Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

23 juin 2015

Miserere de Grégorio Allegri - vidéo - ( note d'information et documentation su sur l'oreille absolue de Mozart )

Éditorial de lucienne magalie pons

Aux 17e et 18e siècles, on jouait le "Miserere" de Gregorio Allegri à Rome,  exclusivement dans la chapelle Sixtine, pendant la semaine de Pâques.Le manuscrit d’Allegri était gardé secret par le Vatican qui interdisait à ses musiciens de le transcrire ou de le jouer ailleurs, sous peine d’excommunication.

 On ne pouvait l’entendre nulle part ailleurs et ce morceau, chanté a cappella, était célèbre dans toute l’Europe. 

Le manuscrit d’Allegri était gardé secret par le Vatican qui interdisait à ses musiciens de le transcrire ou de le jouer ailleurs, sous peine d’excommunication.

En 1770, Mozart, alors âgé de 14 ans, assiste avec son père à la messe de Pâques. De retour chez lui, Mozart reproduit de mémoire l’intégralité du Miserere sur partition. Le Miserere obtenu est publié en 1771 et l’interdiction papale levée.
 
Mozart avait "l’oreille absolue", c’est-à-dire la faculté de pouvoir reconnaître ou chanter n’importe quelle note, sans avoir de repère. En Europe et aux États-Unis, seule une personne sur dix mille serait dotée de cette capacité.



 Mozart par Greuze - 1763-64




 ooOoo

__ ____________________________  Documentation_______________________________



     
 Extrait de la page Wikipédia consacrée au Miserere d'Allegri:

 -----------------------------------------------


" Le Miserere (Psaume 51) était chanté à la chapelle Sixtine lors des matines du mercredi et vendredi de la Semaine sainte, et uniquement en ce lieu et à cette occasion. Un verset sur deux était psalmodié de manière monodique (comme cela se pratiquait depuis des siècles), à la fin de l'Office des Ténèbres, alors que les cierges qui éclairaient la chapelle étaient progressivement éteints. En présence du pape et des cardinaux agenouillés, les chantres de la chapelle improvisaient de somptueux ornements sur la psalmodie inscrite dans un canevas polyphonique conçu en style de faux-bourdon.

" On était donc finalement en présence d'une mise en forme post-tridentine basée sur une rhétorique baroque parfaitement maîtrisée. Mais progressivement, la technique vocale des membres de la chapelle perdant en éclat et leur capacité à improviser de savants contrepoints s'étiolant, les ornements disparurent et à la fin du XVIIIe siècle il ne restait plus que les ornements les plus aigus réservés aux castrats, appris par cœur par deux sopranos, qui nous sont parvenus par le biais de la première publication par Charles Burney, au XVIIIe siècle" .
 ------------------------------------

Le texte


" Miserere mei, Deus: secundum magnam misericordiam tuam. Et secundum multitudinem miserationum tuarum, dēlē iniquitatem meam. Amplius lavā me ab iniquitate mea: et peccato meo mundā me. Quoniam iniquitatem meam ego cognōscō: et peccatum meum contra me est semper. Tibi soli peccāvī, et malum coram te fēcī: ut justificeris in sermonibus tuis, et vincās cum judicaris.
Ecce enim in inquitatibus conceptus sum: et in peccatis concepit me mater mea. Ecce enim veritatem dilexisti: incerta et occulta sapientiae tuae manifestasti mihi. Asperges me, Domine, hyssopo, et mundābor: lavābis me, et super nivem dēalbābor. Auditui meo dabis gaudium et laetitiam: et exsultabunt ossa humiliata. Averte faciem tuam a peccatis meis: et omnes iniquitates meas dele. Cor mundum crea in me, Deus: et spiritum rectum innova in visceribus meis. Ne projicias me a facie tua: et spiritum sanctum tuum ne auferas a me. Redde mihi laetitiam salutaris tui: et spiritu principali confirma me. Docebo iniquos vias tuas: et impii ad te convertentur. Libera me de sanguinibus, Deus, Deus salutis meae: et exsultabit lingua mea justitiam tuam. Domine, labia mea aperies: et os meum annuntiabit laudem tuam. Quoniam si voluisses sacrificium, dedissem utique: holocaustis non delectaberis. Sacrificium Deo spiritus contribulatus: cor contritum, et humiliatum, Deus, non despicies. Benigne fac, Domine, in bona voluntate tua Sion: ut aedificentur muri Jerusalem. Tunc acceptabis sacrificium justitiae, oblationes, et holocausta: tunc imponent super altare tuum vitulos."

Traduction

Pitié pour moi, mon Dieu, dans Ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.
Contre Toi, et Toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait.
Ainsi, Tu peux parler et montrer Ta justice, être juge et montrer Ta victoire.
Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.
Mais Tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, Tu m’apprends la sagesse.
Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.
Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que Tu broyais.
Détourne Ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.
Crée en moi un coeur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de Ta face, ne me reprends pas Ton Esprit Saint.
Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.
Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera Ta justice.
Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera Ta louange.
Si j’offre un sacrifice, Tu n’en veux pas, Tu n’acceptes pas d’holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; Tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.
Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.
Alors Tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur Ton autel.

_________________________________/


AUTRES SOURCES :  pour obtenir la partition cliquer sur la minuscule icône ci-dessous :




 

Aucun commentaire: