08 janvier 2013

Le mariage pour tous :endoctrinement des élèves dans les établissements publics par des associations gay

Éditorial de lucienne magalie pons



Sous prétexte de démocratie, de laïcité, de liberté, égalité, fraternité, les politiques qui président actuellement à la destinée de la France veulent instituer par une loi « le mariage pour tous » qui selon la porte parole du Gouvernement sera une avancée



Nous pouvons remarquer  en premier lieu que le terme consacré « mariage pour tous » masque en fait le mariage homosexuel qui consiste  à unir légalement  deux personnes de même sexe.



Et deuxième lieu  nous voyons de jour en jour que l’exécutif  monopolise le débat  et s'oppose  contre  toute communication sur cette question qui n’émane pas de ses rangs ou de ses partisans, en s’élevant contre les initiatives et les déclarations d’institutions ou d’organismes privés.



En troisième lieu le pouvoir en place élimine et s’élève d’office  sur cette question  contre  toute observation ou contestation morale, qu’il s’agisse de morale populaire venant de nos mœurs  et traditions, de nos repaires sociaux ancestraux ,  ou encore de morale religieuse, en visant surtout la religion catholique et ses dignitaires  dans ses répliques pour ne pas dire ses attaques , alors que les dignitaires  musulmans et  juifs sont aussi opposés au « mariage pour tous »



Il est vrai que  dans notre pays le Pouvoir et le Gouvernement dans l’exercice de leur fonction   brandissent  la bannière de   la laïcité pour justifier le « mariage pour tous », comme d’autres décisions, en ne  s’embarrassant  pas des  préceptes moraux de ses concitoyens, je dirais même en les écartant  et en les méprisant  comme si l’exercice de la Présidence de la République et  du Gouvernement les plaçaient dans une sphère supérieure purgées des contingences morales et des vérités les plus évidentes qui régissent les relations entre les hommes et les femmes et leur famille.



Sans aller citer la nature qui a créé la femme et l’homme avec des sexes différents et complémentaires pour assurer la continuité de l’espèce  depuis la nuit des temps et jusque  à nos jours ,  sans condamner les orientations sexuelles des uns et des autres qui ne sont pas nouvelles et ont toujours existé, il est inutile de rentrer dans de longs discours et plaidoyers  psychologiques, politiques, ou même religieux pour se positionner contre le « mariage pour tous » en répondant à ces premières questions :



Un couple femme-femme peut-il naturellement  concevoir un enfant  en faisant l’amour ?



Réponse : non



Un couple homme-homme peut-il naturellement  concevoir un enfant  en  faisant l’amour ?



Réponse : non



Un couple homme femme peut-il donner naturellement  concevoir un enfant en  faisant l’amour ?



Réponse : oui 



Ces questions et ces réponses de base sont éliminées des débats, en   les  écartant comme si elles étaient primaires et tout à fait secondaires  alors qu’elles sont  primordiales et essentielles, le débats devient politique, idéologique et veut transformer la société en la faisant sous prétextes et  justifications d’avancées   et d’évolution , vers des population  banalisées ou un homme et une femme ne se distingueraient plus par la complémentarité de leur différence naturelle sexuelle et féconde, mais par une uniformisation « unisexe »



Est-ce -vraiment ce que l’on peut appeler le mariage pour tous «  une avancée, une évolution » ?



 Non c’est tout  simplement  la marque d’une  décadence admise, encouragée et entretenue ,   par  la confusion des genres inspirée par les discours  modernes  de  la théorie des genres qui   s’instaure  même dans nos écoles,  en ne respectant pas la nature humaine authentique sous prétexte d’évolution, et la politique instrumentalise et exploite ce phénomène décadent  en prônant le  « mariage pour tous » et  en voulant le légaliser.



 Il y a moins d’un mois, le secrétaire général de l’Enseignement catholique, Éric de Labarre, avait en effet adressé une lettre aux chefs d’établissement, en suggérant d’y organiser des débats sur le mariage pour les personnes de même sexe.



Le Ministre de l’Education nationale,   en faisant fi de la liberté d’expression que tous les citoyens égaux en droit sans distinction de croyances politiques ou religieuse sont en droit d’exercer légalement dans notre pays, a  jugé  le  samedi 5 janvier, que le secrétaire général de l’enseignement catholique avait commis une « faute » en adressant un courrier aux chefs d’établissements pour les encourager à organiser des débats sur le mariage pour tous.



Vendredi 4 janvier, Vincent Peillon avait  déjà écrit    aux recteurs d’académies en les appelant « à la plus grande vigilance » concernant le débat sur le mariage homosexuel dans les établissements catholiques, afin qu’il n’y ait pas « des phénomènes de rejet et de stigmatisation homophobes ».



 Le ministre de l’Éducation avait par ailleurs jugé  qu’en envoyant une lettre aux chefs d’établissement, le secrétaire de l’enseignement catholique avait commis « une faute ».





Évidemment dans l’esprit du Gouvernement cette initiative de l’enseignement catholique  était d’emblée soupçonnée de vouloir influencer les élèves.



Mais qu’un Ministre outrepasse ses fonctions et  se pose en censeur  pour accuser  un secrétaire général d’enseignement catholique d’avoir commis une faute, ça c’est vraiment significatif du positionnement du curseur exécutif qui vise à censurer la voix  de l’enseignement catholique.



 « Il est hors de question pour nous de remettre en cause la neutralité de l’enseignement et le respect des programmes », a pour sa part précisé Éric de Labarre, à l’AFP, après les propos du ministre de l’Education nationale,  « Il n’est pas question d’organiser spontanément des débats dans les classes avec les élèves », « même si, lorsqu’il y a des questions posées par les jeunes et les enfants, le pire c’est évidemment de garder le silence ».




Le secrétaire général de l’Enseignement catholique a évoqué une « question qui se pose entre professionnels de l’éducation », des débats « entre adultes » en réponse à des attentes formulées par des chefs d’établissement, des professeurs et des parents.



« Nous n’appelons pas directement à participer à la manifestation » contre le mariage homosexuel, mais à « l’éveil des consciences et à ce que chacun exerce librement sa responsabilité de simple citoyen. Encore faut-il que la conscience de chacun ait été alimentée, nourrie, éclairée. C’est la raison pour laquelle nous pensons que des débats entre adultes sont utiles et mêmes nécessaires », a-t-il fait valoir.



 Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la conférence des évêques France, dans son entretien hebdomadaire à Radio Notre-Dame  a souligné l’importance pour l’école de pouvoir demeurer un lieu de débat. « Si l’école ne peut pas être un lieu de débat pour les parents, s’il n’y a aucun lieu de débat possible, à ce moment-là ce n’est plus la peine de parler de réflexion, ni d’échange respectueux les uns des autres,  ….., il faut dire qu’il y a une doctrine officielle et une police de la pensée. » a estimé le Cardinal André Vingt-Trois  en justifiant  qu’un directeur d’établissement était libre d’organiser une réunion sur un tel sujet, qui ne relève en rien, selon lui, du « caractère propre » de l’enseignement catholique, reconnu depuis 1958  par la loi Debré.




Luc Chatel, l’ancien Ministre de l’Education nationale a très justement   réagi en  dénonçant   la lettre envoyée par Vincent Peillon aux recteurs pour surveiller les débats qui pourraient être organisés dans les écoles catholiques. « On demande aux recteurs de s’exprimer pour défendre un projet du gouvernement. On n’avait jamais vu cela. On leur demande de dénoncer ceux qui n’auraient pas la thèse du gouvernement !  Dans un entretien au Journal du Dimanche, Luc Chatel a souligné :  « C’est une dérive préoccupante » , en  rappelant  que l’enseignement privé sous contrat a pour mission de transmettre des savoirs mais aussi des valeurs qui lui sont propres. « Le ministre ne peut remettre en cause le caractère propre de ces établissements ».



Dans un entretien accordé samedi 5 janvier au Figaro, Laurent  Wauquiez,  député UMP de la Haute-Loire et ancien ministre  de l’enseignement supérieur du gouvernement Fillon   avait déjà  réagi aux déclarations de l’actuel   ministre de l’Éducation, Vincent Peillon. « C’est une grande manipulation politique qui cherche à culpabiliser les chrétiens et à faire croire que l’opposition au mariage homo et à l’adoption est le fait d’une minorité », s’est indigné  le député, en poursuivant : « Au lieu d’être le projet de tolérance dont se réclament ses défenseurs, cette réforme est d’abord la réforme du rejet, du mépris et de la haine envers les religions »,  Laurent Wauquiez juge que « des lignes rouges ont été franchies de manière inacceptable avec l’attitude insultante de plusieurs membres du gouvernement » à l’égard de l’Église catholique et que « jamais on n’aurait accepté ces propos sur l’islam et sur les juifs ». Il a aussi  rappellé  que les juifs, les musulmans et les protestants sont aussi opposés au « mariage pour tous ». Or le gouvernement « marque une volonté scandaleuse de réduire l’opposition à un seul groupe qui serait les cathos ».




À l’inverse, l’ancien ministre de l’éducation socialiste Jack Lang  a évoqué  la loi Debré de 1959 et  les accords qu’ils  avait signés avec le P. Cloupet en 1992 qui avaient notamment permis de trouver un compromis sur les moyens alloués à l’enseignement catholique, Jack Lang a  lui rappelé selon son interprétation  qu’  : « À l’époque, en contrepartie d’une réelle parité matérielle  l’enseignement catholique s’était alors pleinement engagé à respecter les obligations de service public. Ces obligations qui portent sur les programmes et la pédagogie, incluent aussi l’exigence de neutralité. »



Ndlr : on peut voir clairement que  la « neutralité » que l’on veut imposer actuellement à l’enseignement catholique  n’est pas observée par les membres du Gouvernement actuel puisqu’ils  soutiennent  publiquement  le « mariage pour tous », selon un principe condamnable « Fait ce que te dis et ne fait pas ce que je fais ».  Rappelons  que  la porte parole du Gouvernement,  il y a trois mois,   n’a pas respecté  l’exigence de neutralité en  illustrant,   par ses propos en réponse à une question d’un élève sur le mariage pour tous  devant les élèves du Lycée André Chêne dans le Loiret ,  en  affirmant : « Ca veut dire que finalement.., euh, … , pourrons se marier des gens qui s’aiment même s’ils sont du même sexe, ce qui n’étaient pas le cas jusqu’à présent , ça va permettre plus d’épanouissement, plus de liberté, plus d’égalité dans la société , il faut comprendre ça comme une avancée .. » (voir la vidéo 1  en fin d’éditorial)



Cela se passait le 15  Octobre  2012 lors d’une réunion dans un établissement public le Lycée André Chêne dans le Loiret au cours d’une réunion  de deux heures organisée par le LGBT ( Fédération Lesbiennes, gais, bisexuels et transgenres),   au cours de laquelle des élèves de 4me étaient «  sensibilisés  » -,  plus exactement mobilisés  et endoctrinés   contre l’homophobie  par les intervenants et au cours de laquelle aussi Najat Vallaud Belkacem a pris longuement la parole ( voir la Vidéo 2 ) en fin d’éditorial.



Enfin  le syndicat de l’enseignement privé Fep-CFDT  et ce n’est pas à son honneur enfreint lui aussi le principe de neutralité en soutenant   Vincent Peillon :  « Ce courrier est d’une virulence qu’il a rarement eue sur d’autres sujets de l’enseignement privé comme les embauches et les conditions de travail mais cette virulence nous convient », a déclaré à l’AFP Francis Moreau, chargé de communication du Fep-CFDT, majoritaire chez les enseignants du privé. Cet appel au débat se justifie d’autant moins que l’enseignement catholique « a toujours montré jusqu’ici que la politique éducative et sexuelle n’était pas sa tasse de thé », a  juge le représentant syndical.




Quand à François Hollande Président de la République qui habituellement ne descend pas dans les polémiques il  a apporté son soutien  samedi à son ministre de l'Education, Vincent Peillon, qui a appelé les recteurs à "la plus grande vigilance" concernant le débat sur le mariage homosexuel dans les établissements catholiques. "La laïcité c'est un principe de la République" et "chacun doit y veiller", a déclaré le chef de l'Etat, interrogé par la presse lors d'un déplacement dans l'Eure. "La laïcité c'est le respect des consciences. Nous devons faire en sorte que toutes les sensibilités soient respectées, que toutes les religions puissent être pratiquées mais en même temps il y une règle qui s'appelle la vie commune et il y a un principe qui s'appelle la neutralité de l'Etat et notamment dans les établissements d'enseignement sous contrat comme dans l’établissement du service public", a ajouté François Hollande. (Voir l’article en lien après les vidéos)



Cependant le « principe de  neutralité de l’Etat », quoiqu’en dise François Hollande n’a pas été respectée par Najat Vallaud Belkacem et par Vincent Peillon,.




C’est  donc une guerre  présidentielle et gouvernemental  déclaré qui s’est engagée et se poursuit  contre tout débat sur le « mariage pour tous »  initiés  ou organisés   par des organismes privés  et nous ne pouvons que condamner cet esprit de censure qui progresse dans le gouvernement à l’encontre des libertés d’expressions privées,  d’où qu’elles viennent.

Vidéos : 

Vidéo n° 1 : si la vidéo n'apparait à pas en clair cliquez sur le lien actif bleu

 http://www.dailymotion.com/video/xudaip_najat-vallaud-belkacem-dans-un-college-pour-defendre-le-mariage-gay_news


Najat Vallaud-Belkacem dans un collège pour... par BFMTV 


_______________
  Vidéo n° 2 : 


 Extrait :
 voici l'intervention de Madame Najat Belkacem  qui s'est épandue sur les générations précédentes en citant des exemples pour étayer ses propos  : 

"La génération de mes grands parents c'est une génération dans laquelle le fait d'avoir un enfant en dehrs du mariage était très mal vécu, maintenant ça  nous parait normal, la génération de mes parents c’est une génération , c’était une génération dans laquelle le fait le fait de divorcer c’était très mal vécu dans la société, et les enfants pouvaient en souffrir , maintenant ça parait assez  naturel, dans ma génération l’homoparentalité est assez mal vécu et finalement aujourd’hui , il y a plusieurs centaines de milliers d’enfants qui vivent bel et bien dans de telles familles homoparentales, et maintenant la question qui se posent  c’est quid de votre génération ? Moi je suis assez optimiste, parce que je pense que vous avez les moyens d’être plus .., euh.., ouverts que l’on a  été par le passé et en même temps que vous avez un rôle à jouer pour informer davantage vos parents, informer vos familles sur ce que vous venez d’entendre aujourd’hui , c’est la même chose d’être hétérosexuel, d’être homosexuel, il n’y a pas une situation entre les deux qui soit normale qui est…,


Intervention d’un enfant : c’est extraordinaire !



Najat Vallaud Belkacem : Mais non ce n’est pas extraordinaire, c’est ce qu’il faut que vous compreniez, c’est que les orientations sexuelles sont différentes, certains sont hétérosexuels, certains sont homosexuels,



Intervention d’un adulte : (pas plus extraordinaire)   pas plus que d’être gaucher.. ,



Najat Vallaud Belkacem poursuit en dictant leur conduite aux lycéens : dans la cour d’école lorsque vous entendez fuser une insulte, une injure, il ne faut pas la laisser passer, il faut réagir.





Après cet échange on voit des lycéennes et des lycéens  interrogés dans la cour du lycée par des journalistes (en voyant et en écoutant  leurs réponses on ne pas dire que les lycéens sont tout à fait convaincus, les avis sont partagés)



Le reportage vidéo se termine par l’intervention de Christophe Desportes -Guilloux du Groupe « action gay et lesbien » :



Christophe Desportes –Guilloux : On s’est aperçu , - parce qu’on vient chaque année dans les établissements-,on s’est aperçu qu’il y a des élèves qui ont besoin de plusieurs jours, plusieurs semaines, pour en discuter avec leurs copains, pour en discuter avec leurs familles on a entendu des jeunes qui nous avaient dit … euh            .., des jeunes qui étaient là l’an dernier, qu’ils en avaient parlé avec leur famille , et petit à petit , ils ont avancés…euh…, on passe deux heures avec eux , et que seulement deux heures, ( ndlr : tous les ans )  dans une vie scolaire,   donc, on sème quelque chose  et on espère que ça prenne, que ça pousse , que ce soit pour tous les jeunes peut-être pas, mais en tout cas pour beaucoup, ça les fait réfléchir  sans doute, on les fait un peu changer d’avis  sur certaines certitudes qu’il avaient »



 Ndlr : comme nous pouvons le voir ces organismes et associations privées ont la carte blanche des pouvoirs publics pour endoctriner des jeunes lycéens dans les établissements scolaires publics,  ils peuvent faire leur propagande et faire « changer d’avis des jeunes sur les certitudes qu’ils avaient » , par contre quand   le secrétaire général de l’Enseignement catholique, Éric de Labarre, adresse  une lettre aux chefs d’établissement, en suggérant d’y organiser des débats sur le mariage pour les personnes de même sexe ces mêmes pouvoirs publics crient en réclamant le principe de neutralité !

 C'est tout simplement scandaleux cette censure  gouvernementale  qui ne respecte pas la liberté  d'expression de l'enseignement catholique.

Revue de presse : 
L'Express‎ - il y a 2 jours

Mariage pour tous. L'enseignement catholique n'appelle pas à ...

Ouest-France - ‎Il y a 49 minutes ‎
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