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04 février 2009

Déplacement Présidentiel : Succès garanti avec obligation de résultats !





article de lucienne magalie pons


Déplacement présidentiel : un succès mis en scène et « garanti » par les mesures de sécurité


La nouvelle donne : Le Président pour ses déplacements exige un succès "garanti" mis en scène par les mesures de sécurité plus que renforcées avec obligation de résultat ! Messieurs les Préfets et Directeur de la Sécurité publique : exécution s'il vous plait !


Un exemple récent : Déplacement présidentiel du 3 Février 2009 à L'Isle-Adam et Mériel dans l'Oise


A L’Isle-Adam, où le dispositif policier était impressionnant et complètement démesuré de l’aveu même de plusieurs habitants, les manifestants opposants n’ont pu approcher.

D’importantes mesures de sécurité avaient mises en place, pour ainsi dire en garantir le succès et la sérénité du visiteur présidentiel, dans son exercice de style officiel, tout autant par la suite à Mériel dans sa rencontre avec les militants UMP.

Certains habitants rapportent que dès avant l’aube des policiers étaient venus frapper à leur porte pour leur demander de garer leur voiture dans des rues adjacentes, pour dégager le parcours prévu pour le parcours du cortège officiel, et que pour ceux des habitants qui étaient absents leur voitures, bien que garées dans des espaces autorisés avaient été enlevées d’office par la fourrière, qui opérait en présence des forces de l’ordre.

Ensuite , dès le matin très tôt, pour circuler et se rendre à leurs occupations, travail, courses, visites médicales ou autres occupations quotidiennes, les habitants devaient parfois présenter à trois ou quatre reprises en cours de trajet leurs pièces d’identité, y compris les lycéennes et lycéens qui se rendaient à leurs cours.

C’est sur quelques centaines d’ invités triés sur le volet et rassemblées devant la Maison de l’Isle-Adam, dont plusieurs élus UMP du Département , que le Président Sarkozy a pu compter pour serrer des mains et se faire chaleureusement applaudir, et cette foule de fans convertis a même scandé son prénom « Ni-co-las, Ni-co-las .... ! », d’autre équipés d’appareils photos ou de portables ont même tenu à « immortaliser » cette visite au menu de laquelle se trouvait la visite du nouveau barrage, d’une écluse et de la péniche Debussy , le tout suivi d’une table ronde en présence de quelques 500 à 600 invités triés sur le volet dont le différentes personnalités acteurs du transport fluvial et des élus UMP, pour la présentation du plan de la relance fluvial .

Dans ce cercle de partisans et sympathisants UMP la réunion ne pouvait naturellement que se terminer sous des applaudissements.

Un petit monde qui s’applaudit lui-même sous une protection policière démesurée n’est plus du tout représentatif de l’opinion publique et leurs applaudissements et rodomontades d’auto satisfaction en comité restreint UMP et sympathisants, sur protégé par les forces de l’ordre, ne sont pas fait pour nous convaincre de la popularité de Nicolas Sarkozy.

En marge de sa visite officielle à L’Isle-Adam, Nicolas Sarkozy s’est rendu à Mériel pour rencontrer des centaines de militants UMP à l’Espace rive gauche.

(Certains médias lors de précédents déplacements officiels du Président avaient dans le passé discrètement indiqué que des réunions politiques UMP présidées par Nicolas Sarkozy se tenaient après les réceptions officielles lors des déplacements du Chef de l’Etat dans nos départements.)

Des manifestants opposants, maintenus loin du cortège officiel par les forces de l’ordre, ont manifesté hier leur mécontentement contre la politique menée par Nicolas Sarkozy devant la gare de Mériel, sans pouvoir approcher le Président de la République. Un très important déploiement de Gendarme n’a pas permis au cortège des manifestants de quitter la place de la Gare.


Les manifestants parmi lesquels se trouvaient les syndicalistes de la Poste, de l’hôpital public, de l’Education nationale, des lycéens et étudiants, épaulés par des militants socialistes, communistes et verts, ont dressé banderoles et pancartes pour dénoncer les mesures prises par le gouvernement.

Les manifestants qui regrettaient de ne pouvoir s’exprimer face aux présidents ont résumé leurs revendications :

« Nous sommes là pour défendre nos emplois. Pour dire non à la politique de Nicolas Sarkozy. Nous voulons sauver nos guichets, préserver l’accueil de proximité et lutter contre la privatisation »

Sur un panneau brandit par un manifestant on pouvait lire « Gardez le Préfet, Virez Sarkozy », en référence à la mutation « punitive » du Préfet de la Manche suite à la visité « sifflée » et huée » du Président le 12 Janvier


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