17 février 2009

le Procès en appel d'Yvan Colonna , cafouillages et rebondissements !

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Rappelons que La cour d'assises spéciale de Paris a décidé de "surseoir à statuer" sur la demande de supplément d'information plaidée par les avocats de l'assassin présumé du préfet Erignac, après les révélations de Didier Vinolas et que les juges ont rapidement décidé de nouvelles auditions à la barre pour couper court à la demande de renvoi du procès des avocats de la défense après les déclarations choc de Dider Vinolas, à l'époque proche du préfet Erignac.

Vendredi dernier Didier Vinolas secrétaire général du préfet lors de son assassinat par un commando nationaliste en 1998, a affirmé détenir les noms de deux nouveaux membres présumés du commando qui n'auraient jamais été inquiétés.

Ces noms, a-t-il assuré, avaient été transmis en 2002 notamment à l'ex-procureur de la République de Paris, Yves Bot.

La défense d'Yvan Colonna avait immédiatement crié au "scandale d'Etat", fustigeant les "dissimulations" de magistrats "faussaires", ce qui a conduit le président Didier Wacogne à convoquer plusieurs nouveaux témoins pour qu'ils soient confrontés à ces mises en cause.


ooOoo


En 2007, avant même l'ouverture de son procès Yvan Colonna avait été désigné arbitrairement par des autorités politiques et non des moindres comme l'assassin du Préfet Erignac ce qui est une méprise volontaire ou involontaire (à vous de juger) de l'indépendance institutionnelle des pouvoirs.

Depuis l'arrestation en 1999 de six complices présumés (tous condamnés en 2003), Yvan Colonna est soupçonné d'être le septième homme du commando à l'origine de l'assassinat du préfet.

L'accusation s'appuyait sur les dénonciations, répétées pendant un an et demi, de quatre des six conjurés et de certaines de leurs compagnes. Tous s'étaient ensuite rétractés.

Peut-on humainement se permettre de supposer que certaines épouses pour blanchir leurs maris ont chargé Yvan Colonna qui se trouvait alors en cavale et dont on pouvait penser qu'il ne serait jamais arrêté ?

Tour récemment avant même l'ouverture du procès en appel en cour d'assises spéciale, Madame Erignac, veuve du Préfet, a déclaré aux médias qu'elle souhaitait qu'Yvan Colonna avoue son crime, pour elle semble-t-il la culpabilité de l'accusé ne fait aucun doute. Détiendrait-elle des preuves irréfutables ou se base-t-elle sur son intime conviction ?

Pendant les instances un expert commis par la défense a expliqué selon son analyse que le Préfet Erignac ne pouvait pas avoir abattu par un homme de moins de 1 m 83, et certains juges ont fait diversion en lui posant des questions sur ses dîplômes et sa formation , ce qui n'a pas manqué d'indigner et d'irriter cet expert parfaitement qualifié et reconnu comme tel.

Vendredi dernier Didier Vinolas, alors secrétaire général du préfet lors de son assassinat par un commando nationaliste en 1998, a confirmé détenir les noms de deux membres présumés du commando qui n'auraient jamais été inquiétés.

Les avocats de la partie civile n'avaient pas maqué de monter au créneau par voie médiatique pour ridiculer et affaiblir la personnalité de Didier Vinola en prétendant qu'il s'agissait d'une fable et en prétendant qu'il n'avait rien dit depuis 12 ans.

Didier Vinolas , a assuré, qu'il avait transmis ces renseignements en 2002 notamment à Monsieur Yves Bot, alors Procureur Fénéral de la République à Paris.

Le magistrat Yves Bot, ami "de longue date" de Nicolas Sarkozy selon ses propres dires, a reconnu avoir été approché à la fin de l'été 2002 par Didier Vinolas mais a assuré n'avoir jamais eu à connaître du fond du dossier Erignac par son intermédiaire.

Il a contesté qu'on ait évoqué devant lui l'existence de deux suspects jamais interpellés, contredisant sur ce point M. Vinolas, convoqué de nouveau pour une confrontation à la barre qui a duré jusqu'à 21H30.

Selon Yves Bot, l'informateur de Monsieur Vinolas, dénommé "X" (un agent de la direction centrale des Renseignements Généraux selon Didier Vinolas) n'aurait évoqué lors d'une rencontre à Paris que des renseignements destinés à faciliter l'arrestation d'Yvan Colonna.

Monsieur Didier Vinolas serait prêt à révéler les deux noms obtenus du fonctionnaire des RG mais exclusivement "dans le secret du cabinet d'un juge d'instruction". Sera-t-il entendu ?

Il n'y a de pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre.Ce serait pourtant le moyen d'auditionner et de faire vérifier ensuite si les dires de Monsieur Vinolas sont fondés ou non.

Ce martin mardi, après Didier Vinolas, de nouveau appelé, viendront témoigner l'ancien chef du Raid, Christian Lambert --à qui les noms des deux suspects auraient été communiqués en février 2004--, ainsi que Jacques Nodin, ex-sous-préfet de Corte, et un commissaire de police ayant participé à l'enquête, Philippe Frizon, a dit M.onsieur Wacogne.

Les avocats généraux en demandant de ne pas accorder pour l'instant le renvoi exigé, ont ainsi justifié leur position : "Le supplément d'information peut se faire ici" avec ces nouveaux témoignages à la barre offrant "un panorama plus complet" sur les révélations"

Toutefois pour les avocats de la défense, de nouvelles vérifications, "auditions et confrontations", s'imposaient en dehors du cadre des assises.

Les médias commentent ce procès en parlant de déraillement évité, de cafouillages, le moins que l'on puisse dire c'est qu'il est sujets à des rebondissements spectaculaires qui espérons-le tireront des zones d'ombres à la lumière.

Rappelons aussi qu'à ce jour aucune resonstitution de crime n'a eu lieu.




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