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09 février 2009

Guadeloupe : Réunion de crise Mardi

Revue de presse !

AFP/Infographie :: Carte de localisation des Antilles françaises

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 AFP/Infographie :: Carte de localisation des Antilles françaises

AFP/Infographie

Photographe : Cyril Folliot AFP :: Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo (d) s'entretient avec le Premier ministre François Fillon à Matignon, le 9 février 2009

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Photographe : Cyril Folliot AFP :: Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo (d) s'entretient avec le Premier ministre François Fillon à Matignon, le 9 février 2009

photo : Cyril Folliot , AFP

Tout autant que son arrivée tardive en Guadeloupe après plus dix jours de grève générale le retour « soudain » lundi à Paris du secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo a été mal « digéré » en Guadeloupe par des élus qui ont lancé une "journée île morte" pour protester contre le départ du ministre, dont ils disent avoir été prévenu trop tardivement.

Selon certains médias (radios notamment) Monsieur Jégo aurait longuement hésité à se rendre en Guadeloupe dans la crainte d’être « séquestré », mais dès son arrivée en Guadeloupe il avait été bien accueilli, manifestant immédiatement un vif intérêt pour se rendre compte par lui-même des prix exorbitants de yaourts et des brosses à dents.

Puis ensuite pendant une semaine il s’était attaché à négocier 132 mesures qui ont été approuvées, mais restait en suspend une 133me mesure (devenue un point de blocage) qui portait sur une augmentation des bas salaires, revendication à l’origine de la grève générale.

Yves Jégo a été reçu dans l'après-midi même par le Premier ministre François Fillon.

Une réunion de ministres est prévue mardi sur la crise qui paralyse l'île depuis 20 jours, a par ailleurs indiqué M. Jégo après une réunion avec M. Fillon.

Monsieur Jego a rendu compte au Premier ministre les résultats de sa semaine de travail, soit " 132 mesures qui ont été approuvées pour régler le conflit en Guadeloupe. Nous sommes entrés dans le détail de ces mesures importantes pour la vie quotidienne des Guadeloupéens".

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Il s'agissait pour lui et le Premier Ministre faire le point de la mise en oeuvre de ces mesures qui devraient changer la vie des Guadeloupéens , mais aussi et surtout d'examiner le point important de blocage, qui d’après Monsieur Jégo ne concernerait pas l’Etat s’agissant d’un conflit entre salariés et employeurs".

**Ce point de blocage, consiste en un « préaccord »sur une augmentation des bas salaires, conclu dimanche matin entre le patronat et le comité LKP, à l'origine de la grève générale qui paralyse l'île.

La signature de ce document, selon les négociateurs, est soumise au feu vert de Matignon pour son financement soit 108 millions d'euros d'allègement de charges sociales salariales que réclament les employeurs.

Dans les rangs patronaux, Guadeloupéen, on craignait lundi que cet allègement ne soit que temporaire.

Le gouvernement de son côté selon une » source gouvernemental » redouterait que l'allègement de charges salariales qui serait consenti en Guadeloupe soit demandé également dans les trois autres DOM :..

Le départ de M. Jégo, qui assurait une mission de « médiateur » à la séance de négociations LKP-patronat prévue dimanche après-midi, a provoqué un fort émoi en Guadeloupe.

Le président du conseil général, Jacques Gillot (PS), a réitéré lundi matin l'appel à une "journée île morte", lancé par le président de l'Association des maires, Jean-Claude Malo, pour protester contre "le mépris" que constitue, selon lui, le départ soudain de M. Jégo.

Les élus veulent aussi éviter une éventuelle réaction des franges militantes les plus radicales que le LKP semble avoir, jusqu'à présent, réussi à contenir

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Une réunion de ministres est prévue mardi sur la crise qui paralyse l'île depuis 20 jours indiqué M. Jégo après sa réunion avec M. Fillon.

Pour plus d’informations, cliquer sur le lien bleu ci-dessous :

Jégo entend revenir dans quelques heures en Guadeloupe avec des "solutions"

ooOoo

Par ailleurs, en Martinique, où se poursuit une grève générale largement suivie depuis cinq jours, des milliers de manifestants se sont regroupés lundi matin dans le centre de Fort-de-France pour manifester contre la "vie chère", alors que des négociations devaient reprendre dans l'après-midi à la préfecture.

Le préfet Ange Mancini et les présidents des conseils général Claude Lise et régional Alfred Marie-Jeanne, doit recevoir à 15H00 (20H00 à Paris) le "collectif du 5 février", qui rassemble une dizaine de syndicats et d'associations ainsi que des représentants du patronat.

Ce collectif réclame notamment une baisse de 30% sur les produits de première nécessité, que refusent les responsables de la grande distribution


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