Sarkozy à Copenhague: "On court à la catastrophe"
envoyé par publicsenat. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
Copenhague ; une nuit de veille pour trouver, si possible, un compromis politique
Ils sont venus; ils sont tous là; dès qu’ils ont entendu ce cri « Elle va mourir la planète »
Eh oui, faute d’avoir été capables d’établir entre eux un accord final les Ministres et Délégués du Sommet de Copenhague n’avaient plus qu’une chose à faire en ce Jeudi 17 décembre baisser la tête piteusement en attendant l’arrivée triomphale des « dirigeants du Monde » ces Divins Messies politiques, ces nouveaux prédicateurs d’une apocalypse planétaire d’un genre nouveau, ces irréductibles ennemis du diabolique C02 qu’ils se promettent d’exterminer à coups de milliards d’euros et de dollars, d’ici l’horizon 2020 pour les zélés, 2050 au mieux pour les moins pratiquants.
Bref, alors que les délégués et les Ministres désorientés s’avouaient vaincus, « ils sont venus, ils sont tous là, dès qu’ils ont entendu ce cri « Elle va mourir la planète » et hop un souffle d’énergie nouvelle leur a soudain redonner du tonus au moins pour applaudir l’unique l’irremplaçable Maréchal en Chef politique de la guerre contre le nouveau démiurge identifié cet effroyable CO2 !
Alors qu’un accord définitif était attendu pour demain vendredi, le président français a plaidé énergiquement pour un accord politique qui serait transformé en texte juridique six mois plus tard !
Ca cet argument là il fallait le trouver, et il l’a trouvé, ce qui a provoqué une seconde de détente dans l’auditoire, très vite troublé par l’impérative injonction d’une nuit blanche ! Du chaud au froid, une véritable douche écossaise. Une variation climatique inattendue ! Dormez moins, travaillez plus !
Hé oui, particulièrement offensif jeudi après midi à Copenhague, à la Conférence de l’ONU sur le Climat, notre Président a exigé l'organisation d'une réunion de travail des principaux dirigeants dès jeudi soir (après le dîner des Chefs d’Etats chez la Reine du Danemark)) pour réussir à conclure un accord politique, « pour «enfin discuter sérieusement» et «trouver un texte de compromis» avant la fin de la conférence » …. .«Les USA devront aller au-delà des engagements pris» .
(L'Union européenne avait aussi réclamé la convocation d'une réunion extraordinaire pour jeudi soir, et d’autres dirigeants s’étaient déjà exprimés dans ce sens mais un peu plus mollement tout en exprimant leur inquiétudes face aux blocages des négociations alors qu’un accord devait être trouvé dès Vendredi)
«L'échec est absolument interdit», a déclaré le Chef de l’Etat, d’un ton ferme et direct inspiré des parrains assorti d’un geste directif : «Il faut changer de braquet pour cette conférence ou nous allons droit à la catastrophe» ….. . «La conférence de Copenhague ne peut pas consister en une succession de discours qui ne se confrontent jamais. Nous ne sommes pas ici pour un colloque sur le réchauffement climatique, nous sommes ici pour prendre des décisions», a-t-il martelé.
Nicolas Sarkozy a rappelé à l’ordre tous les pays, notamment les pays industrialisés, dont ceux de l'Europe, en les invitant à «reconnaître que dans la pollution de la planète leur responsabilité est plus lourde et plus grave que les autres, et que leurs engagements doivent être plus forts». Les Etats-Unis n’ont pas échappés à son chapitre ; «Les Etats-Unis, première puissance du monde, devront aller au-delà des engagements qu'ils ont annoncés», et enfin la Chine elle en a pris aussi pour son grade ;…. « Quant à la Chine, elle ne peut pas considérer que la transparence des efforts de chacun soit une remise en cause de la souveraineté de chacun».
En matière de propositions, rien de nouveau sous les sunlights de Copenhague, Nicolas Sarkozy a confirmé les propositions françaises et européennes en matière de lutte contre le réchauffement climatique et défendu l'instauration de financements innovants, la création d'une organisation mondiale de l'environnement, l'octroi d'une aide financière à l'Afrique (10 milliards de dollars pour les trois prochaines années et 100 milliards à partir de 2020) et la protection de certaines forêts.
A l’annonce de chacune de ses propositions, il ponctuait son discours de : «Qui osera contester qu'on doit aider les pays qui ont des forêts ?» ou «Qui osera contester notre responsabilité historique ?».
Insistant sur la longue nuit de négociation qui s'annonce au Danemark, il a menacé : «Le temps joue contre nous, arrêtons les postures ………Pas un seul d'entre nous ne s'en sortira** s'il n'est pas à la hauteur de la responsabilité historique de Copenhague».
Ma Conclusion est que notre Président de la République a « mouillé » sa chemise, mais si on entend bien on s’aperçoit qu’aucun accord complet, chiffré et budgété, impliquant tous les pays ne sera signé, qu’il s’agira en fait de trouver un compromis politique, le président français a en effet plaidé pour un accord politique qui serait transformé en texte juridique six mois plus tard
Ca veut dire quoi tout ce grabuge pour si peu de chose !
Peut-être une manière comme une autre de se sortir** de ce merdier de Copenhague ?
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