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29 novembre 2012

Grece : nouvel accord salutaire sur la réduction de la dette Grecque

Éditorial de lucienne magalie pons

Revue de Presse Européenne

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Source :

euro/topics : Nouvel accord sur la Grèce, nouveau répit (28/11/2012)


Revue de presse européenne du 28/11/2012

À LA UNE
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Nouvel accord sur la Grèce, nouveau répit

La réaction des Bourses à l'accord de mardi portant sur la réduction de la dette grecque est positive mais timide. Le programme doit encore être approuvé par les Parlements nationaux et mobilise toujours les chroniqueurs. Si certains y voient un soutien mérité aux Grecs éprouvés, d'autres estiment qu'une faillite publique aurait été préférable.

Le Monde - France
Un soulagement pour des Grecs éprouvés
Le quotidien de centre-gauche Le Monde ne tarit pas d'éloges sur l'accord sur la réduction de la dette grecque : "Même quand il s'agit de la Grèce et de sa dette souveraine, les Cassandre n'ont pas toujours raison. Même si les Européens ont, sur ce sujet, en général oscillé entre l'irresponsabilité et la pusillanimité, il arrive que l'on puisse saluer un pas franchi dans le bon sens. C'est ce qui s'est produit dans la nuit du lundi 26 au mardi 27 novembre à Bruxelles. Tant mieux pour les Grecs. Tant mieux pour la zone euro. … Les 17 ont donc décidé dans la nuit un paquet de mesures financières complexes … qui aboutissent à cet allégement de 40 milliards d'euros. Quitte à devoir prendre d'autres mesures si la conjoncture l'impose pour tenir les 124 %. Bricolage intelligent, car c'est l'objectif qui compte et conditionne la confiance des marchés. Bricolage salutaire, car les Grecs le méritent, qui ont fait dans la souffrance une partie du chemin." (28.11.2012)

Jyllands-Posten - Danemark
Une faillite du pays aurait été préférable
Le quotidien économique libéral Jyllands-Posten n'est pas ravi par l'accord conclu, jugeant qu'une faillite publique aurait été une solution préférable : "Il est vraiment difficile et politiquement déplacé d'accepter l'amère vérité. Mais il aurait probablement été préférable que la Grèce, dépourvue de dirigeants raisonnables, dépose proprement son bilan et sorte de la zone euro. Le déclin économique consécutif à une faillite publique ne peut être pire qu'une récession de six années, provoquée par la crise de la dette. Une telle solution aurait contraint les Grecs à faire eux-mêmes le ménage plutôt que de reporter la faute sur le FMI, la BCE, la Commission européenne et les gouvernements des autres pays de la zone euro. L'amélioration de la conjoncture économique peut sauver la Grèce, mais le fardeau de la dette continuera à être un fardeau insupportable pour le pays pendant des décennies." (28.11.2012)

To Vima Online - Grèce
Les conséquences terribles de l'austérité
Le journal en ligne de centre-gauche To Vima redoute les conséquences de la mise en œuvre du programme d'austérité convenu avec les créanciers : "La Grèce doit désormais honorer ses engagements dans la pratique. … Les mesures d'austérité renforceront la récession, emporteront la société un peu plus dans l'abîme, favoriseront davantage les partis politiques extrémistes, accroîtront le chômage et plongeront dans la misère la majeure partie de la population. On constatera que plusieurs mesures sont impraticables et que de nombreuses prévisions se basent sur un budget qui ne tient pas compte des recettes réelles. Enfin, la mise en œuvre des soi-disant réformes structurelles, qui seront particulièrement examinées depuis l'étranger, s'avérera extrêmement difficile. Elles se heurteront à la résistance de la société grecque et dans de nombreux cas, le processus reviendra ainsi à un pillage. … Le gouvernement trouvera une opposition au moindre projet de privatisation." (28.11.2012)

Kurier - Autriche
Un accord qui profite aux traders et à Merkel
Les nouveaux crédits ne résolvent pas les problèmes de la Grèce mais profitent aux spéculateurs et à la campagne électorale de la chancelière allemande Angela Merkel, critique le quotidien libéral Kurier : "Ceux qui en profitent sont les flambeurs des hedge funds, ayant maintenant la certitude d'une activité sécurisée. L'Etat grec rachètera désormais leurs titres toxiques grecs avec 'l'aide' financière du reste de l'Europe. Une forme plus subtile de redistribution du bas vers le haut est difficilement imaginable. … Et cela car c'est politiquement judicieux ? En Allemagne, la chancelière Angela Merkel espère être réélue en 2013. C'est pourquoi, de son point de vue, il ne peut y avoir encore de résolution durable - et donc coûteuse - pour la Grèce. Car cela signifierait une restructuration de la dette, chose que l'on ne peut prétendument plus imposer aux électeurs allemands (et autrichiens). Merkel veut - littéralement - empêcher à tout prix que l'on dise la vérité aux électeurs. C'est pourquoi on a orchestré cette décote sur les taux d'intérêt. Ce qui ne change rien à la misère grecque." (28.11.2012)

POLITIQUE
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