Aux dernières
informations Yassine Sahhi a été transféré hier soir au siège de la sous-direction
antiterroriste de Levallois-Perret en banlieue parisienne.
Hier ce principal suspect de l'attentat en Isère a
reconnu avoir assassiné et décapité son patron et avoir envoyé un selfie avec la tête de sa victime décapitée.
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Les enquêteurs poursuivent ce lundi l'interrogatoire de Yassin Salhi, qui a avoué avoir tué l'homme dont la tête décapitée a été utilisée par lui même dans un selfie pour "signer" l'attentat en Isère,
Trois jours après l'attentat contre l'usine à gaz industriel à Saint-Quentin-Flavier, l'enquête progresse , les médias rapportent que Yassine Salhi le principal suspect présumé, d'abord muré dans son silence commence à parler, il a reconnu avoir assassiné son patron et l'avoir décapité. et il a aussi reconnu avoir envoyé un selfie macabre sur lequel il pose à côté de la tête décapités de sa victime, et l'avoir envoyé à un français qu'il à connu autrefois à Besançon.
Les médias indiquent que cet homme est l'un des 473 français présents en zone irako-syrienne.
Son domicile de Saint-Priest dans la banlieue lyonnaise a été perquisitionné dimanche après midi récupéré son passeport.
Les médias indiquent que les motifs qu'il invoque restent flous, et restent à éclaircir .., Yassine Salhi explique qu'il a agi suite à une dispute intervenue 2 jours plus tôt au sein de l'entreprise , il dit aussi avoir eu des difficultés conjugales , et que cela l'aurait poussé à commettre un " acte médiatique" (sic)
Nous récapitulons en donnant quelques complément d'informations :
Selon des
sources proches du dossier l'enquête a permis d'établir que Salhi avait envoyé un selfie vers un numéro canadien , mais depuis qu’ils avaient trouvé ce selfie, les enquêteurs d’après leurs investigations, pensaient que le destinataire était établi dans les
zones de jihad irako-syriennes , en fait le numéro canadien s'est avéré être un relais vers la Syrie.
Les médias en citant « des sources proches du
dossiers, indiquent que le lien de Yassin
Salhi avec un jihadiste français en Syrie a été établi,
d’après les médias son correspondant, le destinataire final du selfie, se nomme Sébastien-Younès Salvy , connu des services
de renseignement pour être parti en Syrie en novembre 2014. originaire de Vesoul, il était parti en novembre 2014 en Syrie, à Raqa, où il
combattrait dans les rangs de la milice État islamique (El).
D’après les médias et selon les mêmes sources, rien ne montre que Salhi lui-même se serait
rendu en Syrie, ce qui reste à vérifier.
Par le passé, Yassine Dalhi s'était d'abord radicalisé à Pontarlier
au contact d'un converti à l'islam, Frédéric Jean Salvi, surnommé "Ali "ou encore" le Grand Ali", soupçonné d'avoir préparé,
avec des islamistes d'Al-Qaïda, des attentats en Indonésie.
Toujours d’après les médias les parcours de Yassine Salhi de Frédéric-Jean
Salvi et de Yassin ont été retracés sur les dernières années. Les deux hommes
ont eu des contacts étroits à Pontarlier ils fréquentaient la même mosquée d’où
Frédéric-Jean Salvi avait été exclu pour
son « islam trop extrémiste »., ils étaient surveillés par les renseignements généraux.
* Quelques indication sur Frédéric-Jean Salvi et ses
relations avec Yassine Salhi, extraites d’un article d l'Express : « , il est né à Pontarlier le 10 juin
1979. A la fin des années 90, il est étudiant à l'UFR Staps, la fac de sports,
à Besançon. Il se livre alors à un trafic de stupéfiants. Interpellé en 2000,
il est condamné le 31 janvier 2001 à 32 mois de prison, 5 ans de privation de
droits civiques, civils et de famille, ainsi que 3 ans d'interdiction de séjour à
Besançon. Il purge sa peine à la prison de la Butte à Besançon, où il se
convertit à l'Islam radical. Il est libéré en octobre 2001.Il habite à
Pontarlier dans les années 2004-2005. A cette date, il se fait remarquer pour
sa radicalisation. Il est même exclu de la mosquée de Pontarlier pour son Islam
trop extrêmiste.Les autorités religieuses lui reprochent son prosélytisme
virulent. Alertés par les responsables de la mosquée, les renseignements
généraux surveillent alors celui qui se fait appeler "le Grand Ali".A
cette époque, il est le leader d'un groupe de plusieurs jeunes radicaux, 7 à 8
personnes. Yassin Salhi en fait partie, il est considéré non comme un
responsable mais comme un "suiveur".Les renseignement généraux
surveillent attentivement Frédéric-Jean Salvi jusqu'en 2008.En 2010, il est
soupçonné d'être impliqué dans des attentats terroristes en Indonésie. En
effet, la police indonésienne interpelle cinq personnes sur l’île de Java et
met la main sur une voiture remplie d’explosifs. Ce véhicule appartient à
Frédéric-Jean Salvi. Le Français est parvenu à échapper au coup de filet. Il
est toujours recherché par Interpol depuis cette date. Le lien entre les deux
hommes a été établi, il est impossible de dire actuellement si Yassin Salhi et
Frédéric-Jean Salvi étaient toujours en contact ces derniers mois.Pour
qualifier Yassin Salhi, est souvent employé, ces dernières heures, le terme de "loup solitaire". Si
des liens récents avec Frédéric-Jean Salvi parvenaient à être établis, cette
dénomination ne tiendrait plus, Salvi étant connu pour être proche des réseaux
islamistes.
* ndlr: Il est curieux de noter la ressemblance des patronymes qui se retrouvent dans ce dossier :
Salhi, Salvy, Salvi ... il ne s’agirait que d’une pure coïncidence ?
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Les autorités
musulmanes de la région ont réuni 200
personnes dimanche soir devant la mosquée proche de Villefontaine (Isère) pour
condamner un "acte diabolique en plein mois de ramadan".
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Après avoir passé 48 heures en garde à vue à Lyon, Yassine Salhi a été transféré hier soir au siège de la sous-direction
antiterroriste de la police judiciaire (SDAT) à Levallois-Perret, dans
les Hauts-de-Seine.
Son épouse et sa sœur ont été relâchées hier après 2 jours de garde à vue.
Les enquêteurs poursuivent ce lundi l'interrogatoire de Yassin Salhil.
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