Editorial de lucienne magalie Pons
Tendance des opinions en Europe sur l’issue du Sommet de Copenhague :
Un accord « définitif » ambitieux était espéré, au fil des jours cet espoir se dégrade !
Un accord définitif à l'occasion du Sommet climatique de l'ONU à Copenhague apparaît ce matin comme peu probable, il persiste des difficultés de négociations en raison des fossés importants qui séparent les attentes des pays industrialisés, des pays sous-développés et des pays du Tiers Monde,
Les pays du Tiers Monde souhaitent la confirmation des annonces de subventions qui se chiffrent globalement à plusieurs milliards avant de s'engager eux-mêmes sur un calendrier pour baisser les émissions de Gaz à effet de serre, et les pays africains notamment souhaiteraient aussi que les accords de Kyoto , leur seule garantie pour le moment, soient repris dans tout éventuel accord qui scellerait le sommet de Copenhague.
La résistance des Etats-Unis face au protocole de Kyoto il y a quelques années , protocole qu’ils n’ont pas ratifié, ne plaide pas en une confiance démesurée d’un changement d’attitude vraiment significatif de leur part, et on a l’impression que les Etats-Unis s’acquitteront sûrement des aides qu’ils consentent à accorder pour s’exonérer de la question du climat , mais à minima et sans trop vouloir s’avancer dans des négociations visant le long terme. Certains observateurs sont prêts à soutenir la même analyse en ce qui concerne
L'UE veut prendre la tête des propositions, et jouer un rôle de précurseur, si l’on s’en tient aux récentes déclarations ‘avant leur arrivée à Copenhague) déclarations de Gordon Brown et de Nicolas Sarkozy, qui considère en plus lui que l’Europe, l’UE plus exactement, doit donner l’exemple. Mais si l’on considère leur marge de manœuvre elle est presque inexistante, puisque qu’en dépit de leurs bonnes intentions, « les plus grands pollueurs de la planète »,
D’autres pays, se demandent si vraiment il sera possible de fixer légalement les droits d’émissions et quels seront les moyens de contrôle et leur fiabilité.
Certains pays du reste s’interrogent sur les réalités des effets nocifs en matière de Réchauffement climatique des émissions de gaz à effet de serre que des géologues et géophysiciens contestent, scientifiquement, tout en reconnaissant leur effets nocifs sur notre environnent.
D’autres pays, et se demandent si vraiment il sera possible de fixer légalement les droits d’émissions et quels seront les moyens de contrôle et leur fiabilité.
Toutes ces attitudes, les unes volontaristes, les autres immobilistes, et toutes ces interrogations et contradictions, s’entrecroisent et se contredisent depuis le début du Sommet et empêchent les négociations de se poursuivre et d’ avancer, et l’on est en droit de se demander si effectivement on ne risque pas d’échouer en butant sur des questions de droit et de techniques, qui au-delà des annonces, d’aides financières , plus ou moins chiffrées, font que certains pays campent sur leurs positions, et s’observent.
Moins de 48 heures avant la fin des négociations prévue pour vendredi prochain, aucun accord aujourd’hui jeudi matin n’a pris forme. Des tensions persistent entre
Les représentants de
Quoiqu’il en sera, les pays à la suite du Sommet, devront ensuite surtout convaincre les climat- sceptiques qui n’apportent aucun crédit à la thèse du Réchauffement climatique telle que la soutienne les climatologues du GIEC du bien fondé de leur politique.
De même, les experts du GIEC de l’ONU et les ministres de l'Environnement devront aussi convaincre l'opinion publique de leur pays sur le bien fondé des aides annoncées pour les pays sous-développés et du tiers monde, et donner des précisions sur leur utilisation, dont on peut aussi redouter qu’elle ne soit pas seulement utilisée en fonction des objectifs poursuivis
Il faut bien reconnaître qu’à part un objectif essentiel qui est celui d’ obtenir une limitation des températures par une limitation des émissions de gaz à effets de serre, objectif très difficilement contrôlable, les autres objectifs restent à découvrir.
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