Avant d'entamer notre éditorial , nous publions ci-dessous une vidéo
qui prouve que les Jeunes avec une franchise admirable et sans détour
expliquent bien le sens de leur démarche : pour défendre les valeurs
familiales, notamment, aussi pour défendre les valeurs de la famille,
et pour affirmer que les enfants doivent avoir une mère et un père et
que le mariage homosexuels en priverait certains enfants , ils refusent l'idée de
deux papas ou de deux mamans , il faut être un homme et une femme pour
appeler à la vie a dit une jeune fille, qui pourrait dire le contraire ?
Témoignages de jeunes manifestants, "La Manif... par lemondefr
Les opposants au mariage et à
l'adoption pour les homosexuels protestaient
dimanche dans les rues de Paris pour demander au gouvernement à revoir
un projet qui affecte les fondements
républicain et civil de la société et les valeurs civilisatrices traditionnelles
de notre société.
Les organisateurs revendique
entre 800.000 et 1.000.000 de
manifestants, ce qui place cette manifestation au hit-parade comme l'une des plus importantes manifestations pour une question sociétale,
depuis celle pour l'école libre en 1984.
On se s’étonnera pas que la Préfecture de police en a dénombré 340.000 ce qui est une
méthode qu’elle emploie
généralement depuis toujours pour minimiser l’impact et l’importance des
manifestations quelle que soit la
manifestation qui conteste un projet
gouvernemental.
Il est inutile d’épiloguer
sur « la bataille des chiffres », mais il faut souligner que la Ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine y a
implicitement participé , qu' "il y a sans doute moins de manifestants
dans la rue que ne l'espéraient les organisateurs" de la "Manif pour
tous".
Contrairement
à ce que soutiennent certains médias l'épiscopat français n'était pas à
l'origine de la manifestation, qui était indépendante puisqu’elle réunissaient des français de
toutes appartenance politique et religieuse aussi bien que des familles, des
adultes, des retraités , des jeunes qui
s’étaient déplacées en nombre pour exprimer leur refus du mariage pour tous,
certain catégoriquement, les plus nombreux, d’autres moins nombreux pour dire
qu’il considéraient qu’une union civile serait adaptée pour légaliser l’union
des couples homosexuels , et d’autre encore pour dire qu’il contestait
l’adoption des enfants par les couples homosexuels, comme le prévoit le
projet du « mariage pour tous
, mais il est vrai qu’une dizaine
d'évêques ont participé à cette manifestation, ce qui est légitime
puisque un évêque est aussi un citoyen comme les autres qui a le droit de
s’exprimer comme tel , de même que les personnes croyantes quelle soit leur
religion ou leur croyance.
Tous étaient présents au même titre pour protester contre le mariage pour tous, des citoyens, des associations, des élus ceints de leur écharpe tricolore, des représentants religieux et comme nous ne participons pas à la batailles dérisoire des chiffres, nous ne participeront pas à la bataille des appartenance politique ou privée, ce serait nous engager dans une division des manifestants qui n’a pas lieu d’être puisqu’il protestaient tous contre le mariage pour tous avec des convictions affirmées.
Certes il y avait une diversité de cortèges, une partie de la droite était représentée , avec notamment l’UMP avec Jean-Francois Copé Président de l’UMP , le patron des députés à l’Assemblée Nationale Christian Jacob, ainsi que les ex-ministres Xavier Bertrand et Brice Hortefeux, Henri Guaino qui réclame un référendum, soit plus d’une centaines d’élus à lezur suite, de même d’autres personnalités de droite comme opposées au mariage pour tous se trouvaient dans la manifestation comme notamment Christine Boutin du PCD ou Philippe de Villiers du MPD sont venus grossir les rangs des manifestants.
On notera aussi la présence d’une délégation du Front National parmi laquelle nous citerons notamment les députés FN Gilbert Collard et Marion
Maréchal-Le Pen, Bruno Gollnisch, et
les vice-présidents Louis Aliot et
Marie-Christine Arnautu et le secrétaire général Steeve Briois.
Des mouvements d'extrême-droite
comme le Bloc identitaire participaient aussi aux défilés.
Un quatrième cortège, mené par
l'organisation catholique intégriste Civitas, qui ne s’est pas intégré à la
grande manifestation de ce dimanche, est parti de la place Pinel, près de la
place d'Italie pour rejoindre la place Vauban (VIIe). Elle devrait accueillir
dans ses rangs des représentants d'organisations d'extrême droite et d'autres
mouvements catholiques intégristes.
Est-ce à
dire que les manifestants se
rangeaient systématiquement sous l’une
ou l’autre de ces bannières ? Ce serait exagéré de le dire, en fait parmi tous les manifestants, il y avait bien
évidemment les partisans de chacun de ces mouvements ou de ces associations,
mais la grande masse des manifestants étaient venue s’exprimer en leur qualité
d’abord de citoyens pour protester contre le projet gouvernemental "mariage
pour tous", en faisant chacun leurs arguments certains nombreux avec le code civil en mains
Tous les manifestants étaient là pour demander au
chef de l’État d'arrêter le processus parlementaire - le projet doit être
examiné à partir du 29 janvier et de revoir le texte, certains en remplaçant le mariage homosexuel par une
union civil, certains plaidant pour référendum.
Les revendications s’exprimaient
par des slogans ou des pancartes : "Tous nés d'un homme et d'une
femme". "François, ta loi on n'en veut pas", "Un père, une
mère, c'est élémentaire",
"Un enfant doit pouvoir
naître d'un homme et d'une femme"
L’Elysée par la voix d’une
Conseillère de la présidence a indiqué que
la manifestation contre le mariage homosexuel, est "consistante", mais qu’elle "ne modifie pas la volonté du
gouvernement d'avoir un débat au Parlement pour permettre le vote de la loi», "D'après les premiers éléments, c'est une
manifestation qui est consistante. Elle exprime une sensibilité qui doit être
respectée", mais "elle ne modifie pas pour autant la volonté du
gouvernement d'avoir un débat au Parlement pour permettre le vote de la
loi", a affirmé cette conseillère.
Plusieurs membres du Gouvernement
se sont employés de leur côté à dénier l’importance de cette manifestation qui
d’après le Ministre Michel Sapin ne « fera pas changer le cours des
choses ». Voici en substance ce qu’il a déclaré "Est-ce que ça fait changer le cours des
choses? La réponse est non", a confirmé Michel Sapin sur BFM TV. "La
légitimité fondamentale dans une République, c'est le Parlement", a-t-il
fait valoir.
"Je n'ai pas le sentiment
d'une France coupée en deux", a ajouté le ministre du Travail.
"Est-ce que dans 15 jours, dans trois mois, dans six mois, ça restera un
événement? Je ne le pense pas. La loi aura été votée, et personne ne reviendra
sur la loi qui aura été votée."
Pour conclure nous citerons un avis politique, pendant la manifestation Jean François Copé a estimé que cette mobilisation constituait
"un test pour François Hollande". "On voit très clairement qu'il
y a en France des millions de Français qui sont probablement préoccupés par
cette réforme", a dit le président de l'UMP, en annonçant dans la soirée la tenue d'une
convention sur la famille le 24 janvier à l'UMP.
Nous citerons aussi la
déclaration de Monseigneur Philippe Barberin : "Comme beaucoup
d'autres évêques, j'ai décidé d'aller manifester. Pour un enfant, il est mieux
d'avoir un papa et une maman. Nous sommes nés d'un père et d'une mère et aucune
loi ne changera ça", a-t-il dit à des journalistes.
Et nous avons retenu aussi que
les revendications principales parmi les manifestants visaient le droit des enfants à avoir un père
et une mère avec pour mot d’ordre :
« Tous un père et une mère »
En conclusion si cette loi est
votée, le Chef de l’Etat et le Parlement consacreront le fait qu’un enfant sera
privé de mère dans les mariages homme-homme et qu’un enfant sera privé de père
dans les mariages femme-femme.
Le droit des enfants sera ainsi
bafoué constitutionnellement par le pouvoir exécutif et la majorité socialiste
parlementaire, ce qui serait une première en France, mais ceci ne parait pas
les émouvoir, on s’attendait à plus d’écoute,
plus de conscience et de dignité de la part des socialistes au pouvoir.
Non, ils s'obstinent pour montrer leur puissance et leur force, pourtant ils auraient tout intérêt à réviser leur projet, mais hélas pour eux quand on est tout en haut on oublie la précarité de cette situation, ce sont en fait des statues aux pied d'argiles qui ne resisteront pas au-delà d'un quinquennat s'ils continuent à ne pas tenir compte des voix de la raison.
Par ailleurs des députés et sénateurs de l'opposition de droite
s’étaient déjà rejoints sur l'idée d'un
référendum, avec un appel lancé dimanche par 115 parlementaires. Nous
consacrerons un autre Editorial tout prochainement sur cette initiative pour
laquelle je suis partisane.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire