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10 octobre 2018

Etat des lieux avant le Remaniement gouvernemental ( informations - revue de Presse )

Éditorial de lucienne magalie pons

  Hier Mardi 9 octobre  la classe politique et les médias attendaient un remaniement ministériel,  pour combler le vide, -   faute d'indications précises de l'Elysée  qui ne laissait passer aucune informations sur les intentions du Chef de l'Etat depuis la démission de Gérard Colomb, les spéculations allaient bon train, les médias citaient plusieurs noms ... d'après des sources qu'ils disaient concordantes, mais force a été de constater mardi soir que l'attente se prolongerait encore au moins jusqu'à l'issue du Conseil des Ministres qui doit se tenir ce jour  mercredi, encore plus  n'ose miser sur un remaniement .
 Celà fait 9 jours que la question est sur le gril .. au début nous avons assisté à une période  tr_s courte au cours de laquelle le gouvernement s'est efforcé de banaliser la démission de Gérard Colomb en déniant qu'il s'agisse d'une crise politique, ensuite  dans le silence de l'Elysée, les médias et la classe politique ont pris le relais en étoffant l'affaire, on parlait de remaniement ministériel très large , on avançait que  le Premier Ministre devrait donner sa démission et celle du gouvernement et qu'il serait vraisemblablement  renommer aussitôt pour proposer un nouveau gouvernement "largement renouvelé "  à Emmanuel Macron et certains précisaient que sous cette hypothèse le Premier ministre Edouard Philippe devrait faire une déclaration de politique générale devant les députés, mais après avoir évoqué cette hypothèse,  l'évènement attendu revenait à des proportions plus rétréci, toujours spéculativement, et on ne parlait plus de remaniement ministériel au sens large, maisplus modestement de "remaniement gouvernemental".

....... allaient bon train, encore attendu en vain mardi. Le remaniement du gouvernement d'Edouard Philippe est à présent guetté mercredi, jour de Conseil des ministres. Premier ministre ne fera pas de déclaration de politique générale devant les députés, y compris si le casting de son équipe devait être largement renouvelé.


Quoiqu'il en soit hier soir  mardi après 8 jours de  silence les services de l'Elysée ont indiqué que le remaniement n'aurait pas lieu dans la soirée et qu'il n’occasionnerait pas la démission du gouvernement.
Les médias ont interprété cette information Élyséenne en avançant qu'il  aurait donc le remplacement du Ministre de l'Intérieur,  quelques remplacements au sein du gouvernement en citant quelques ministères.

Nous sommes donc encore ce matin avant le Conseil des Ministre dans le brouillard des spéculations médiatiques et politiques et ce n'est qu lors du Compte-rendu du porte parole du Gouvernement qui se tiendra à l'issue du Conseil des Ministres que nous seront fixé, à savoir si le gouvernement est remanié ou si il faudra prolonger l'attente ...
Nous voyons combien ce remaniement de gouvernement qui se révèle problématique et ardu  pose problème depuis 8 jours ... les médias indiquent que le Premier Ministre Edouard Philippe et le Chef de l'Etat Emmanuel Macron ont "essuyé" au moins 5 refus  pour le remplacement de Gérard Colomb , ce qui dans l'opinion publique est ressenti comme une désaffection  du courant macroniste .
Aucun postulant ne se presse publiquement  au portillon de l'Intérieur, mais nous ne savons pas ce qui se passe dans le secret des coulisses élyséenne et  d'autre part dans les auditions de Matignon ..........

Les médias se tourmentent ce matin en se demandant si des passations de pouvoir auront lieu avant le Conseil des Ministres  annoncé pour 10 h 00 (au cas où le remaniement aurait eu lieu dans la nuit ) et si ce délai serait suffisant , en précisant que Monsieur Macron devrait quitter Paris après le Conseil des Ministres pour une visite en Arménie jusqu'à vendredi.

Je ne vois pas la relation entre les passations de pouvoir et le départ en Arménie de Monsieur Emmanuel Macron, puisque ce dernier n'est pas concerné par les passations de pouvoirs ministérielles ... a moins que les médias voudraient nous laisser à penser que sans remaniement intervenu dans la nuit, il faudra encore attendre le retour du Chef de l'Etat pour reprendre un remaniement gouvernemental ?
Bon bref nous saurons au moins au plus tard ce qu'il en est après le compte-rendu du porte parole du Gouvernement    
De sources concordantes, le choix du prochain ministre de l'Intérieur s'avère plus compliqué que prévu, faute de candidats disposant du profil recherché par Matignon et l'Elysée... et prêts à accepter le poste. Selon RTL, Edouard Philippe et Emmanuel Macron auraient ainsi "essuyé au moins cinq refus" d'entrer au gouvernement.

Les médias  estiment que le choix du prochain ministre de l'Intérieur s'avère plus compliqué que prévu, faute de candidats disposant du profil recherché par Matignon et l'Elysée... et prêts à accepter le poste et  rapportent  qu' Edouard Philippe et Emmanuel Macron auraient déjà  "essuyé au moins cinq refus" d'entrer au gouvernement. pour remplacer Gérard Collomb à l'Intérieur .

Sans pour autant crédibiliser les spéculations des médias ... nous rappelons  les noms des ministres Christophe Castaner (Relations avec le Parlement), Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères) ou Gérald Darmanin (Comptes publics) sont  le plus souvent évoqués., suivent les noms  du procureur de Paris François Molins , de la directrice de la PJ Mireille Ballestrazzi, de Jean Castex, un haut fonctionnaire qui a servi autrefois  Nicolas  Sarkozy à l'Élysée, ou de l'ancien patron de la police nationale Frédéric Péchenard.
 Des noms circulent aussi  dans les médias pour des "sortants possibles ", soit Françoise Nyssen (Culture), Jacques Mézard (Cohésion des Territoires) ou Stéphane Travert (Agriculture).

 On parle aussi,  toujours  dans la gamme spéculative,  de  centristes du MoDem sui "pourraient récupérer un ou deux portefeuilles" , comme Marc Fesneau, leur chef de file à l'Assemblée, pressenti, entre autres, pour l'Agriculture.
Ce qui est sûr  Mathieu Klein, le président PS du conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, a décliné l'invitation via Twitter.
 Et enfin nous terminerons en rappelant  que Mardi à l'Assemblée, la séance des questions au gouvernement s'est déroulée dans une ambiance plutôt houleuse,notamment au cours d'un échange entre  le patron des LR Christian Jacob et le Premier ministre Edouard Philippe.
Enfin il faut noter aussi les nombreuses interventions de certains députés qui depuis leurs bancs lançaient des appels à démission ou relevaient bruyamment bruyamment l'absence de Jacques Mézard, donné partant du gouvernement, pendant que son secrétaire d'Etat Julien Denormandie  s'efforçaient de répondre au micro.

Extrait de l'échange :
 copié/collé 

Démission du ministre de l’intérieur


M. le président. La parole est à M. Christian Jacob, pour le groupe Les Républicains.
M. Christian Jacob. Monsieur le Premier ministre, mardi dernier, vous étiez l’homme le moins bien informé de France.
M. Maxime Minot. Eh oui !
M. Christian Jacob. Votre ministre de l’intérieur était en train de quitter le Gouvernement et vous ne le saviez pas !

M. Gérard Collomb a donc décidé de quitter le navire,…
M. François Cormier-Bouligeon. Vous, ce sont les électeurs qui vous ont quittés  !
M. Christian Jacob. …et devant vous, à l’occasion d’une passation de pouvoir surréaliste, il a fait le constat de l’échec cuisant de votre politique en matière de sécurité. En abandonnant ainsi le Président de la République, il a mis en lumière ce que nous savions déjà, à savoir l’étroitesse, pour ne pas dire le vide, de l’assise politique de votre majorité. Vous savez, monsieur le Premier ministre, quand les premiers soutiens désertent ou n’y croient plus, c’est une bérézina annoncée. (Applaudissements et « Bravo ! » sur les bancs du groupe LR.)
M. Guillaume Chiche. C’est un expert qui parle !
M. Christian Jacob. Et ce n’est pas votre capacité à composer un gouvernement qui va rassurer les Français. Depuis une semaine, la tragi-comédie continue, et vous n’arrivez même plus à dissimuler l’affaiblissement du pouvoir exécutif. En quinze mois, ce ne sont pas moins de sept ministres, dont vos trois ministres d’État, qui ont quitté le Gouvernement !
M. Éric Straumann. Et ce n’est pas fini ! Où est Jacques Mézard ?
M. Fabrice Brun. Courage, fuyons !
M. Christian Jacob. Le Président de la République a perdu son autorité et son crédit, et son image personnelle est durement entachée.

Votre politique est un échec. Le chômage, les impôts, le pouvoir d’achat, tous les indicateurs sont au rouge. (Exclamations sur les bancs du groupe LaREM.) Vous êtes aujourd’hui incapable de proposer un gouvernement crédible à la France, tant c’est le vide autour de vous, monsieur le Premier ministre.
M. Jean-François Parigi. Écoutez la vérité !
M. Christian Jacob. Ma question est donc simple : combien de temps cette mascarade va-t-elle durer, monsieur le Premier ministre ? (Applaudissements sur les bancs du groupe LR – Exclamations sur les bancs du groupe LaREM.)
M. Éric Straumann. C’est dramatique !
M. le président. La parole est à M. le Premier ministre.

(De nombreux députés des groupes LaREM et MODEM se lèvent et applaudissent.)
M. Edouard PhilippePremier ministre. Monsieur le président Jacob, vous avez parlé, si je ne me trompe, de l’« étroitesse » de cette majorité politique. Comment vous dire, monsieur le président Jacob ? (Applaudissements et sourires sur les bancs du groupe LaREM.) Il se trouve que, dans notre système politique, la majorité est déterminée par des élections. Or le résultat des élections se lit dans la composition de cette assemblée et je ne vois rien d’étroit dans cette majorité. (Applaudissements sur les bancs des groupes LaREM et MODEM – Exclamations sur les bancs du groupe LR.) Je ne vois rien de fragile dans cette majorité.
M. Éric Diard. Regardez le pays !
M. Edouard PhilippePremier ministre. Je ne vois rien d’inconséquent dans cette majorité. Je vois au contraire des hommes et des femmes qui ont envie de tenir les engagements qui ont été pris par le Président de la République devant les Français.
M. Thibault Bazin. Les Français n’y croient plus !
M. Edouard PhilippePremier ministre. Je vous ai écouté avec attention, monsieur Jacob, et j’ai entendu des propos qui me semblent trahir une forme de fébrilité et d’impatience – ce qui ne m’a pas totalement surpris. Mais je veux vous rassurer, monsieur le président : il n’y a, dans cette majorité et dans ce gouvernement, aucune fébrilité, aucune impatience.
M. Aurélien Pradié. Un peu d’humilité !
M. Edouard PhilippePremier ministre. Nous avons la volonté de tenir les engagements qui ont été pris par le Président de la République et d’assurer la sécurité des Français. J’étais hier soir à Lyon, où j’ai eu l’occasion de rencontrer les ministres de l’intérieur du G6... (Exclamations sur les bancs du groupe LR.)
M. Michel Herbillon. Il n’y a plus de ministre de l’intérieur depuis huit jours !
M. Edouard PhilippePremier ministre. …ce qui nous a permis d’évoquer les questions migratoires et de voir qu’au-delà des postures, qu’au-delà des positions européennes, il est nécessaire de travailler en commun.
M. Christian Jacob. C’est vous l’imposture ! Vous êtes incapable de présenter un gouvernement !
M. Edouard PhilippePremier ministre. Je sais, monsieur Jacob, que vous posez des questions et que vous n’écoutez pas les réponses. (Applaudissements sur les bancs du groupe LaREM.)
M. Thibault Bazin. Quelle suffisance !
M. Aurélien Pradié. Quelle condescendance !
M. Edouard PhilippePremier ministre. Je ne vous en veux pas, mais j’aimerais aller au bout de ma réponse. Je ne donne aucune leçon.
M. Christian Jacob. Soyez un peu humble, rien qu’une fois ! Essayez ! (Exclamations sur les bancs du groupe LaREM – Applaudissements sur les bancs du groupe LR.)
M. Edouard PhilippePremier ministre. Je prends votre invitation à l’humilité avec beaucoup de bienveillance et comme un encouragement, mais je veux vous dire une chose, monsieur Jacob : nous ne transigerons en rien sur les engagements qui ont été pris par le Président de la République. (Applaudissements sur les bancs du groupe LaREM.)
Nous mettrons en œuvre la politique que nous avons affichée et sur laquelle nous nous sommes engagés aux élections présidentielles et aux élections législatives. Contrairement à ce que vous indiquez, les Français vont constater, et ils constatent déjà, qu’au second semestre de 2018, ils vont bénéficier d’une augmentation de leur pouvoir d’achat comme il n’en ont pas connu au cours des dix dernières années. (Applaudissements sur les bancs du groupe LaREM – Exclamations sur les bancs du groupe LR.)
M. Fabien Roussel. C’est faux  !
M. Edouard PhilippePremier ministre. Ils vont constater la baisse du chômage, l’attractivité accrue du territoire, le développement des investissements étrangers en France, l’augmentation des moyens pour notre sécurité, que ce soit en matière de défense, de sécurité intérieure, ou de justice.

Ces politiques, nous les assumons et nous les mettrons en œuvre. Et vous verrez, monsieur le président Jacob, les résultats que nous obtiendrons.
fin du copié/collé
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