DEAUVILLE, TROUVILLE .......... par Lucienne Magalie PONS (2003)
Soudain une fraîche brise
Me réveille et me dégrise
L’aurore douce bleue et rose
Me fait voir la vie en rose
Trouville au loin sur les collines
Se dresse légère et fine
Blottie dans ses grands arbres verts
Elle danse en reflets dans la mer
Deauville aux toits d'ardoise bleuie
S’étend comme une belle endormie
Comme un enfant rêveur et sage
Je vais cueillir des coquillages
Sur les plages des chevaux pur-sang
Allongent leurs pas de fiers sultans
Près des vagues qui vont et viennent
Des mouettes se promènent
Puis prennent envol en tournoyant
En poussant des cris perçants
Dans le ciel qui de grâce
Ce jour ne fait pas la grimace
Un vif vent chasse les nuages
Et les emporte en voyage
Comme de légers voiliers blancs
Voguant dans l'espace et le temps
Alors je reviens en ville
Rechercher des plaisirs futiles
Sur la place les pommiers et les fleurs
Font concurrence de senteurs
Pour déjeuner j'irai chez Miocque
Retrouver "mes amis de choc"
On parlera de comédie,
Des festivals de Normandie,
Des fêtes, du casino, des courses
Des derniers cours de la bourse,
De modes et de falbalas
Tout en buvant du chocolat
Des dames passent en grands chapeaux
Aussi légères que des oiseaux
Des mains fines ouvrent des ombrelles
Aux passages des demoiselles
Les vieux messieurs croquent des croissants
Avec des mines de chats gourmands
Tout est charmant en ces deux villes
Connaissez-vous Trouville et Deauville?
à deux heures de Paris par le train
Retrouvez le plaisir mondain
De la promenade sur "les planches"
En semaine ou le dimanche.......
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