Depuis qu’Alexis
Tsipras est premier Ministre de la Grèce , lui et son ministre des finances Yannis Varoufakis donnent
du fils à retordre aux dirigeants de l’UE
et à la directrice du FMI lesquels manifestement
veulent-, et ce ne n’est nouveau,
- plonger la Grèce dans une austérité de
plus en profonde que la population grecque ne peut plus endurer.
Nous suivons
périodiquement les pourparlers engagés par le Premier Ministre Grec avec les autorités européennes et le FMI , et les réunions du Ministre grec des
finances avec les ministres de la Zone Euro, ni l’un ni l’autre ne se laissent
intimider , au contraire ce sont eux qui finissent par démonter leurs interlocuteurs et obtenir non seulement des reports de délais pour rembourser leur leur tranche de dette ,
mais encore à obtenir le déblocage d’aide financière qui étaient
bloquées par leurs créanciers qui exigent toujours avant le versement d'une tranche d'aide que la Grèce
rembourse une partie de sa dette aux
échéances convenues, mais qui devant la ténacité des
dirigeants grecs finissent par céder.
(A signaler que cette fois qu' un autre point de blocage vient s'ajouter aux précédents entre Athènes et ses créanciers : la question sensible de l'augmentation de la
TVA sur les médicaments, l'eau ou l’énergie.
"Nous attendons depuis deux
semaines des contre-propositions du gouvernement grec qui ne viennent
pas", Pierre Moscovici. Bruxelles et Paris estiment
qu'un accord reste possible.)
Mais ce n’est pas
seulement la ténacité d’Alexis Tsipras et de Yannis Varoufakis qui fait céder les
dirigeants Européens, c’est aussi la menace que représente pour l’UE, l’épouvantail d’une éventuelle faillite de la Grèce, et surtout qu’elle ne puisse plus être maintenue dans la zone euro en effet d’après leurs analyses l’'incapacité
du pays grec à rembourser sa dette
signifierait sa mise en faillite voire sa sortie de la "zone euro" ce qui provoquerait des pertes gigantesques notamment pour les banques grecques principalement, mais
aussi des répercussions sur
les banques et compagnies d'assurance des autres pays européens , les
observateurs estiment que le taux de change de l’euro chuterait et provoquerait un déséquilibre financier , et aussi une autre incidence pourrait
influencer et précipiter d’autres pays de la zone Euro dans un effet dit « de domino » c’est-à-dire
influencer les autres pays et les pousser à en faire autant.
Nous ne nous lancerons
pas aujourd’hui dans des rappels
des réunions , négociations, rencontres,
pourparlers, conférences téléphoniques, qui se
sont déroulés en les dirigeants grecs et la phalange de responsables UE, FMI,
BCE depuis 2011, elles ont été innombrables et se sont toujours soldées au final par des accords provisoires
qui ont permis à la Grèce de souffler un peu, vous les avez certainement
suivies dans les médias , et parfois même sur mon site, mais nous reprenons le
train en route pour faire un point très résumé sur la situation.
Après
plusieurs semaines de pressions et de menaces
de part et d’autre, le jeudi 18 juin à Luxembourg la réunion des
Ministres des finances de la Zone Euro s’est soldé par un échec … ce qui n’arrange
pas les affaires de Madame Merkel la chancelière Allemande, de Monsieur François Hollande pour aborder la question de la dette grecque, en effet les ministres des
Finances de la zone euro sont repartis jeudi 18 juin sur un nouvel échec, en dépit des civilités
de surface de fin de réunion , échange de poignées de main et sourires entre la dirigeant du FMI et Yannis Varoufakis devant
les caméra et les médias pour donner l’impression d’un entente à la galerie européenne, mais en fait pour le
moment la confiance est rompue !
Le 19 Juin le Président de la République
Française dans une Conférence de Presse
du Sommet du Groupe de Visegrád , après
avoir évoqué la question du climat, les décisions prises en Conseil européen les objectifs de
réduction des émissions de CO2 ,sa participation à Union de l’énergie, les objectifs
poursuivis , et la Conférence de Paris, a abordé la situation de l’Ukraine,
l’accord de Minsk, les maintien des sanctions contre la Russie, a enchaîné sur la Grèce et voici ce qu’il déclarait à ce
sujet : « ……., il y a des pays qui ne sont pas dans la zone euro. Le
règlement de la question de la Grèce intéresse tous les pays européens. Au-delà
même de l’Europe. Le Président TUSK a pris une initiative après l’échec de
l’Eurogroupe. Durant le temps qui nous est laissé jusqu’à ce Conseil de la zone
euro, tout doit être fait pour que les discussions et les négociations puissent
être reprises et puissent déboucher sur une solution. Je m’en suis
entretenu avec la Chancelière Angela Merkel ce matin. Il y aura sûrement
d’autres contacts, mais il faut que maintenant le travail puisse être fait.
Tout le monde l’a dit, y compris ceux qui ne sont pas dans la zone euro. La
Grèce elle, est dans la zone euro, et doit y rester. Pouvoir y rester, à elle
aussi de prendre les décisions qui maintenant sont attendues et aux
institutions – Commission, Banque Centrale, FMI – de bien comprendre qu’elle
peut être le bon ordonnancement des décisions qui doivent être prises pour
régler la question grecque ».
Le Président François
Hollande a ensuite terminé son exposé sur d’autres questions d’actualités,
telles que l’immigration, l’économie, la
croissance …avant de répondre au questions des journalistes.
Puisque nous parlons de
la Grèce nous ne reprendrons ici seulement que la question qui lui a été posée avant
toutes les autres par un journaliste qui portait sur la Grèce, et l’Immigration
, et pour rester dans le sujet nous ne reprenons après la question du
journaliste que la réponse du Président sur la Grèce :
Extrait :
Journaliste : Bonjour
Monsieur le Président. Ce matin, vous avez évoqué deux grands sujets, la Grèce
et l’immigration. Sur la Grèce, vous avez bien expliqué la position de la
France. Nous comprenons bien mais, spécifiquement, concrètement, lundi,
qu’est-ce que vous pouvez faire ? Où sont les blocages et, est-ce que ce n’est
pas déjà trop tard vu qu’il y a des Parlements qui doivent décider avant le 30
juin ? Sur les migrants, que vous inspirent les propos de votre prédécesseur
qui a parlé hier des migrants comme des « fuites d’eau qui noient les familles
françaises » ? Merci.
LE PRESIDENT : Sur la
réunion de lundi, le Conseil de la zone euro ne pourra pas négocier, ce n’est
pas un lieu de négociations. Le Conseil de la zone euro (pas davantage le
Conseil européen) est un lieu où peut être constaté un accord ou – cela peut
arriver – un désaccord. Dans un Conseil de la zone euro, il peut y avoir des
discussions en marge pour permettre qu’il y ait un accord. Que faut-il faire au
Conseil de la zone euro ? Faire en sorte qu’il y ait un travail qui soit
poursuivi, qui soit le plus conclusif possible, entre la Grèce et les
institutions. Pour permettre au Conseil de la zone euro de constater que nous
pouvons aller vers un Eurogroupe et régler la question grecque dans ses
différentes dimensions – c’est-à-dire le programme de réforme, les liquidités,
et d’autres étapes – Et puis, le Conseil de la zone euro peut également, si
toutes les modalités ne sont pas fixées, renvoyer à une autre instance. Comme
vous le dites vous-même, il n’y a pas de temps à perdre. Parce qu’il y a des
Parlements qui doivent se réunir, parce qu’il y a une tension sur la liquidité
grecque, parce qu’il y a une date butoir, le 30 juin. Je demande que nous
n’allions pas beaucoup plus loin - même s’il y a un Conseil européen- que tout
soit fait pour que la négociation progresse et puisse aboutir.
(fin de l’extrait)
__________
*Suite de notre
éditorial
La réponse du Président
François Hollande parait assez en retrait par rapport aux initiatives qu’il prend en dehors des
conseils, marginalement dans les coulisses pour ainsi dire, ou par conférence
téléphoniques sur ce sujet avec des dirigeants de l’UE, notamment Allemande Angela
Merkel.
Pour voir la tournure que prendra cette affaire qui intéresse tous les pays d'Europe, il faut attendre dans un premier temps la réunion des Chefs d’État à Bruxelles du Lundi 22 octobre.
Un proche du chef de
l’exécutif avait laissé entendre samedi que de nouvelles concessions pourraient
être faites , à condition notamment qu’un plan pour restructurer la dette du
pays soit inclus dans l’accord.
La marge pour trouver un accord qui permettra
le déboursement d’une tranche de prêts vitale de 7,2 milliards se réduit : le
30 juin, la Grèce à court d’argent, risque de ne pouvoir honorer un
remboursement de 1,5 milliard d’euros au FMI .
Toutefois entre temps en prévision du sommet du lundi 22 juin, ce dimanche 21 Juin le Premier ministre grec Alexis Tsipras a
téléphoné à la chancelière allemande Angela Merkel, au président
français François Hollande au président de la Commission européenne
Jean-Claude Juncker, afin de leur présenter les
propositions grecques « en vue d’un accord bénéfique mutuel » .
Les médias indiquent ... au sujet de ces propositions ..."Sans
préciser si les propositions faites sont nouvelles - comme le
souhaitaient les créanciers de la Grèce -, Athènes souhaite que l’accord
apporte « une solution définitive et non provisoire ».
Dès ce dimanche soir Alexis Tripsas se rendra à Bruxelles afin de préparer les discussions
de lundi. Il pourrait être accompagné par Euclide Tsakalotos, le
ministre coordonnateur des discussions avec les créanciers du pays (UE,
BCE, FMI).
Un proche du chef de l’exécutif avait laissé entendre samedi que de nouvelles concessions pourraient être faites, à condition notamment qu’un plan pour restructurer la dette du pays
soit inclus dans l’accord.
La marge pour trouver un accord qui permettra
le déboursement d’une tranche de prêts vitale de 7,2 milliards se
réduit : le 30 juin, la Grèce à court d’argent, risque de ne pouvoir honorer un remboursement de 1?5 milliard d'euros au FMI.
Quelques informations ont filtré et sont rapportées par les médias, d'après ces informations "sous toutes réserves" la Grèce pourrait se voir accorder un délai de trois mois jusqu'en septembre .
REVUE DE PRESSE :
__________________________________/
La chancelière allemande Angela Merkel s'est dite "persuadée" jeudi matin, 18 juin, qu'un accord entre la Grèce et ses créanciers était "encore possible".
Source- site EUROTOPICS
Politiken - Danemark
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www.irishtimes.com/.../yanis-varoufakis-a-pressing-q...- Il y a 2 jours - Above, Varoufakis and Noonan at the start of the European Stability Mechanism (
ESM) Board of Governors, ahead of the Eurogroup Meeting of ... UCL - Yanis Varoufakis, un brillant scientifique
https://www.uclouvain.be/507940.html
de A Nassogne - 2015
Christian Arnsperger, chercheur FNRS à la Chaire Hoover et professeur à l'
1 commentaire:
il faut que cette europe implose et que l on revienne comme avant je dit bravo au grec de resiste a ce glouton qui et l europe qui et nefaste pour le monde des ouvriers mais bon pour certains je dit mort a l europe et ce qui leur faut a tout les gouvernemets une bonne revolution on n ais pas de la merde excuse pour les fautes d ortographes
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