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29 juin 2015

Attentat en Isère - Yassin Salhi a été transféré hier de Lyon au Siège de la sous-direction antiterroriste de Levallois-Perret dans les Hauts-de-Seine - L’enquête progresse - des questions restent à éclaircir - ( lnote et revue de presse )

Éditorial de lucienne magalie pons



Aux dernières informations Yassine Sahhi  a été transféré hier soir au siège de la sous-direction antiterroriste de Levallois-Perret en banlieue parisienne.

Hier  ce  principal suspect de l'attentat en Isère a reconnu avoir assassiné et  décapité son patron et avoir envoyé  un  selfie avec la tête de sa victime décapitée.

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Les enquêteurs poursuivent ce lundi l'interrogatoire de Yassin Salhi, qui a avoué avoir tué l'homme dont la tête décapitée a été utilisée  par lui même  dans un selfie pour "signer" l'attentat en Isère, 

Trois jours  après l'attentat contre l'usine à gaz industriel  à Saint-Quentin-Flavier, l'enquête progresse , les médias rapportent que Yassine Salhi le principal suspect présumé,  d'abord muré dans son silence commence à parler, il a reconnu avoir assassiné  son patron et l'avoir décapité. et il a aussi  reconnu avoir envoyé un selfie macabre sur lequel  il pose  à côté de la tête décapités de sa victime, et l'avoir  envoyé à un français qu'il à connu autrefois à Besançon. 

Les médias indiquent que cet homme est l'un des 473  français présents en zone irako-syrienne.

Son domicile de Saint-Priest dans la banlieue lyonnaise a été perquisitionné dimanche après midi  récupéré son passeport.

Les médias indiquent que les motifs qu'il invoque  restent flous,  et restent à éclaircir ..,  Yassine Salhi explique qu'il a  agi suite à une dispute intervenue 2 jours plus tôt au sein de l'entreprise , il dit aussi  avoir eu des difficultés conjugales , et que cela l'aurait poussé à commettre un " acte médiatique" (sic)

Nous récapitulons en donnant quelques complément d'informations  :

Selon des sources proches du dossier l'enquête a permis d'établir que Salhi avait envoyé  un   selfie vers un numéro  canadien , mais depuis qu’ils  avaient  trouvé ce selfie,  les enquêteurs   d’après leurs investigations, pensaient   que le destinataire était  établi  dans les zones de jihad irako-syriennes , en fait le numéro  canadien  s'est avéré être un relais vers la Syrie.

Les médias  en citant « des sources proches du dossiers, indiquent   que le lien de Yassin Salhi   avec un jihadiste français en Syrie a été établi, d’après les médias son correspondant, le destinataire final du selfie,  se nomme  Sébastien-Younès Salvy ,  connu des services de renseignement pour être parti en Syrie en novembre 2014.  originaire de Vesoul, il   était  parti en novembre 2014 en Syrie, à Raqa, où il combattrait dans les rangs de la milice État islamique (El).

D’après les médias et selon les mêmes sources,  rien ne montre que Salhi lui-même se serait rendu en Syrie, ce qui reste à vérifier.

Par le passé, Yassine Dalhi s'était d'abord radicalisé à Pontarlier au contact d'un converti à l'islam, Frédéric Jean Salvi, surnommé "Ali "ou encore" le Grand Ali",  soupçonné d'avoir préparé, avec des islamistes d'Al-Qaïda, des attentats en Indonésie.

Toujours d’après les médias  les parcours de Yassine Salhi de Frédéric-Jean Salvi et de Yassin ont été retracés sur les dernières années. Les deux hommes ont eu des contacts étroits à Pontarlier ils fréquentaient la même mosquée d’où Frédéric-Jean Salvi avait été exclu  pour son « islam trop extrémiste »., ils étaient  surveillés par les renseignements généraux.

* Quelques indication sur Frédéric-Jean Salvi   et ses relations avec Yassine Salhi,  extraites d’un article d l'Express :   « , il est né à Pontarlier le 10 juin 1979. A la fin des années 90, il est étudiant à l'UFR Staps, la fac de sports, à Besançon. Il se livre alors à un trafic de stupéfiants. Interpellé en 2000, il est condamné le 31 janvier 2001 à 32 mois de prison, 5 ans de privation de droits civiques, civils et de famille,  ainsi que 3 ans d'interdiction de séjour à Besançon. Il purge sa peine à la prison de la Butte à Besançon, où il se convertit à l'Islam radical. Il est libéré en octobre 2001.Il habite à Pontarlier dans les années 2004-2005. A cette date, il se fait remarquer pour sa radicalisation. Il est même exclu de la mosquée de Pontarlier pour son Islam trop extrêmiste.Les autorités religieuses lui reprochent son prosélytisme virulent. Alertés par les responsables de la mosquée, les renseignements généraux surveillent alors celui qui se fait appeler "le Grand Ali".A cette époque, il est le leader d'un groupe de plusieurs jeunes radicaux, 7 à 8 personnes. Yassin Salhi en fait partie, il est considéré non comme un responsable mais comme un "suiveur".Les renseignement généraux surveillent attentivement Frédéric-Jean Salvi jusqu'en 2008.En 2010, il est soupçonné d'être impliqué dans des attentats terroristes en Indonésie. En effet, la police indonésienne interpelle cinq personnes sur l’île de Java et met la main sur une voiture remplie d’explosifs. Ce véhicule appartient à Frédéric-Jean Salvi. Le Français est parvenu à échapper au coup de filet. Il est toujours recherché par Interpol depuis cette date. Le lien entre les deux hommes a été établi, il est impossible de dire actuellement si Yassin Salhi et Frédéric-Jean Salvi étaient toujours en contact ces derniers mois.Pour qualifier Yassin Salhi, est souvent employé, ces dernières heures,  le terme de "loup solitaire". Si des liens récents avec Frédéric-Jean Salvi parvenaient à être établis, cette dénomination ne tiendrait plus, Salvi étant connu pour être proche des réseaux islamistes.


* ndlr:  Il est curieux de noter la ressemblance des  patronymes qui se retrouvent  dans ce dossier :  Salhi, Salvy, Salvi ...  il ne s’agirait que d’une pure coïncidence ?

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Les autorités musulmanes  de la région  ont réuni 200 personnes dimanche soir devant la mosquée proche de Villefontaine (Isère) pour condamner un "acte diabolique en plein mois de ramadan".


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Après avoir passé 48 heures en garde à vue  à Lyon, Yassine Salhi a été transféré hier soir au siège de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire (SDAT) à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine. 

Son épouse et sa sœur ont été relâchées hier après 2 jours de garde à vue.

Les enquêteurs poursuivent ce lundi l'interrogatoire de Yassin Salhil.

REVUE DE PRESSE : 








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