Nous peuple français, nous avons à déplorer douloureusement la mort d’un jeune soldat français , Loïc Roperh, célibataire, sapeur de première classe au 13e régiment de génie de Valadon tué mardi dans une explosion dans le Sud de l’Afghanistan ce qui porte à 57 le nombre de militaires français décédés depuis le début de l’intervention alliée en 2001.
Loïc Roperh s'était engagé pour trois ans en mars 2009. Il se trouvait en Afghanistan depuis cinq semaines seulement, au sein de la section protection-dépollution du DOIP. L’annonce de ce décès a été faite par un communiqué de l'Élysée. Le Président Nicolas Sarkozy a appris la nouvelle «avec beaucoup d’émotion», relate le communiqué. «Le chef de l’État présente à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s’associe à leur douleur.», tout en réaffirmant le soutien des forces françaises «au peuple afghan et aux autorités afghanes», jusqu’«au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan».
D’après les informations de base du site de l’armée de terre, notre soldat a été tué dans une mission de reconnaissance, extrait : «Dans le cadre du contrôle de la zone sud de la Kapisa, un détachement du génie de la brigade française La Fayette était engagé dans une mission de reconnaissance d’une piste lorsque, en milieu de journée, une explosion a touché un militaire français»
Selon d’autres informations, le soldat effectuait une reconnaissance à pied aux abords d’un axe routier lorsqu’il a marché sur un engin explosif. «Il a péri dans l’explosion d’une bombe artisanale», a précisé le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l’état-major de l’armée française.
Le Président Nicolas Sarkozy a appris la nouvelle «avec beaucoup d’émotion», relate un communiqué. «Le chef de l’État présente à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s’associe à leur douleur.», tout en réaffirmant le soutien des forces françaises «au peuple afghan et aux autorités afghanes», jusqu’«au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan».
Rappelons que depuis 2001 début des interventions des forces alliées contre les Talibans environ 4000 militaires français opèrent en Afghanistan., nous déplorons que les forces françaises perdent régulièrement des hommes et que des centaines de soldat soient gravement blessés dont certains reviennent mutilés.
Cet enlisement des forces alliées en Afghanistan qui dure depuis 10 ans endeuille les familles et handicape lourdement les mutilés, il faut souhaiter les forces alliées impliquées dans ce conflit voit leur gouvernants revenir à la réalité et prennent des mesures pour mettre un terme à ces interventions de « pacification par les armes » qui n’aboutissent pas et se prolongent malheureusement.
Il y a d’autres solutions qui sont mises en avant par des politiques et analystes lucides telle qu’une coopération économique et sociale avec l’Afghanistan ménageant nos intérêts, qui pourraient se compléter aussi par l’implication des pays frontaliers de ce pays, mais dans l’immédiat ces propositions ne semblent pas retenir les décideurs occidentaux occupés activement à s’investir et s’ingérer dans les printemps arabes notamment en Libye , principalement les États-Unis, la France et l’Angleterre qui se placent du côté des insurgés et veulent « déboulonner le Colonel Kadhafi « par tous les mayens nécessaires »..
Rappelons qu’en 2010, lors d'un débat à Sciences Po sur le "rôle des puissances occidentales en Afghanistan, organisé par l'association étudiante "Jeune République", Dominique de Villepin, souhaitait que la France prenne l'initiative d'engager un processus de retrait "maîtrisé, énergique et volontaire" de ses troupes en Afghanistan.
Monsieur de Villepin expliquait : "L'intervention militaire en Afghanistan est aujourd'hui le problème. Ma conviction est qu'elle cristallise un certain nombre d'oppositions. On a aggravé le mal",………"Il faut revoir cette intervention et marquer les esprits des Afghans en posant que notre intervention n'est pas liée à une volonté d'occupation", poursuivait l’ancien premier Ministre et selon lui il n’existait pas " trente-six solutions"
"La condition absolue pour être efficace en Afghanistan, c'est d'engager un processus de retrait maîtrisé, énergique, volontaire", affirmait-il , en ajoutant ! …. "Ma conviction que c'est à la France de porter cette exigence de retrait, c'est à la France à marquer les esprits", avait-il ajouté.
Pour Dominique de Villepin, "ce retrait militaire" devra s'accompagner d'une présence économique, d'une coopération en matière militaire et sociale". Cela veut dire "convertir le nombre de soldats en autant de coopérants, autant d'investissements dans le domaine économique et social".
"Il s'agit de faire basculer une présence militaire incomprise et de la transformer en un investissement au côté de l'Afghanistan", a-t-il ajouté.
Enfin au plan politique, pour Dominique de Villepin l'annonce d'un départ programmé des troupes pourrait conduire le président Hamid Karzaï a "modifier sa politique, avec l'exigence d'une homme qui sait qu'il risque sa vie"…………"Si le gouvernement Karzaï sait qu'il doit pleinement assumer ses responsabilités, sa politique sera alors une vraie politique d'ouverture et de réconciliation", faisait-il valoir en estimant que sa politique actuelle "d'acheter les Talibans" ne correspondait "ni à l'efficacité, ni à la morale".
Enfin pour Monsieur de Villepin, …."Le deuxième intérêt d'un calendrier effectif de départ, c'est qu'il met sur la sellette tous les états voisins. Il les place eux aussi face à leur responsabilité. Et, ni l'Iran, ni l'Inde, ni la Russie ni le Pakistan n'ont intérêt à un chaos en Afghanistan"….
Monsieur de Villepin, lors de ce débat regrettait le manque d’initiative de la Diplomatie Française : "Ce qui me gène dans la diplomatie française, c'est son manque d'initiative, cette incapacité à inverser une situation où nous sommes entraînés à perdre nos soldats, sans savoir où nous allons", disait-il.
"Oui, nous avons vocation à donner l'exemple, par rapport à la communauté internationale, à faire ce que les américains ne peuvent pas faire aujourd'hui", concluait-il
Il est évident que Monsieur de Villepin lors de ce débat de 2010 tirait une sonnette d’alarme, mais il n’y a de pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre.
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1 commentaire:
Depuis la publication de cet article mon hébergeur de blog a procédé à des opérations de maintenance qui ont déstabilisé les fonctionnalités
de ce blog.
Je suis toujours dans l'attente d'un rétablissement de mon tableau de bord par blogger (google)
je ne suis pas la seule à supporter cette difficulté et on nous a demandé de prendre patience sur le forum d'aide
en attendant je continue à publier mes éditoriaux sur un autre blog :
http://francemediacommunication.blogspot.com et je prie mes lecteurs de bien vouloir s'y reporter
Merci
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