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06 décembre 2009

Accords Franco-russes

article de lucienne magalie pons

Monsieur Sarkozy a téléphoné à Poutine avant le sommet franco-russe

(Fiction à prendre au 3me degré !)

Allo Vladi ? Allo Poutine ?

Oui c’est moi, moi Nick Sarko

Roi de France et de Partout,dis ...

Camarade Vladi Pou ‘Tchin

dis moi ..Comment vas-tu Vladi ?

« Well » ! Sarko’nic, je Tchin

Je Tchin avec la Chine

Je Tchin avec Obama

Je Tchin, et re- Tchin Tchin

Veux-tu Tchint’Tchinner avec « moa » ?

Je le voudrais Vladi

Mais voici, mais voilà

Quant tu seras à Paris

Je serais chez Lula

Le devoir m’appelle

Pour défendre le climat

Il faut que j’en appelle

Contre l’Obama !

Bon Nic … qu’à cela ne tienne

Quand je serais en France

J’ trinquerai à la tienne

Niko en ton absence

Avec mon grand ami Chichi

Ce sera bien agréable

Et avec Fillon aussi

Nul n’est irremplaçable !

Adieu Nick Sarko…

Allo.. Allo Vladi

Allo… Allo ? Vlado ?

Zut il a coupé !


Depuis cette mémorable conversation téléphonique (tout à fait fictive), le Jeudi 26 novembre, le premier ministre russe, Vladimir Poutine, à la tête d’une importante délégation comprenant de nombreux et importants hommes d’affaires est arrivé à Paris pour une visite de deux jours. Après avoir dîné avec François Fillon à Matignon, M. Poutine a retrouvé le premier ministre français, vendredi, au château de Rambouillet, près de Paris, pour un séminaire.


Entretemps, amitié oblige agréablement, l'ancien chef de l'Etat russe a pris un petit déjeuner à l'hôtel Bristol avec Jacques Chirac.


C’est ainsi que Monsieur Fillon et Monsieur Poutine, joignant l’agréable et l’utile, ont pu se rencontrer en toute sérénité pour diner agréablement et travailler tranquillement, sans avoir à subir le stress d’un Président Français qui se trouvait heureusement à l’étranger au Brésil et aux Caraïbes pour défendre ses idées sur le « Climat » en danger.


Pendant ces deux jours, j’ai eu l’impression que la France retrouvait une étiquette protocolaire et diplomatique tout à fait convenable et courtoise, selon nos bonnes traditions.


Pensez à la mise en scène et aux discours fleuves qui auraient affectés cette réunion de deux jours si Monsieur Sarkozy, le deux ex machina politicien et philosophe de toutes choses terrestres et célestes, s’était trouvé là pour impressionner ses visiteurs et l’opinion publique ! Pour une fois nous avons échappé au grotesques de ses démonstrations et c’est tant mieux..

Plus sérieusement :


Cette conversation téléphonique qui a eu lieu le mercredi 25 novembre, a porté sur les enjeux de cette nouvelle rencontre à haut niveau, les perspectives de développement de la coopération entre la France et la Russie et les grands sujets internationaux, notamment l'Iran", a précisé la présidence française dans un communiqué.

MM. Poutine et Sarkozy "se sont félicités de l'intensité du partenariat entre nos deux pays, auquel l'Année croisée franco-russe, l'an prochain, donnera une nouvelle impulsion", ajoute l'Elysée.


Le lendemain de cet échange téléphonique, le Premier Ministre Vladimir Poutine est arrivé à à Paris le Jeudi 26 novembre. Après avoir petit déjeuner à titre privé avec Monsieur Jacques Chirac, il a rencontré Le Premier Ministre François Fillon, en l’absence de Monsieur Sarkozy en voyage à l’étranger, pour finaliser des accords contractuels franco-russes.


François Fillon et son homologue russe Vladimir Poutine ont en tout cas célébré hier un « bond qualitatif » entre les deux pays.


Des contrats étaient au menu de cette rencontre :


D’abord le ralliement d'EDF au gazoduc russe South Stream. Le groupe énergétique français a signé avec Gazprom un accord pour entrer dans le consortium à hauteur de 10 %. Le gazoduc acheminera du gaz vers l'Europe de l'Ouest, via la Mer Noire.


Ensuite, Monsieur Fillon a confirmé que GDF-Suez, autre groupe français, ferait de même avec le projet North Stream, également conduit par la Russie en mer Baltique, pour s’ assurer le plein contrôle de leur livraison de gaz à l'Europe en contournant leurs anciens satellites le Bélarus et l'Ukraine.


Monsieur François Fillon a tenu à souligner que ces choix répondent à l'impératif de « sécurité énergétique de l’Europe, et il a assuré que ces accords n’affectaient pas le projet Nabucco, souhaité par l'Union européenne

Une vingtaine d'autres accords franco-russes ont été signés entre les deux pays.


Dans le secteur de l'automobile, le français Renault a conclu un accord avec Avtovaz, dont il est déjà actionnaire à hauteur de 25 %, pour la restructuration du constructeur russe en difficulté. Il prévoit un investissement de 240 millions d'euros de Renault en technologie et matériels et un soutien financier accru de la Russie pour aider, de « sauver », le producteur des célèbres Lada. ( Le constructeur français s'était refusé à tout renflouement en numéraires)


La Russie envisage aussi l'achat d'un puissant navire de guerre français, le « Mistral », une transaction inédite avec un pays de l'Otan.


Une ombre au tableau idyllique des relations Franco-russes, la Russie envisage aussi l'achat d'un puissant navire de guerre français, le « Mistral », une transaction inédite avec un pays de l'Otan. Cette perspective suscite la réprobation des voisins de Moscou, un peu plus d'un an après le conflit russo-géorgien : les pays baltes, l'Estonie, la Lituanie, et la Lettonie, partenaires de la France au sein de l'Union européenne et de l'Otan, ont fait part de leurs inquiétudes.


François Fillon et son homologue russe Vladimir Poutine ont célébré un « bond qualitatif » entre les deux pays. François Fillon a estimé que la Russie est « une démocratie », en insistant sur la volonté de la France de l'« accompagner » dans ce sens.


Eh bien, en l’absence de Monsieur Sarkozy qui se trouvait chez Lula et ensuite aux Caraïbes pour défendre le climat, Monsieur Poutine et sa Délégation auront peut-être pu dire en rentrant en Russie : Nous avons fait un beau voyage, ou aussi « Ca gaze avec la France ! »


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