Bruno Gollnisch explique sans détours sa non participation au Groupe parlementaire et sa non-participation à la consultation du FN

Éditorial de lucienne magalie pons

Vidéo : Étrange consultation des adhérents du FN : je ne participerai pas au vote 

ooOoo

Comme nous l’avons entendu en écoutant cette vidéo publiée  le 22 Juin sur sa chaîne  youtube.com/BrunoGollnischnTV, Monsieur Bruno Gollnischn pour répondre à de nombreuses demandes, à expliqué  de manière claire, nette et précise, les raisons de  sa non participation au Groupe constitué au Parlement Européen, et de sa non-participation à la consultation par écrit du FN sur la modifications des statuts du parti.

Nous  résumons ci-dessous ce qu'il a déclaré :

1/ sur sa non-participation au Groupe parlementaire :

_ Bruno Gollnisch a précisé qu’il n’a pas été exclu  ou rejeté  du Groupe parlementaire qui vient de se constituer à Bruxelles, c’est volontairement qu’il a souhaité ne pas en faire partie dès lors que la Présidente du FN Marine Le Pen lui a déclaré que Jean-Marie Le Pen ne serait pas appelé à se joindre, Bruno Gollnisch explique pour lui lui c’est une question d’éthique, il ne se voyais pas siéger dans un groupe dont ne ferait pas parti celui avec lequel il est entré , il a sigé depuis si longtemps, avec lequel il a été élu et réélu tout récemment encore dans ce parlement, en s’expliquant Bruno Gollnisch  précise aussi qu’il ne formule aucune critique à l’égard de ceux de ses collègues qui partagent en tout ou partie ses opinion sur la crise du FN et qui ont décidé d’ëtre membre du groupe parlementaire et qu’il continuera à voter comme tous ses collègues, à travailler avec eux , à les soutenir , et qu’il reste membre du FN , député du FN et très attaché à la souveraineté, dans cette enceinte de Bruxelles et celle de Strasbourg.

2/ sur sa non participation à la consultation par écrit du FN concernant la modification des statuts du parti :

_ Bruno Gollnisch explique sans détours  que pour « cette étrange consultation »  qui se veut un Congrès , et même un Congrès  de modification des statuts du parti, et qui a été faite par écrit  , sa non-participation en précisant que le Congr7s d’une grande formation politique  requiert la possibilité d’une présence physique des adhérents ou de leur délégué, d’une discussion, et de débats sur des questions aussi importantes , et non la forme abstraite consistant à faire ou à ne pas faire une croix dans une case, il explique ensuite sa non-participation à cette procédure en précisant qu’l lui parait impossible de répondre par oui ou par non à plusieurs questions différentes , et qui n’ont aucun lien entre elles, cela lui rappelle, le Référendum du Général de Gaulle  en 1089  qui voulait que l’on réponde par « oui » à des  questions qui portaient à la fois sur l’intéressement  des travailleurs au résultat de l’entreprise, sur l’instauration de la Régionalisation, et sur la suppression du Sénat, le peuple  français ne l’a pas entendu de cette oreille  a rappelé  Bruno Gollnisch.

 Bruno Gollnisch a poursuivi  en précisant que sur le fond il aurait pu voter « oui » à certaines  mesures modestes à l’échelle des statuts, mais qu’il aurait résolument voter « non »  à la suppression de Président d’honneur sans même que Jean-Marie Le Pen l’actuel titulaire de cette fonction, puisse dans cette procédure exposer sa position aux adhérents., pour Bruno Gollnisch cette possibilité de s’exprimer auprès de chacun par Jean-Marie Le Pen   s’imposait , d’autant plus qu’il était gravement mis en cause dans la lettre d’accompagnement de la Présidente.

Pour terminer Bruno Gollnisch  déclare « que les choses soient claires » pour expliquer à la suite que sa non- participation à cette procédure ne se veut pas  seulement comme une critique ou une contestation, pour lui  nous le citons : "  c’est un témoignage de fidélité  à nos convictions c’est un témoignage de reconnaissance envers nos combats  passés et dans les combats futurs, c’est un témoignages envers nos ancêtres qui est le refus de participer à d’inutiles déchirements qui affaiblisse notre unité, c’est un appel à la réconciliation de tous les patriotes, puissent-il être entendu sinon aujourd'hui, peut-être de==main. Merci"

  Nous sommes bien d’accord avec Monsieur Bruno Gollnisch  qui en s’expliquant sur ces deux points  parle avec sa raison et son cœur,  et de plus avec une logique juridique imparable, et nous le saluons pour la fidélité qu’il exprime à  Jean-Marie Le Pen et  à  ses collègues.

Dans son intervention Bruno Gollnisch a évoqué l’impossibilité faite à Jean-Marie Le Pen de s’adresser à chacun, d’autant plus qu’il était gravement mis en cause dans la lettre d’accompagnement de la Présidente, à ce sujet pour que toit bien clair et compréhensible pour ceux de nos lecteurs qui n’ont pas eu le temps de suivre les prémices de cette procédure, nous reproduisons ci-dessous en premier lieu,  la lettre d’accompagnement de Marine Le Pen, et en second lieu  la Lettre ouverte de Jean-Marie Le Pen, Président d’honneur du Front National, aux Adhérents, publié sur son site  le 23 Juin 2015
1/ lettre d'accompagnement de Marine Le Fen  (reproduite sur le Figaro   ( références :
Lettre de Marine Le Pen aux adhérents du FN publié par LeFigaro

2/  Lettre ouverte de Jean-Marie Le Pen, Président d’honneur du Front National, aux Adhérents

  copié/collé

 Source - site officiel de Jean-Marie Le Pen

Lettre ouverte de Jean-Marie Le Pen, Président d’honneur du Front National, aux Adhérents 23.6.15

Ma consigne : ne participez pas au vote piège !

Tout d’abord, après avoir pris connaissance du courrier envoyé à tous les adhérents du Front National à l’occasion de la consultation sur le changement des statuts, je ne peux pas laisser sans réponse les termes mensongers et les affirmations diffamatoires de Marine Le Pen, qui, semble-t-il, n’a rien appris de la crise qu’elle et son bras droit Philippot ont ouvert au sein du Front National.

Marine Le Pen présente son Congrès « postal » en pratiquant un scandaleux amalgame. En effet, il faudra répondre par oui ou par non à 33 articles des statuts dont le principal a pour but d’éliminer le Président d’honneur, fondateur et dirigeant du Front National pendant près de 40 ans.

Le caractère parricide de l’opération ne fait pas sourciller la femme-d’Etat-aux portes-du-pouvoir, mais cause un grand trouble dans la conscience et le cœur des militants.

Le texte de Marine Le Pen est une infamie qui m’accuse d’ « initiatives et de propos préjudiciables » pouvant « très gravement nuire au fonctionnement », « au crédit » du Front National et ainsi compromettre nos chances électorales.

Candidats ! Garde à vous !

Elle ne nous cache pas qu’ « il n’est plus possible de diriger efficacement le Front National en voyant régulièrement détruit votre travail et le mien » (sic).

On croit rêver !

Or, de quoi s’agit-il ? Quel est le prétexte de l’accusation ?

Deux interviews.

L’un chez Jean-Jacques Bourdin qui pose la question : « Regrettez-vous d’avoir dit que les chambres à gaz sont un détail de l’histoire de la 2ème guerre mondiale ». Réponse : « NON ».

Un autre interview dans l’hebdomadaire de droite Rivarol où je dis que je ne croyais pas que le Maréchal Pétain ait été un traître ; je me permets de rappeler à ce propos que tous les présidents de la Ve République, de De Gaulle à Mitterrand, ont fait déposer une gerbe sur la tombe du Maréchal Pétain à l’Ile d’Yeu.

C’est donc là tout le crime de Jean-Marie Le Pen !

Oubliée la centaine de meetings tenus ces deux dernières années en soutien aux candidats aux européennes, aux municipales et aux départementales.

Oublié le succès aux européennes où je faisais élire sur ma liste cinq députés européens avec une moyenne de 33% en PACA.

Cette fois, la dénonciation d’antisémitisme est venue de l’intérieur du Front, présenté par Marine comme le « bouclier de la communauté juive », par Marine, dont Cukierman, le président du CRIF, affirme qu’elle est « irréprochable ».

Dans le même temps, Maître Goldnadel porte plainte contre moi pour « la fournée » et devient l’avocat de Florian Philippot…

On peut légitimement s’étonner que dans un monde où les dangers s’accumulent, le parti « national » ait une préoccupation essentielle : se débarrasser de Jean-Marie Le Pen !

La vérité c’est qu’il s’agit de faire accepter par les adhérents un changement de ligne politique en faveur du socialo-gaullisme prôné par Philippot.

Pour toutes ces raisons, et parce que le bulletin de vote marqué d’un code barre viole grossièrement la prétendue confidentialité du vote, je demande aux adhérents du Front National de ne pas se jeter dans le vote piège que constitue la pseudo-consultation sur la réforme des statuts.

Fidèlement votre

Jean-Marie Le Pen