Le chef de l’Etat français espérait entretenir un dialogue privilégié avec son homologue américain. Mais leur relation est marquée par une réelle distance.
Vers la fin de la campagne présidentielle de Monsieur Obama, Monsieur Sarkozy qui commençait à voir venir le vent s’efforçait de maintenir son pion sur l’échiquier des relations franco américaines et se plaisait à dire. « … « Vous avez vu le Monde, il est vaste, on peut être à deux, trois ou quatre, répétait-il. « Quand Obama sera en fonction, je le vois plutôt comme une aide que comme un problème » …
Voyez vous ça une « aide » !, une sorte de petit grouillot, peut être le confondait-il avec un Frédéric Lefebvre ou un porte dossier Elyséen.
Bref, en dépit du silence réservé de Monsieur Obama face à ses avances, Nicolas Sarkozy persistait dans son désir unilatéral d’établir en exclusivité une relation privilégié avec le futur Président des Etats-Unis, par exemple lui téléphoner comme à un copain, le rencontrer en tête à tête lors des rencontres internationales, lui infuser ses idées sur le Nouvel Ordre Mondial, le recevoir en grandes pompes et sur talonnettes, mais hélas tous ses efforts demeurent vains
Depuis qu’il est Président des Etats-Unis, Monsieur Obama s’en est tenu à le considérer qu’à sa place, honorablement certes, mais sans lui accorder de relations de copinage favorisées.
Pas moyen de le rencontrer avant le sommet de Copenhague !
Monsieur Sarkozy quelque peu déçu apparemment, mais en fait profondément affecté d’avoir perdu la position de « chouchou » qu’il tenait auprès de Georges Bush, s’est alors ingénié à le dégommer périodiquement, chaque fois qu’il en avait l’occasion, notamment lorsque le Président des Etats-Unis perdaient momentanément un peu de terrain, et tout récemment il ne manquait pas de déclarer devant quelques journalistes godillots officiant dans les « Pravda Sarkozienne » : « : « Obama est au pouvoir depuis un an et il a déjà perdu trois élections partielles. Moi, j’ai gagné deux législatives et les européennes. Qu’est-ce qu’on aurait dit si j’avais perdu ? »
Pour les proches Élyséen ils expliquaient pour couvrir cet échec de copinage : Le président américain «est froid avec tout le monde, c’est dans sa nature »
Mais il y a déjà quelques temps, un premier vrai coup de grâce leur fut asséné par la distinction accordé à Monsieur Obama, le Prix Nobel de la paix.
Cette distinction leur est restée en travers de la gorge !
« Lui accorder le prix Nobel de la paix était une erreur », a aboyé un conseiller élyséen
Deuxième coup de massue, à quelques jours de Copenhague, alors que Paris trouvait Washington peu engagé au sujet de la lutte contre le réchauffement climatique, et que certaines bonnes âmes Sarkoziennes espéraient que le président américain, accaparé par les dossiers de l'Afghanistan ou de la réforme de la santé, ne se déplacerait pas, et laisserait la « vedette » à qui vous savez, Boum bada boum
Résultat, les médias Européens estiment aujourd’hui que la venue d'Obama »relancera les chances d'un accord
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Tout aussitôt, branle bas de combat, ), Nicolas Sarkozy qui se trouvait au Brésil, sur l’invitation de son homologue brésilien Lula da Silva pour participer, dans la capitale de l’ Etat d'Amazonas (nord du Brésil), à une réunion ou devait en principe participer les huit Etats signataires du Traité de coopération de l'Amazonie (TCA) outre le Brésil, le Venezuela,
Le président français a toutefois salué le "courage" de M. Obama a fixé des objectifs de réduction des gaz à effet de serre, en précédant
On ne sait jamais ces emphases verbales pourront lui servir à l’occasion
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Pour en revenir à la réunion de Manaus au Brésil, (Brésil), Nicolas Sarkozy s'est retrouvé bien seul avec le président brésilien Lula da Silva, jeudi 26 novembre, au sommet des huit pays de l'Amazonie, censé marquer leur ralliement à la lutte contre la déforestation et le réchauffement climatique.
Le seul autre chef d'État à avoir fait le déplacement était le président du Guyana, Bharrat Jagdeo, peuplé de 800 000 habitants.
Le Vénézuélien Hugo Chavez s’était décommandé à la dernière minute, pour cause de rencontre avec le Palestinien Mahmoud Abbas.
Le dirigeant Colombien Alvaro Uribe était souffrant et par suite absent, les présidents des pays andins (Bolivie, Pérou, Equateur) n'avaient pas fait le déplacement
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Quoiqu’il en soit, les présidents français et brésilien ont cherché à rallier ces pays au texte cosignés par eux le 14 novembre dernier à Paris, qui détaille les grandes lignes minimales de l'accord que tous deux souhaitent voir adopter au sommet de Copenhague avec pour objectif final une "réduction mondiale d'au moins 50% d'ici à 2050 par rapport à 1990" des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Nicolas Sarkozy, qui se rend aujourd’hui à Trinité-et-Tobago, dans les Caraïbes, veut convaincre les pays amazoniens et ceux du Commonwealth de faire pression sur les Etats-Unis, avec toujours pour objectif final une « réduction mondiale d’au moins 50 % d’ici à 2050
Par rapport à la réunion de Manaus elle n'a pas produit l’effet spectaculaire escompté , Monsieur Sarkozy s’est ainsi fait voler la vedette par l l’Amérique et
Les Etats d'Amazonie se sont satisfait de saluer « les initiatives des gouvernements du Brésil et de
Reste à ramener à lui l’Inde et l’Afrique du Sud, , ce jour Vendredi, il doit justement déjeuner en marge du sommet du Commonwealth à Trinidad-et-Tobago, avec le premier ministre indien Manmohan Singh et rencontrer le président sud-africain Jacob Zuma.
Il est à regretter que le Président arrivera trop tard pour assister au discours de
Espérons qu’il ne lancera pas encore quelques flèches empoisonnées dont il a le secret à l’adresse des uns et des autres …
D'ici à Copenhague, M. Sarkozy tentera de rallier les autres grands bassins forestiers de la planète. Il veut recevoir à Paris le 14 décembre le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono et le 16 décembre les dirigeants des pays du bassin du Congo
Tout juste le temps pour les « premières dames » de choisir et commander en urgence leur toilette chez les grands couturiers.
1 commentaire:
Copenhague : Annulons le sommet de la dépopulation ! Par Helga Zepp LaRouche
Appel envoyé par David C. – david.cabas.over-blog.fr
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