Benjamin Brafman, l’un des deux avocats de DSK qui se trouvait en Israël pour des raisons familiales a choisi le quotidien israélien libéral Haaretz pour faire sa première déclaration sur cette affaire.
Benjamin Brafman s’est montré confiant, certains disent optimiste, en vue du procès de l'ancien chef du Fonds monétaire International (FMI) accusé d'agression sexuelle, de tentative de viol par une femme de chambre de l'hôtel Sofitel de New York et inculpé formellement de sept chefs d'accusation.
«Il plaidera non coupable, et en fin de compte il sera acquitté», a déclaré Me Brafman dans cette interview en dévoilant ainsi un pan de la stratégie de défense que présentera la défense de DSK, le 6 juin prochain au cours d'une audience formelle en vue du procès quelques mois plus tard.
Il a cependant précisé «Rien n'est sûr, mais dans ce que je discerne dans l'enquête, il (Strauss-Kahn) sera acquitté …… Il m'a beaucoup impressionné. En dépit des circonstances, il tient bien le coup», a-t-il assuré.
le conseil qui a pourtant échoué à éviter la prison à DSK à l'issue d'une audition devant la juge Melissa Jackson, le 15 mai.
«Il (DSK) n'est pas heureux d'être accusé de faits qu'il n'a pas commis», a déclaré Benjamin Brafman, qui connaissait DSK «personnellement».
Par contre Benjamin Brafman s’est montré très critique contre la presse française qu’il a très critiquée au cours de cette interview, qui selon lui :a présenté DSK comme un «obsédé sexuel»
Toujours selon Brafman, les enquêteurs et les autorités connaissent de «fortes pressions pour agir de manière agressive quand elles traitent avec des personnages hauts-placés».
Que faut-il penser des propos tenus par Benjamin Brafman dans le contexte actuel de l’Affaire Strauss Khan ?
Pour nous nous pensons qu’il s’agit d’une tactique d’intox pour préparer le terrain, , quand il annonce à priori comme un fait acquis « il plaidera non coupable et sera acquitté », et encore quand il énonce une appréciation personnelle non prouvée, en prétendant que les enquêteurs et les autorités connaissent de « fortes pressions pour agir de manière agressive quand elles traitent avec des personnages haut-placés »
En fait ces déclarations ressortent d’une tactique d’influence d’opinion pour laisser penser comme s’il s’agissait d’une évidence que DSK sera acquitté. C’est de l’intox, purement et simplement.
Peut-être aussi s’était-il montré très sur de lui et optimiste pour faire oublier l’échec de sa défense qui n’a pu éviter la prison à DSK à l’issue d’une précédente audition devant la juge Jackson le 15 Mai dernier
Il est bien évident aussi que cet avocat tient aussi à passer l’éponge sur le moindre de ses échecs, il soigne sa réputation d’avocat star, qu’il a acquise en début de sa carrière en défendant des membres du crime organisé. Parmi eux, notamment, le mafieux « Sammy the Bull » (Sammy le taureau), Gravano, de la famille Gambino, d’autres encore, pour passez ensuite la clientèle « huppée » du monde du show bizz et du milieu sportif.
En 1998, il obtint l'acquittement de Peter Gatien, un impresario de boîte de nuit accusé d'avoir transformé deux de ses clubs à Manhattan en supermarchés virtuels de la drogue.
Trois ans plus tard, le Rappeur Sean J. Combs fait appel à lui dans une affaire de possession illégale d'arme dans une discothèque de Manhattan. Le rappeur obtient l'acquittement.
L'avocat a plaidé aussi pour Jay-Z, autre rappeur, dans une affaire d'agression contre un producteur de disques. En plaidant coupable, le chanteur n'a « choppé « que trois ans de mise à l'épreuve.
Michael Jackson a aussi compté dans les clients de l’avocat Benjamin Brafman, mais il a été remercié par le « Roi de la Pop » avant l’ouverture du procès.
Dans une interview accordée dans le passé à CNN, l’avocat Benjamin Brafman livrait sa vision de son métier « Nombre de mes clients sont des gens biens qui ont violé la loi. Ce qui ne signifie pas pour autant que leur vie doit être détruite. Mon boulot, c'est juste de les aider. »
Comment cet avocat peut-il affirmer avec un laxisme coupable que ce sont des « gens biens » ? Drôle de mentalité, pour nous des gens biens ne violent pas la loi.
Au sujet de Dominique Strauss-Kahn, il a estimé qu'il s'agissait d'un « cas très, très défendable ».
Défendable ou pas, coupable ou pas on ne le sait pas encore, présumé innocent, c'est en effet un "cas", mais en toute objectivité c'est un "cas" inédit dans le sérail des hauts commis de l'état Français, et dans les cadres du parti socialiste .
La suite nous apprendra comment l’avocat Brafman sortira son client DSK des mésaventures qui l’on conduit au processus judiciaire en cours, dont il est inutile de répéter les séquence policière et judiciaire tant elles sont étalées journellement dans la presse , dans les radios, et sur tous les écrans, et de plus surdimensionnées par les commentateurs, sans compter les déclarations des VIP politiques ou autres qui para médiatisent en périphérie cette affaire le plus souvent en versant des larmes de crocodiles.
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