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19 décembre 2009

Copenhague : Il nous revient gros jean comme devant !

Editorial

Par lucienne magalie pons

Ce n'est plus le moment de danser le Sirtaki !


Le sommet de Copenhague s’est conclu lamentablement sur une apparence d’accord remettant à plus tard un hypothétique compromis qui reste à trouver dans l'avenir et dont les bases mêmes ne sont pas nettement établies.


Cette dernière journée s’est passé en différents échanges entre les « dirigeants du monde » soit en réunion restreinte, soit en réunion bilatérale, à des examens de propositions et de textes concoctés par l’un ou par l’autre, Lula et ses homologues latinos s’arrachaient les cheveux en coulisse ,Sarkozy et d’autres excités du sommet ou du chapeau, acharnés à ne pas perdre la face pensaient déjà à imposer des prolongations par une seconde nuit de travail, la salle de presse débordée d’annonces et de communiqués successifs et contradictoires, bourdonnait d’activités , dans un incessant va et vient de journalistes excédés par la profusion de nouvelles , mais rien n’a avancé positivement.


A l’extérieur dans Copenhague des manifestations se déroulaient et des centaines de membres des ONG massés a proximité de l’entrée du Bella Center, contenus par des forces de sécurité, brandissaient des pancartes caricaturales à l’effigie des vedettes du Sommet, celle notamment de Sarkozy, d’Angela, de Brown et d’autres dirigeants en criant des slogans. Une trentaine de ces manifestants se sont rasés la tête en signe de protestation !


La séance a été poursuivie au-delà de l’heure prévue à l’origine pour la clôture du Sommet qui finalement s’est conclu sur une apparence d’accord politique sans contenu véritable, remettant à plus tard la reprise d’échanges et de négociations, sans fixer un véritable calendrier contraignant.


Certains dirigeants du monde ont montré peu d’intérêt pour ce sommet, présenté pourtant comme « historique pour le climat », en n’y faisant qu’une apparition et des déclarations de forme et de circonstance, comme le Président de la Russie Medvedev qui sitôt arrivé à Copenhague s’est vite dégagé de cette « formalité » en assurant quelques heures de présences pour repartir très vite se remettre aux affaires de son pays.


Ceux qui attendaient de l’arrivée et des déclarations du Président des Etats-Unis un élan nouveau et une relance positive des négociations auront été déçus.


Ceux qui s’attendaient à voir triompher l’UE sous la houlette de Nicolas Sarkozy relayé par ses collègues Gordon Brown et Angela Merkel se mordront la queue de ne pouvoir faire de triomphalisme.


Par ailleurs, certains dirigeants du monde n’ont fait à ce Sommet « historique » qu’une courte apparition protocolaire, assortie d’une déclaration d’intention de circonstance, comme le Président de la Russie Medvedev qui sitôt arrivé à Copenhague s’est vite dégagé de cette « formalité » en assurant quelques heures de présence pour repartir très vite se remettre aux affaires de son pays. On pourrait presque en dire autant de Patrick Obama, sauf à remarquer qu’il s’est démené toute la journée de Vendredi pour essayer de faire plier les uns et les autres en restant lui-même fondamentalement sur ses positions.


Tous les pays importants sont restés campés sur leur position de départ, les pays prometteurs d’aides, comme les pays demandeurs, le Sommet de Copenhague finalement s’est déroulé comme une piteuse mascarade et n’a eu pour mérite que nous démontrer que lrs chefs d’Etats que Monsieur Ban Ki Moon de l’Onu désigne comme les « dirigeants du Monde » sont en fait notoirement incapables de négocier et de s’entendre sur des questions qu’ils considèrent eux-mêmes comme d’importance mondiale pour l’avenir de la « planète »


N’est pas le Maître du Monde qui veut !


Pour ceux d’entre nous intéressés par les embrouilles et les tergiversations de la clôture du Sommet il nous reste à perdre du temps en lisant les quotidiens nationaux et internationaux, en écoutant les speakerines et spekaers des télévisions qui ne manqueront pas de nous expliquer que le volontarisme, le courage, la qualité des propositions de nos dirigeants de l’UE ont malheureusement été battues injustement en brèche par la l’immobilisme notoire d’autres dirigeants des pays riches et par la crispation des pays pauvres, bref une tentative de revalorisation politique de nos « zèbres » qui viennent de nous revenir gros jean comme devant, gonflés à bloc comme des baudruches par le CO2 qu’ils n’ont pas du manquer de respirer à Copenhague, après tout ce déploiement de cortèges et de vol d’avions.



article de lucienne magalie pons

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