Pour l'Eurogroupe, le référendum grec "ferme la porte aux discussions"
Pour Jeroen Dijsselbloem, le référendum grec est synonyme de fin de discussions. [Yves Herman - Reuters]
Les ministres des Finances européens considèrent que l'annonce
d'un référendum grec "ferme la porte à la poursuite des discussions".
L'extension provisoire du programme d'aide semble exclue.
"Je suis très négativement surpris" par la nouvelle, a assuré Jeroen
Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe, à son arrivée à une réunion des
ministres des Finances de la zone euro consacrée à la situation
financière de la Grèce.
"Nous allons écouter le ministre grec, et nous discuterons des conséquences", a-t-il déclaré. "C'est une triste décision pour la Grèce car cela a fermé la porte à la poursuite des discussions", a-t-il affirmé, reflétant le sentiment de colère de plusieurs ministres des Finances au sein de la zone euro.
>>Lire: La Grèce dégaine l'arme ultime du référendum face à ses créanciers
"Le plan B (un possible défaut de paiement du pays, ndlr) est en train de devenir le plan A", a-t-il ajouté. Athènes a "fermé la porte à la poursuite des discussions" sur un plan pour éviter au pays un défaut de paiement le 30 juin, date d'un remboursement de 1,5 milliard d'euros que le pays ne peut honorer, sans aide financière de ses créanciers.
"Nous avons déjà un programme" d'assistance financière, et il arrive à son terme mardi prochain. Il est donc nécessaire que l'Eurogroupe prenne une décision mais c'est difficile quand il y a une rupture unilatérale des négociations", a estimé le ministre espagnol, Luis De Guindos, qui brigue la présidence de l'Eurogroupe.
Le programme en cours expire le 30 juin et les 15,3 milliards d'euros qu'il contient encore cesseront d'être disponibles après cette date. Athènes souhaite repousser "de quelques semaines" cette date butoir afin de pouvoir organiser le référendum.
ats/reuters/mre
"Nous allons écouter le ministre grec, et nous discuterons des conséquences", a-t-il déclaré. "C'est une triste décision pour la Grèce car cela a fermé la porte à la poursuite des discussions", a-t-il affirmé, reflétant le sentiment de colère de plusieurs ministres des Finances au sein de la zone euro.
>>Lire: La Grèce dégaine l'arme ultime du référendum face à ses créanciers
"Une très désagréable surprise"
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble, a estimé de son côté que le gouvernement grec avait "mis fin unilatéralement aux négociations". L'annonce d'un référendum est "une très désagréable surprise. C'est un jour triste en particulier pour le peuple grec", a renchéri le ministre finlandais Alexander Stubb."Le plan B (un possible défaut de paiement du pays, ndlr) est en train de devenir le plan A", a-t-il ajouté. Athènes a "fermé la porte à la poursuite des discussions" sur un plan pour éviter au pays un défaut de paiement le 30 juin, date d'un remboursement de 1,5 milliard d'euros que le pays ne peut honorer, sans aide financière de ses créanciers.
Pas d'extension de programme
Pour le ministre finlandais, une extension de quelques jours du deuxième programme d'assistance pour la Grèce, d'ici la tenue du référendum prévu le 5 juillet, est "hors de question"."Nous avons déjà un programme" d'assistance financière, et il arrive à son terme mardi prochain. Il est donc nécessaire que l'Eurogroupe prenne une décision mais c'est difficile quand il y a une rupture unilatérale des négociations", a estimé le ministre espagnol, Luis De Guindos, qui brigue la présidence de l'Eurogroupe.
Le programme en cours expire le 30 juin et les 15,3 milliards d'euros qu'il contient encore cesseront d'être disponibles après cette date. Athènes souhaite repousser "de quelques semaines" cette date butoir afin de pouvoir organiser le référendum.
ats/reuters/mre
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