discuter ensuite des noms des hommes - ou des femmes - politiques choisis. C'est en effet l'occasion de rendre visible dans les institutions européennes une présence des femmes qui a déjà débuté dans les gouvernements nationaux." (19.11.2009)
» article intégral (lien externe, espagnol)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Élections, » Europe

The Independent - Royaume-Uni
Le quotidien The Independent estime que le problème des nouveaux postes de président de l'UE et de ministre des Affaires Etrangères vient de la différence entre leur pouvoir symbolique et la réalité politique : "L'Union européenne, ainsi que la majorité de ses défenseurs et de ses détracteurs, est tombée amoureuse des symboles voilà bien longtemps. Ils voulaient une personnalité unique pour l'Europe, une personnalité que les citoyens puissent désigner, une seule personne que le président [américain Barack] Obama puisse appeler s'il désire parler à l'Europe. Le problème avec les symboles, c'est que par définition, ils ne peuvent survivre à l'épreuve de la réalité. Ces fonctions et les actions ternes qu'elles renferment, ont du mal à refléter la grandeur de leur objectif fixé. Mais au final nous ne voulons ni d'une seule personne qui mène une politique extérieure paneuropéenne, ni d'un chef d'Etat européen. Cette volonté apparaissait déjà présomptueuse au départ. Le décalage entre symbole et réalité lui a rajouté une dimension assez inquiétante." (19.11.2009)
» article intégral (lien externe, anglais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Constitution de l´UE, » Europe
Tous les textes disponibles de » Damian Chalmers

Les Echos - France
Le nouveau président de l'UE doit être fort mais ne pas s'appeler Tony Blair, estime le quotidien Les Echos : "Il y a ... la tentation, qui semble se confirmer au fur et à mesure que l'échéance se rapproche, de désigner un président du Conseil européen sur le même modèle que celui de la Commission [européenne] : un conciliateur, ... un monsieur pas de vagues. Un anti-Tony Blair pour tout dire. Entre ses positions sur la guerre d'Irak et l'opposition pulsionnelle des Anglais à l'intégration européenne, l'ancien Premier ministre britannique cumule apparemment trop de handicaps pour lui permettre de satisfaire son vieux rêve. Ce ne doit pas être l'alibi pour mettre à sa place un second José Manuel Barroso [le président de la Commission]. ... Le traité oblige celui qui occupera le poste à inventer, en large partie, sa fonction. Ce rôle ... nécessite une certaine aura personnelle." (19.11.2009)
» article intégral (lien externe, français)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Politique Européenne, » Europe
Tous les textes disponibles de » Henri Gibier

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