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07 février 2009

Les indépendantistes Canadiens fustigent Monsieur Sarkozy

article de lucienne magalie pons

Des propos du président Sarkozy irritent les indépendantistes québécois

Des indépendantistes québécois ont réagi vivement mardi à des propos jugés peu flatteurs pour eux de Nicolas Sarkozy, en accusant le président français "d'ingérence" et de faire preuve d'une "ignorance crasse" du Québec.

"Je trouve que le président Sarkozy a manqué à la fois de dignité et de classe dans ses remarques", a déclaré le chef du Bloc québécois indépendantistes Gilles Duceppe.

Il réagissait à une déclaration dans laquelle M. Sarkozy a répété son soutien à l'unité du Canada et donné, selon le quotidien québécois Le Soleil, une "gifle aux souverainistes (indépendantistes)".

M. Sarkozy a tenu ces propos lundi en remettant les insignes de Commandeur de la Légion d'honneur au Premier ministre québécois Jean Charest, lui-même partisan de l'unité du Canada.

Le président français a répudié la traditionnelle politique de "non-ingérence non indifférence" mise en place par la France après le célèbre "Vive le Québec libre" du général de Gaulle en 1967. "Ni-indifférence ni-ingérence qui a été la règle pendant des années, honnêtement ce n'est pas trop mon truc", a-t-il lancé.

M. Sarkozy, dont les propos ont eu un large écho au Canada, a répété que le Québec faisait partie de la "famille" alors que les Canadiens sont des "amis" et il s'est à nouveau prononcé en faveur de l'unité canadienne, comme il l'avait fait en marge du sommet de la Francophonie en octobre dernier à Québec.

Le président a en outre eu des mots jugés très durs par la presse québécoise contre les indépendantistes, sans toutefois les nommer, parlant de "sectarisme" et "d'enfermement sur soi-même". "Si notre identité est forte, on n'a pas besoin d'être imbécile. On n'a pas besoin d'être agressif", a-t-il notamment déclaré.

"Nous ne haïssons pas le Canada, a répliqué M. Duceppe, qui dirige un parti représentant les intérêts du Québec au parlement fédéral d'Ottawa, se demandant pourquoi, si la souveraineté est bonne pour la France ou le Canada, elle serait "si mauvaise pour les Québécois".

"Si c'est de nous qu'il parle, je pense qu'il étale de façon éloquente son ignorance crasse de la situation québécoise", a-t-il dit avant d'ajouter: "M. Sarkozy a choisi son camp, il n'est pas indifférent. Il s'ingère".

"Je crois que le président Sarkozy fait la preuve de sa méconnaissance profonde du Québec", a aussi estimé Louise Beaudoin, ancienne ministre et porte-parole pour les relations internationales du Parti québécois, actuellement dans l'opposition dans la province francophone.

Monsieur Stephen Harper le Premier Ministre canadien a évoqué les propos du président en répliquant à Monsieur Duceppe qui lui posait une question au parlement: "C'est bien là le sectarisme dont parle M. Sarkozy".

Le Québec a connu deux référendums sur la question de son indépendance, en 1980 et 1995. La seconde fois, les Québécois n'avaient rejeté que de justesse l'option indépendantiste. Mais le soutien à l'indépendance a reculé depuis.

43% des Québécois sont actuellement favorables à l'indépendance de la province francophone et 57% contre.

D’après le journal « Le Soleil »(Québec) du 5 Janvier 2008, les souverainistes ne décolèrent pas face à Nicolas Sarkozy. Madame Pauline Marois bloquiste et le chef du parti frère à Ottawa, le bloquiste Gilles Duceppe, dénoncent en commun les propos du président français.

Selon eux, Monsieur Sarkozy a provoqué des remous dans les mouvements indépendantistes en suggérant qu'il voit dans leur mouvement «sectarisme» et «détestation de l'autre». Le chef d'État a officiellement répudié la position française de «non-indifférence» et de «non-ingérence» face au Québec, en précisant que «ce n'est pas mon truc».

La députée Louise Beaudoin a eu l'occasion de faire valoir pour le Parti québécois que le politicien français ne comprend ni le Québec ni les indépendantistes.

De retour de courtes vacances, Madame Pauline Marois n'a pas encore plongé dans la controverse, mais en accord avec Monsieur Duceppe ils sont convenus de se présenter devant les journalistes pour faire front commun et montrer que les souverainistes sont unis dans leur réprobation « de la sortie « du président Sarkozy.

«Sectarisme, détestation, enfermement sur soi, ce sont des termes très forts qui ont choqué les gens», mentionne un membre de l'entourage d'un des leaders.

De son côté, Madame la députée Louise Beaudoin a eu l'occasion de faire entendre que pour le Parti québécois le politicien français ne comprend ni le Québec ni les indépendantistes.

Charest critiqué

D’après Le Soleil, les deux chefs souverainistes profiteront de leur conférence de presse pour critiquer le premier ministre Jean Charest. C'est pendant la cérémonie de remise de l'Ordre de la Légion d'honneur à ce dernier que M. Sarkozy s'est exprimé.

En lisant la presse Canadienne, on a le sentiment que Monsieur Charest a évité publiquement de commenter l'envolée de Monsieur Sarkozy dirigée contre ses adversaires politiques. Il a simplement affirmé que «le président de la République (Française) est parfaitement libre de s'exprimer sur ces sujets». Il a aussi affirmé qu'il a «un très grand respect pour tous ceux qui défendent l'idée de la souveraineté».

Précédemment il avait émis l’opinion après la déclaration de Nicolas Sarkozy, que la thèse de la la non-indifférence et la non-ingérence n'avait pas disparue à tout jamais et qu'elle reviendra, si un nouveau référendum sur la souveraineté du Québec est tenu.

Ce qui avait fait réagir un Conseiller péquiste qui avait déclaré tout de go : «Il y a contradiction flagrante entre ce que dit le président français et ce qu'interprète le premier ministre.»

Pour ceux qui voudraient en savoir plus il est facile de trouver tous les articles de la presse canadienne en effectuant une recherche d’actualité sur cette affaire par Google.

Monsieur Sarkozy à l’art et la manière de semer la zizanie, on dirait qu’il y prend plaisir, c’est regrettable, notre réputation à l’étranger est entachée par ses prises de position très personnelles qui ne reflètent pas toujours l’opinion de la France. Ce que Monsieur Charest a entendu comme émanant du Président de la République en fait n’était que l’opinion personnelle de Monsieur Nicolas Sarkozy, qu’on se le dise.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonsoir Lucienne Magalie Pons je voie
que nous avons le même problème avec
ce président qui n'aime pas la France et la foule aux pied.
Avec sont discoure de mercredi il a encore prouvé s'il le fallais que les pauvres cons ne l'intéresse pas
Ils veux s'occuper de tout et est aussi mauvais aux affaire extérieur
que sont ministre Kouchner le traitre ,l'arriviste Il y a vraiment de quoi être dégouté de la politique avec cette équipe.
La France se meurt tout doucement
nous somme la risse de l'Europe et bientôt du monde.
Amicalement Laury

Lucienne Magalie Pons a dit…

Pour Laury

non content de se mêmer des affaires internes Canadiennes, il vient de se mettre à dos Gordon Brown et aussi le Président Tchèque.

Il a cru nous surprendre en se rendant "secrètement" en Iran mais les réactions en France sont défavorables où l'on aurait préféré qu'ils s'intéresse à la Guadeloupe et à la Martinique.

Réduit à sa petite pointure il essaye de ressurgir sur la scène internationale mais la donne a changé dans le monde, tout le monde entier s'en est aperçu, sauf lui !