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28 décembre 2009

Précampagne Régionale

article de lucienne magalie pons

Précampagne Régionale

Par lucienne magalie pons


Suivi de la précampagne UMP pour les Régionales de 2010 depuis Fin Novembre 2009 jusqu'au Mardi 22 décembre 2009

Les délices de Matignon : Le jour de gloire de JC Gaudin

A la veille d’un Conseil National UMP (auquel assista depuis le président Nicolas Sarkozy), Le premier Ministre François Fillon avait invité le vendredi 27 novembre 2009 en fin d’après midi à Matignon, les têtes de listes de la majorité pour les élections régionales de mars 2010

Sur les vingt-deux candidats vingt étaient présents, ainsi que certains cadres de la majorité au sens large.

Monsieur Jean Claude Gaudin était particulièrement en verve ce jour là pour ne pas faire mentir sa faconde politique de propagande il a glissé dans son discours des contre vérités qui n’ont pas été relevées par certains médias, qui ont la fâcheuse habitude de tout gober comme argent content et de se contenter de reproduire les propos des politiques sans les contester ni les approuver, un peu comme des copistes ou des adeptes du copié/collé.

C’est ainsi que Jean Claude Gaudin", Président du comité de liaison de la majorité (UMP, Nouveau centre, Gauche Moderne, MPF, CPNT, MDC de Boutin) a pu déclarer à sa sortie pour justifier cette réunion à Matignon et le débordement de l’exécutif de ses fonctions dans celle de la campagne des régionales : "De tradition dans la Ve République, le Premier ministre coordonne l'ensemble de la majorité. Il est dans son rôle de chef de la majorité »

«Nous avons sur l'ensemble du pays des listes d'union de la majorité présidentielle. Nous sommes très heureux d'avoir réussi cela", s’est félicité Monsieur Gaudin. ….."….Il y aura une dimension nationale dans cette campagne. Aux européennes, ça nous a réussi. Pourquoi ne voudriez-vous pas que ça ne nous réussisse pas cette fois-ci ?".

La réussite n’était pas aussi évidente qu’il veut bien l’espérer, de nombreux tiraillements persistaient à l’époque encore en Pays de la Loire, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et Bretagne.

Un média téméraire s’est risqué à le questionner en évoquant la crainte d’un vote-sanction du gouvernement, et sans rire convaincu de clouer le bec à tout le monde, le Sénateur Maire de Marseille a répondu du tac au tac :

«Nous ne craignons pas de vote sanction puisque nous travaillons pour réformer la France"

"Il est clair que s'il s'agit d'élections régionales mais nous voulons aussi soutenir l'action de réforme du président de la République et du Premier ministre. Par conséquent c'est une campagne politique et se dissimuler derrière des sentiments de réalisation locale certes c'est important mais ce qui est plus important c'est la clarté", a-t-il souligné.

Ainsi il apparaît clairement que les candidats têtes de liste de la majorité auront pour mission de soutenir en priorité la politique de réformes de Nicolas Sarkozy et du Premier Ministre en laissant au second plan les intérêts régionaux. Ils auront fort à faire pour soutenir cette politique de réformes qui n’aboutit jamais, sauf en matière de casse sociale, sans de multiples querelles et polémiques, crêpages de chignons et en amendements qui en final la réduise en peau de chagrin.

Une déclaration, peut être lui a-elle- échappée à son encontre, de Monsieur Jean-Claude Gaudin n’a été perçue qu’en mode mineur par les médias, en effet c’est très brièvement qu’il a dit « commençons par garder les deux régions (Corse et Alsace) que nous avons et si possible en conquérir d’autres, un bémol de modestie dans un fleuve de … qui pourtant en dit long et aurait mérité d’être largement repris par ses auditeurs

Au fond c’est là l’enjeu essentiel et actuel pour l’UMP et ses partis associés, inféodés au courant Sarkozien, c’est de mettre toute la gomme pour ne pas perdre ces deux régions et de ne pas se faire battre à plate couture.

L’habillage pompeux de leurs discours ne suffit pas à couvrir leur vraie pétoche.

Choisir comme thème de campagne régionale de soutenir la politique de réformes de Monsieur Sarkozy et de Monsieur Fillon est un boomerang qui ne manquera pas de faire son effet, les électeurs ne seront pas dupes

Les délices du Siège de l'UMP : parfois il faut bosser entre soi !

Les chefs de file régionaux étaient ensuite conviés par le Secrétaire National du parti,

Monsieur Xavier Bertrand, pour un séminaire de travail au Siège de l’UMP

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quelques articles de l'époque, pour information :

· L'UMP se met en ordre de bataille pour les régionales

· Le Nouveau Centre réclame cinq têtes de listes aux régionales

· Régionales en Paca: les têtes de liste désignées, premier sondage favorable à la gauche

· Les régionales, un défi pour le Nouveau Centre

· A Paris, l'UMP envoie Jouanno séduire les bobos écolos

· Régionales: Chantal Jouanno sera tête de liste de l'UMP à Paris

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Reprise de mon article :

Les délices des Docks d'Aubervilliers : mission régionale prioritaire : "soutenir en premier lieu la politique de réformes présidentielles et l'action du Gouvernement"

(Bravo Sarko, Allez Fifi, Allez Fifi.. Allez ... en quelque sorte la couleur du match national-régional 2010 est annoncée !)

La- dessus s’est tenu ensuite le Samedi 28 novembre le Conseil national de l’UMP à Aubervilliers en Seine- Saint- Denis , ça fait très chouette et dans le coup pour un mouvement populaire, où nous avons pu voir évoluer devant les caméras et s’épancher aux micros nombres de cadres de l’UMP, avec Nicolas Sarkozy annoncé comme « invité vedette » par les médias , et qui effectivement est venu pour suivre et clôturer les travaux par une intervention très doctrinale , plus présidentielle que régionale.

Tout le monde a pu se rendre compte que le Pouvoir veut faire de cette campagne régionale le support inconditionnel de la politique de Monsieur Sarkozy et du Gouvernement, à tel point que certains médias ont en conclu que l’UMP « nationalise » et « mobilise » la campagne régionale pour relancer le programme politique de Nicolas Sarkozy.

Avant l’arrivée et la prestation de l’ « invité vedette » au Conseil national de l’UMP, des cadres de l’UMP sont intervenus et des Cadres de l’Exécutif aussi, en premier lieu, venu en soutien et au secours de l’UMP, Monsieur François Fillon Premier Ministre a ses heures et soutien UMP à plein temps, avait donné le ton en tirant de son portefeuille la carte maîtresse du jeu , "l'unité", autour des grands sujets nationaux ".

"La gauche va tenter d'instrumentaliser cette élection contre le président, le gouvernement et les réformes. Nous devons assumer notre bilan, nous devons assumer nos convictions, nous devons placer l'opposition devant la vacuité de ses propositions", a lancé M. Fillon.

Accusant l'opposition socialiste de vouloir "instrumentaliser cette élection" contre la politique de réformes de Nicolas Sarkozy, François Fillon a déclaré : "Nous devons assumer notre bilan, nous devons assumer nos convictions, nous devons incarner le changement contre le conservatisme".

"Il ne faut pas laisser au Parti socialiste le pouvoir de faire croire aux électeurs que ses élus régionaux sont sans liens avec les incohérences et les divisions de la rue de Solferino", a-t-il ajouté en faisant allusion aux querelles entre dirigeants du PS.

Ce message a été repris sur le fond et développé par les cadres du parti présidentiel dans leurs interventions. Tous les thèmes, fiscalité, sécurité, identité nationale, immigration, entreprises, "valeur travail", ont été désignés comme les "priorités" nationales pour le scrutin régional des 14 et 21 mars.

Je ne citerai que les intervenants les plus représentatifs pour ne pas allonger mon article par des répétitions d’une leçon bien apprise.

Tous ont défini les mêmes "priorités" nationales pour le scrutin des 14 et 21 mars : Fiscalité, sécurité, identité nationale, immigration, entreprises et "valeur travail" autant de priorités nationales avant tout à leurs yeux qu’ils transposent au plan régional pour y installer la zizanie.

"Ne nous y trompons pas, nous ne gagnerons pas les élections régionales en menant 22 campagnes, chacun dans son coin, chacun dans sa région", mais en assumant le "changement de la France depuis 2007", a averti Xavier Bertrand, Secrétaire national de l’UMP.

Remarque : on ne change pas la France comme on change de chemise, Xavier Bertrand devrait le savoir, le changement s’inscrit dans une continuité et non pas dans une « rupture »

Le chef de file des députés UMP, Jean-François Copé, a appelé à mener une campagne "qui permettra d'aller toujours plus loin avec Nicolas Sarkozy dans les réformes

Remarque : Monsieur François Copé est toujours partant pour un jogging assorti d’un sprint dans l’espoir de dépasser Monsieur Sarkozy dans la course aux échalotes présidentielles avant 2012.

Pour Monsieur Frédéric Lefebvre il ne fait aucun doute qu’il faut réaliser l’union « absolue »dès le premier tour, et il rappelle que Monsieur François Fillon a recommandé d’y aller sans complexe , et revenant à ses évidences personnelles, Frédéric Lefebvre rappelle que la Stratégie de Nicolas Sarkozy a toujours été « l’union présidentielle » et il enchaîne en développant un discours de campagne à référence unitaire , d’après lui il faut dire et faire ressortir : « on a un Pays qui réforme et des Régions qui à l’inverse tirent en sens inverse , qui augmentent les impôts sans cesse, il préconise que chacun se mette à changer le pays et à ne pas tirer en sens inverse , et il appelle le NC à l’unité avec l’UMP dès le premier tour .

Enfin il faut d’après lui un engagement de Nicolas Sarkozy dans cette campagne régionale (qui prendra des allures de soutien inconditionnel à la politique présidentielle de Nicolas Sarkozy), et il considère que c’est au Chef de l’Etat de le dire au nom de « notre pays » face à des * Régions*, qui selon lui ne sont pas au rendez vous de l’investissement.

Remarquons que Monsieur Lefebvre met en opposition « notre pays » et les « régions » par un tour de passe- passe verbal politicien comme si les « régions » étaient étrangères et rebelles à « notre Pays », je me demande comment on peut porter crédit à une telle réflexion !

Par « notre pays » il entend certainement restrictivement « Nicolas Sarkozy, le Gouvernement et l’UMP » et par les « Régions » il entend certainement des espaces excentrés théoriquement de « notre pays », des espaces incontrôlés par l’UMP, donc suspects à ses yeux à tout point de vue !

Nicolas Sarkozy devait à la fin conclure les travaux du conseil national , après un court débat sur les changements climatiques, l'UMP comptant « sur la croisade menée par le chef de l'Etat au niveau mondial » en faveur d'un accord à la conférence de Copenhague pour rallier une partie de l'électorat vert.

Il appartenait en effet à « l’invité surprise » alias Monsieur Nicolas Sarkozy de clôturer les débats, il l’a fait dans un discours particulièrement agressif contre l’opposition en général et le PS en particulier, comme il fallait s’y attendre, et c’est sans surprise que nous avons pu noter qu’il entend reconquérir du terrain en consolidant les thèmes des dernières élections européennes, sans se rendre compte que les préoccupations des électeurs pour les élections régionales ne sont pas du même ordre que celle du Conseil de l’Europe.

Cette volonté égocentrique de tout globaliser et de rapporter dans son giron par une sorte de « nationalisation présidentielle » la campagne des élections régionales est parfaitement abusive et dictatoriale, je dirais même anticonstitutionnelle.

Monsieur Nicolas Sarkozy a plaidé pour l’UNITE dans un discours apparemment improvisé, en réalité très concerté à l’avance avec ses conseillers privés et spéciaux, les cadres de l’UMP, le premier Ministre et les ministres les plus proches.

"Après le temps des débats, est venu le temps de l'unité", a déclaré le chef de l'Etat, évoquant "l'œuvre gigantesque de modernisation de la France" (sic » !), de son gouvernement (sic !), devant le Premier ministre, plusieurs membres du gouvernement et près de 2.000 cadres de son parti, prêts à tout entendre au Conseil National, mais qui espérons- le, au moins pour les candidats aux régionales, reprendront leur esprit REGIONAL en rentrant faire campagne dans leur Région.

Dans son intervention, après avoir mobilisé ses troupes à son soutien présidentiel et au soutien de l’œuvre de son Gouvernement, Monsieur Nicolas Sarkozy est parti à l’attaque des socialistes, puis il a accusé leur première secrétaire, Martine Aubry, "d'agiter le chiffon rouge, à trois mois des élections régionales, pour faire remonter le Front national".

"Lorsque je vois, qu'une personne pour qui j'ai du respect ….., appelle à la régularisation massive des sans-papiers, est-ce que vous croyez que je n'ai pas compris la manœuvre ?", a-t-il avancé en prenant l’ai malin de quelqu’un à qui on ne l’a fait pas.

"Ce n'est pas une pratique qui honore ceux qui ont décidé de la prendre", a-t-il ajouté, dans une attaque visant le PS mais aussi le Front national, visant aussi probablement implicitement des triangulaires qui pourraient s’annoncer défavorables à la majorité, notamment dans deux régions stratégiques, PACA et Ile-de-France.

Par la suite le PS a vivement réagi en répliquant qu'il n'avait "pas de leçon à recevoir" du chef de l'Etat, qui se comporte en "président d'un clan".

C’est le moins que l’on puisse dire !

Nicolas Sarkozy a également attaqué les écologistes, adeptes de la "stratégie invraisemblable de la décroissance" : "Quand j'entends nos écologistes parfois dire qu'ils vont faire campagne sur le thème de la décroissance, est-ce qu'ils savent qu'il y a du chômage ……. de la misère dans le monde, est-ce qu'ils savent qu'il y a près d'un milliard de gens qui ne mangent pas à leur faim et que la décroissance ça veut dire plus de misère pour tous ces gens-là?", a-t-il doctriné

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DERNIERES TENDANCES

Les délices de l’Elysées : la leçon de conduite « enfoncez vous bien mes idées dans la tête »

Monsieur Sarkozy qui devait partir en Vacances de fin d’année au Maroc le Vendredi 25 Décembre , trois jours avant son départ, a tenu à faire ses recommandations personnelles aux candidats régionaux UMP et NC.

C’est le Mardi 22 décembre au soir à l'Elysée, que Nicolas Sarkozy a renouvelé ses recommandations à une trentaine d'élus UMP et NC appelés à défendre les armes de la majorité lors des élections régionales en mars 2010.

Monsieur Sarkozy a insisté sur la Fiscalité, la suppression de la Taxe Professionnelle, la baisse de la TVA aux restaurateurs, et le service minimum….

"Vous avez un gouvernement qui n'a pas augmenté, et n'augmentera pas les impôts alors qu'on a assisté à une folie fiscale dans les régions. C'est vraiment insupportable pour les Français."

"N'hésitez pas à parler de la suppression de la taxe professionnelle, de la baisse de la TVA aux restaurateurs, du service minimum", a insisté le chef de l'Etat.

Autre recommandation : dire aux électeurs que "la France résiste mieux que d'autres pays à la crise. Ça aussi, il faut le faire savoir !"

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Les chroniqueurs font remarquer que les régionales ne sont pas tout à fait dégagée du contexte national, mais ils soulignent que ce sont surtout des élections locales, aussi" en rappelant a que 20 régions de métropole sur vingt-deux sont à gauche depuis 2004, et que bilan dépendra aussi de l'importance des régions gagnées.

Si l’UMP ne gagne rien numériquement, mais remporte l'Ile-de-France et la région Paca, ça ira." soupirent certains UMP.

Dans l’entourage du Chef de l’Etat on cherche, contrairement au souhait formulé par Monsieur Frédéric Lefebvre lors du Conseil National de l’UMP, à tempérer l'implication du chef de l'Etat dans une campagne régionale qui s'annonce difficile pour la majorité présidentielle et dont les résultats pourraient être interprétés comme un vote de réaction à sa politique, et ils ne pas tous favorables à sa participation à des réunions de campagne régionale de l’UMP

En conclusion on peut noter que, Xavier Bertrand, appelle à faire campagne en défendant le bilan du gouvernement, que Jean-François Copé, a lui aussi appelé à mener une campagne "qui permettra d'aller toujours plus loin avec Nicolas Sarkozy dans les réformes" que L'UMP a investi et invité ses têtes de liste pour les élections régionales à soutenir prioritairement l’action présidentielle dans les régions , on peut noter aussi que Le Premier Ministre François Fillon et le Secrétaire Général de l’UMP, ont appelé les candidats à mener campagne surtout sur des thèmes nationaux et à défendre le bilan du Gouvernement.

Il ne manque plus que les candidats mènent leur campagne pour les régionales avec la photo de Nicolas Sarkozy collé sur le devant de leur veston et celle de F. Fillon collé au dos, comme des hommes sandwich affectés à faire la pub de leur Grands Mamouchis.

Je ne pense pas que le soutien présidentiel et gouvernemental soit la bonne méthode pour gagner les régionales, mais nul n’est prophète en politique et l’avenir le dira !

Nous pouvons rappeler que l’UMP n’a pu conserver au précédent scrutin de 2004 que deux présidences de région sur 24 en France métropolitaine, l'UMP a aussi choisi pour les élections régionales de Mars 2010 le thème du changement : «La France change, ma région doit changer aussi», un slogan qui encore une fois parle de France et de ses Régions, comme si au-dessus des Régions planait une France toujours en perpétuel changements progressistes planant sur des Régions figées dans le conservatisme !

Ce slogan repose sur la "conviction qu'ont les Français que, depuis 2007, la France est en train de changer alors que dans nos régions les choses ne changent pas", a dit Xavier Bertrand.

On peut se demander si Xavier Bertrand situent les régions en France ou ailleurs dans un espace imaginaire, , et j’aimerais bien qu’il nous l’explique.

La plus simple logique démontre que si la France change, les régions changent aussi puisqu’elles sont l’assise territoriale réelle de la France, à moins que la France dont parle Xavier Bertrand soit une France virtuelle, intellectuelle, résidant dans les neurones cogitatives des cadres UMP.

Il faut aussi noter qu’au Conseil National de l’UMP, le Premier Ministre, le secrétaire général de l'UMP, les cadres de l’UMP, et en final l’invité surprise, alias Nicolas Sarkozy, n’ont pas fixé en chiffre et n’ont pas désigné les régions en nom qu’ils espèrent investir et reconquérir, dans leur objectif général de reconquête de régions.

Prudence oblige, …………. "Nous savons que les élections intermédiaires sont, par nature, difficiles pour la majorité", a dit Xavier Bertrand dans un entretien au Figaro, journal toujours prêt à cirer les pompes sarkozystes mêmes si elles font « Flopflop ! Flopflop ! » …. Dans ces conditions, "chaque région gagnée constituera une victoire et j'ai le sentiment que nous connaîtrons plusieurs victoires", a-t-il ajouté

Le secrétaire général de l'UMP veut croire que la situation actuelle est comparable à celle qui prévalait à la même époque l'an passé "quand tout le monde pronostiquait une défaite" de la droite aux européennes de juin dernier. L'UMP était finalement arrivée en tête d'un scrutin limité à un seul tour.

Les derniers sondages attribuentà l'UMP pour le premier tour des régionales un score proche de celui des européennes (27,8%) mais font état d'un rapport des forces qui lui est défavorable pour le second, l'unité réalisée entre le parti majoritaire et ses alliés présentant l'inconvénient d'amoindrir ses réserves de voix.

Xavier Bertrand souhaite que cette unité créera une dynamique à même de la faire progresser au second tour face à des socialistes qui devront composer, dans les 20 régions qu'ils tiennent à ce jour, avec des alliés verts très exigeants depuis leur score élevé des européennes.

"Dès le soir au 14 mars, la gauche se livrera au spectacle des rabibochages et des tractations (...) c'est un obstacle que nous n'aurons pas à franchir", a pronostiqué François Fillon, mais revenant à ses moutons , sachant que le choix des têtes de liste a fait quelques vagues et que des litiges restent à régler pour les places d'éligibles dans certains départements, il a invité "tout le monde à se plier aux décisions prises". "Il faudra mettre de côté les intérêts personnels et les sensibilités partisanes, aussi légitimes soient-elles", a-t-il doctriné.


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