Nous avons vu que plusieurs séries de discussions mercredi
et jeudi ont été infructueuses entre la Grèce et ses créanciers, rappelons que
l’objectif était de parvenir à un accord
entre Athènes et ses créanciers sur des promesses de réformes et coupes
budgétaires en Grèce, ouvrant la voie au déblocage d'argent frais pour le
gouvernement grec.
Ainsi les négociations
et les discussions entre la Grèce et ses
créanciers s’éternisaient depuis plus dune semaine ,
avec des allers et retours, des atermoiements, des réunions d’Eurogroupe, du Sommet européen , chacun des créanciers cherchant à tirer les marrons du feu à son profit dans une
sorte de bras de fer en plusieurs manche contre Athènes représenté à Bruxelles
par son premier Ministre Alexis Tsipras , seul contre tous.
Mais comme
nous le savons Alexis Tsipras a plus d’un tour dans son sac, au cour d’une
pause? il a mis un coup de frein à tous ces pourparlers bruxellois improductifs ,
en effet il a décidé d’ appeler sa population, en référendum le 5 Juillet, pour que son peuple se prononce
sur les propositions d’aides
présentées par les créanciers assorties de leurs exigences en contrepartie, de
son côté le Ministre des finances
grec Yanis Varoufakis a fait savoir
au peuple grec qu’ils avaient au
cours des négociations offert à maintes reprises des sacrifices à leur créanciers , mais que ceux-ci refusaient tout et en réclamaient
toujours encore plus..
Nous n’avions
jamais vu un dirigeant d’un pays membre de l’UE recourir à un référendum pour
une question de remboursement de dette, ils en ont une peur mortelle qu’ils dissimulent sous des palabres sans fin, mais
cette fois Alexis Tsipras, très courageux et proche de son peuple, a montrer qu'il pouvait franchir la
ligne rouge et les à mis les pieds au
mur, et le feu au cul !
Et il fallait bien qu’il en arrive là pour mettre fin au chantage dictatorial que les
créanciers UE-BCE-FMI exercent depuis
des années sur les pays de l’UE et son
pays en particulier..
L’annonce de ce prochain référendum en Grèce a été reçu par les créanciers sans doute comme
un uppercut dans leurs mâchoires de carnassiers selon
une source européenne « au fait des discussions », Bruxelles a annoncé une
réunion pour ce samedi consacrée à la Grèce , « pour la survie financière du pays, » (sic)
et nous retrouvons dans les
médias les termes « réunion
cruciale » « réunion décisive » de nouveau utilisée pour dramatiser la situation, mais rassurez-vous elle ne sera pas plus
cruciales que les précédentes puisque la décision du référendum
grec peut tout remettre en cause !.
« Quand à la
survie financière de la Grèce » elle a pour corollaire aussi la survie de la
zone euro, et au fond ce sont les créanciers qui se trouvent placés au pied du mur et en plus
ils redoutent cette décision de référendum grec, une
innovation en UE sur ce genre de questions, qui élargie la discussion à la population qui est appelée pour la première fois à se prononcer
par référendum , alors que jusqu'à présent les populations n'étaient pas
consultés sur ce genre de dossier.
Il y en avait assez de tourner en rond sur la question d’ un
défaut de paiement, à quelques jours d'un remboursement de quelque 1,5 milliard
d'euros au FMI, que la Grèce ne peut pas honorer sans le déblocage d'une
tranche d'un prêt en suspens depuis presque un an, de 7,2 milliards d'euros, ou
à défaut un geste financier de la BCE., et à notre avis Alexis Tsipras à pris une
décision salutaire pour arrêter le Schmilblick, et faire avancer le dossier avec la nouvelle
donnée importante, la voix de son peuple.
Si le
peuple grec accepte il aura pris ses responsabilités et à ce moment là ils
seront tous unis pour faire les sacrifices nécessaires, s’il n’accepte pas , à mon avis,
les créanciers seront obligés de faire des concessions et de débloquer des tranche d’aides avec moins
d’exigence en contreparties, parce qu’ils savent bien qu'ils n’ont pas intérêt politiquement et financièrement à voir la
Grèce en faillite , ou encore la voir sortir de la zone euro, peut-même de l’UE
, ça ferait l’effet d’un coup de tonnerre à retentissement multiple en Europe ,
sans compter que la Grèce alors les mains libres pourrait se
tourner ouvertement vers un autre
partenaire tant redouté des européens, vous voyez lequel, inutile de le nommer ,
nous savons que la Grèce peut compter sur lui.
La chancelière Allemande Angela Merkel a délivré son opinion avec un peu moins d’arrogance qu’elle ne le fait
habituellement :, mais elle a quand même parlé de réunion « décisive
car le temps presse » : «Nous
sommes tombés d'accord qu'il faut
continuer à travailler entre la Grèce et les institutions (Commission
européenne, BCE et FMI) et que l'Eurogroupe de samedi revêt une importance
décisive, car le temps presse». «Tous ont soutenu l'idée que tout doit être
fait pour trouver une solution samedi», a ajouté Mme Merkel.
Le Président Français François Hollande qui vendredi se trouvait pressurisé dans une situation délicate et tragique par suite de l’attentat
dramatique du matin en Isère, a trouvé le temps de déclarer : «Je
considère que cette réunion de samedi est cruciale parce que nous sommes à
l'échéance"
Nous n’allons pas
ici rapporter toutes les réactions des hauts responsables réunis à Bruxelles,
vous les trouverez dans la Revue de presse ci-dessous :
REVUE DE PRESSE :
L'Obs
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- Il
y a 1 heure
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Athènes (AFP)
- Le Premier ministre Alexis Tsipras a annoncé dans la nuit de vendredi à
samedi la tenue d'un référendum en Grèce sur le texte qui pourrait résulter
samedi de l'Eurogroupe prévu à Bruxelles entre Athènes et ses créanciers.
"Le peuple doit ...
France
Inter
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- Il
y a 22 minutes
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RTL.lu
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- Il
y a 34 minutes
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Europe1
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- Il
y a 40 minutes
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Bourse Les
Echos
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- Il
y a 43 minutes
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Les Échos
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- Il
y a 46 minutes
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Articles de fond
Les Échos
|
- Il
y a 46 minutes
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La Grèce et
ses créanciers réussiront-ils enfin à s'accorder, ce samedi, lors de ce qui est
annoncé comme une ultime réunion de l'Eurogroupe sur la question ? - Francois
Mori/AP/SIPA. 1 / 1. Précédent; Suivant ...
Boursorama
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- Il
y a 2 heures
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... *
Dénonçant un "ultimatum", le Premier ministre grec annonce un
référendum pour le dimanche 5 juillet * Merkel et Hollande l'ont pressé
d'accepter une offre "généreuse" * Les créanciers proposent jusqu'à
15,5 mds en échange de réformes * Dans trois ...
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