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29 novembre 2012

UMP : Plusieurs responsables UMP proposent "un nouveau vote"

Éditorial de lucienne magalie pons



La journée  d’hier a été très catastrophique  pour l’UMP, nous avons déjà écrit à ce sujet hier en insistant sur les motifs de la discorde qui dresse les deux camps, c’était nécessaire pour bien comprendre comment l’UMP s’est fendue en deux courants qui ne sont parvenus à rejoindre le lit commun.


Mais dans tout le pataquès des déclarations et communiqués,   relatés   et commentés   en continu par les médias en état de psychose et de transe,  pris dans le piège de la Crise de l’UMP, nous avons néanmoins décelé des intentions et des propositions des uns et des autres responsables ou parlementaires UMP, qui si elles étaient prises en considérations par la direction de  l’appareil  du parti, pourrait contribuer à ramener de l’ordre dans un parti à réunifier sous peine de ne plus exister.


Bien sûr les avis et propositions sont plus ou moins tranchés, mais ils ont le mérite d’exister, certains arrivent tardivement, mais puisque celui qui assume pour le moment la présidence « proclamée » de l’UMP est pressé de se mettre au travail il serait urgent qu’il les prennent en considération et y réfléchisse d’urgence avec les autres responsables de l’UMP 


Voici  quelques  propositions et avis  que nous avons relevés  hier, émanant  de personnalités de diverses sensibilités politiques ils diffèrent quelque peu,  mais  tous tendent  à trouver une solution pour remettre l’UMP en état de marche, en évoquant non plus un référendum mais un nouveau vote dont l’idée s’est confirmée hier :


Xavier Bertrand  à 8h29  hier sur Europe 1 veut un nouveau vote dès le mois de décembre, il en a  « marre de ce foutoir » en ajoutant  qu'«on dit que le ridicule ne tue pas, j’aimerais en être sûr», pour lui il ne faut pas un référendum, il faut un vote tout de suite, beaucoup plus tôt qu’au mois de mars , il estime qu’il faut garder cette compétition à deux, Jean-François Copé et François Fillon, il est favorable à un nouveau vote en décembre, avec la supervision d’une commission réellement indépendante, par ailleurs   quand au Groupe parlementaire Rassemblement UMP créé par François Fillon, il estime « bien sûr » qu’il faut le suspendre.

Note : à noter que Xavier Bertrand est pour un nouveau vote et qu’il écarte un référendum

9h09:  Laurent Wauquiez, soutien de François Fillon, sur France Info a affirmé que si les conditions d’impartialité et d’objectivité étaient réunies dans l’organisation d’un nouveau vote à l’UMP, son camp « retirera tout de suite » le groupe parlementaire séparé « en se remettant dans la famille politique.

 S'il y a «le principe d'un nouveau vote», «on retirera tout de suite le groupe», indique Laurent Wauquiez

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Toujours sur  France Info, Laurent Wauquiez a expliqué « «Ça me déçoit» ….. «Celui qui dit toujours non ( Jean-François Copé)  prend une lourde responsabilité» …. «Il y a un bout de ciel bleu qui est en train de s'ouvrir, on ne peut pas lui tourner le dos».

Note : le hic c’est que Jean-François Copé exigeait  la dissolution du Groupe Rassemblement  UMP de Fillon , avant tout négociations sur l’organisation  d’un éventuel référendum


11h10:  Dans un communiqué François Fillon propose la création d'un «groupe de travail » l'ex-Premier ministre «renouvelle sa proposition d’un nouveau vote des militants, dans un délai très court, avec des garanties d'impartialité et d'équité». «Ces garanties, poursuit-il, supposent la mise en place d’une commission indépendante chargée d’organiser les opérations de vote, l’équité entre les candidats et des mesures indispensables de confiance propres à garantir la sincérité du scrutin». François Fillon propose «la mise en place immédiate d’un groupe de travail sur ces modalités».


(11h23:  pas coopératifs comme d’habitude Les copéistes adressent une fin de non-recevoir à François Fillon

Un proche de Jean-François Copé a indiqué à un journaliste de 20 Minutes que la proposition de François Fillon de créer un «groupe de travail» ne «changeait rien à la situation».)

 Note : on voit bien que Jean-François Copé et ses proches sont imperceptibles à toutes tentatives de conciliation et veulent à tout prix faire céder le camp Fillon en l'  accusant de ne pas saisir leur main tendue, mais dans cette main copéiste  tendue il y a des conditions inacceptables, et bien entendu François Fillon qui mène son combat pour la vérité ne peut la saisir sans se déjuger )


12h55: Le député Lionel Tardy, proche de Fillon, a  déclaré  que  la solution d'un référendum «tombe à l'eau». Pour lui il faut aller vers un nouveau vote : L'hypothèse d'un nouveau vote «a été confirmée ce matin aussi par Nathalie Kosciusko-Morizet, par Alain Juppé, par Xavier Bertrand, par Bruno Le Maire», a observé Lionel Tardy, qui s'exprimait devant la presse au Palais-Bourbon. «Donc, je crois qu'aujourd'hui la solution du référendum tombe à l'eau, il faut aller vers un nouveau vote complet».


13h10:   Jérôme Chartier, bras droit de Fillon,   déclare : «Le groupe disparaîtra quand les conditions seront réunies pour permettre un nouveau vote des militants», en assurant  devant la presse que «tout est ouvert», mais semble exclure une dissolution du groupe R-UMP avant 15h.


 13h30: Dans un communiqué,  le groupe UMP du Sénat,(majoritairement pro-Fillon, demande  avec insistance un nouveau vote pour la présidence de l'UMP «dans un délai de trois mois» et dans «des conditions incontestables». Dans ce communiqué il est précisé  que «cette élection devra présenter des garanties absolues d’impartialité et d’équité qui nécessitent la mise en place d’une commission indépendante jusqu’aux termes des opérations de vote.»


14h55: Christian Jacob, le président du groupe UMP à l'Assemblée, proche de Copé,  a déclaré avant les questions au gouvernement que «copéistes et fillonistes, ça ne veut rien dire, il n'y a que des parlementaires UMP». Il a proposé la mise en place d'une «commission paritaire» composée de parlementaires des deux camps, dès lors que François Fillon aura retiré son «groupe dissident»,* afin de permettre une sortie de crise à l'UMP.


Note : sa proposition serait convenable si  elle n’était pas assortie d’une condition préalable inacceptable et d’une expression péjorative   « groupe dissident » dont on se demande si elle n’est pas dite pour jeter encore de l’huile sur le feu. Il est évident qu’il veut rester le Chef de Groupe d’une  UMP unifiée  à tout prix, mais il s’y prend très mal.

16h50: Dans un communiqué, trois fédérations  UMP lancent  un appel à l’union  et sont décidées de faire voter une motion commune : Les fédérations du Territoire de Belfort, du Doubs et du Jura lancent un appel à l‘union, et, dans un communiqué, «ont décidé de faire voter une motion commune». Cette motion commune demande notamment  une nouvelle élection, le retrait du groupe RassemblementUMP et son ralliement au groupe UMP de l’Assemblée Nationale». «Il est temps de mettre fin à cette crise ridicule», jugent les fédérations. «C’est à présent sur le terrain que la mobilisation va s’organiser pour arrêter cette guerre des chefs stupide, et remettre en ordre de marche dans l’union notre mouvement».

Notre conclusion, : face à toute ses propositions ne serait-il pas temps pour sauver leur parti  comme ils le souhaitent, que  les chefs et  responsables des deux camps enterrent la hache de guerre et travaillent  ensemble  sans condition préalable de part et d’autre, en toute égalité démocratique , pour  négocier dans l’intérêt du parti et de ses militants, les   modalités d’une organisation d’un nouveau  vote,  dont on voit  bien que la demande  perce en masse de tous les côtés, pour remplacer la proposition mort-née d’un référendum  qui est définitivement enterrée sans fleurs ni couronnes.


 

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