Pour le tournage d'une émission sur les religions, le journaliste de TF1 Harry Roselmack, se trouvait tout récemment à Marseille sur le site d’abatage de Saint-Victor mis en place par
Jusqu’à là rien à dire, mais alors qu'il tentait, en vue de la réalisation d'une émission d’après les médias, de faire sortir un mouton vivant d'un des sites d'abattage , ce mouton dissimulé dans le coffre d’une voiture conduite par un jeune musulman, dans laquelle il avait pris place avec son équipe, le conducteur s’est arrêté près d’un groupe d’élus marseillais pour engager la conversation.
Dans ce groupe d’élus se trouvaient notamment Martine Vassal adjointe au Maire de Marseille et la sénatrice (PS) Samia Gali.
Selon l’AFP …."Après plusieurs questions aux élus, Harry Roselmack a alors demandé quelle serait notre réaction s'il nous disait qu'il avait un mouton dans son coffre pour qu'il puisse être abattu, selon les méthodes traditionnelles, au domicile du jeune homme", a raconté Mme Vassal………. "Nous lui avons répondu que nous ne pouvions le laisser sortir, ce type d'abattage dans les propriétés privées étant désormais interdit", a-t-elle poursuivi. »
Le journaliste et les personnes qui l'accompagnaient ont alors été empêchés de quitter les lieux et ont été obligés de libérer le mouton.
Mme Vassal s'est dite "surprise" par l'attitude du journaliste qu'elle a qualifiée de "pas très professionnelle". "Venir ainsi prendre un mouton sur un site d'abattage officiel, cela ressemble à de la provocation. Et ce n'est pas une bonne image que l'on donne de la fête de l'Aïd", a-t-elle ajouté.
(Depuis 2002, un arrêt du conseil d'Etat encadre les abattages. Les abattages clandestins sont passibles de 7.500 euros d'amende et jusqu'à 6 mois de prison.)
Que cherchait Monsieur Harry Roselmack, en insinuant « qu’il avait un mouton dans son coffre pour qu’il puisse être abattu, selon les méthodes traditionnelle, au domicile du jeune homme » ?
S’agissait-il d’une provocation banale pour obtenir une réponse des élus ? Ou bien dévoilait-il une véritable intention ?
Plusieurs médias se sont fait l’écho de cet incident regrettable, silencieux dans un premier temps, Harry Roselmack a finalement tenu à réagir, agacé par la polémique qu'il juge « ridicule » a expliqué : « Je n'ai pas à me justifier de faire mon métier et je m'étonne que faire son métier donne lieu à des interprétations erronées (...) On a fait un sujet sur les militants de la religion, les gens qui classent les lois religieuses au-dessus de celles de
Ces explications ne sont pas satisfaisantes, si comme le dit Harry Roselmack « on a fait un sujet sur les militants de la religion, ces gens qui classent les lois religieuses au-dessus de
Pourquoi avoir choisi un tel sujet alors que des millions de musulmans viennent de célébrer l’Aïd El Kebir dans le recueillement et sans transgresser les lois.
Ce n’est certainement pas honorable, je dirais même que c’est voulu , discriminatoire et coupable, de produire un tel sujet en période de fête religieuse musulmane.
2 commentaires:
De la provocation, c'est sûr! Les médias aujourd'hui cherchent une accroche médiatique avec des sujets qui résonnent bien dans notre monde actuel. L'Aïd,fête religieuse, continue malgré les efforts et le coût de ces opérations financées par la collectivité à voir de nombreux ovins tués dans des conditions d'une autre civilisation.
aujourd'hui, les sujets traités en boucle sur les radios sont les minarets ou l'identité Nationale... Raz le bol de ces sujets qui n'ont pour effet que de sensibiliser les uns et anesthésier les autres sur un sujet qui aujourd'hui mais moins que demain va nous concerner tous dans notre liberté!
réponse à Anonyme : Le sacrifice des moutons est un des éléments de la Fêtre de l'AÎd, et les sacrifiants payent une taxe pour abattre leur mouton. Et puis les français musulmans et les immigrés mulsulmans en séjour régulier aussi travaillent, et sont soumis à la même faiscalité. Donc le coût engagés par les collectivités est justifié, il s'agit de mesures sanitaires et je trouve ce système tout à fait intégrant.
Pour le reste gardons nous de tout amalgame et restons vigilants contre toutes manipulations médiatiques et politiques qui visent à nous rendre intolérants ou au contraire tout benoîtement permissifs.
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