Le vaudeville « Léonarda » qui a fait exploser des
pétards dans les rangs de gauche, pendant plus de 12
jour, rompu l'unité du PS , et provoqué de la part des
personnalités de gauche une
cocasse cacophonie compassionnelle idéologique avec des appels à l’arbitraire
au mépris de la force de la loi et de l’ordre républicain, en provocant au sein
de la majorité socialiste, et de la gauche, une division et une rupture d’unité , aggravée encore de positions différentes sur le sujet au sein même du
gouvernement, avant que le Président de
la République ne prenne lui-même une décision
ambivalente au cours de sa
déclaration du Samedi 19 octobre (après la remise du rapport de l’IGA), qui risquait
encore de creuser la division
entre les Ps idéologues arbitrairement « bien pensants »
prêt à piétiner la loi, et les
politiques PS ,« bien disants »
du point de vue du droit et de son application, et cette situation rendue publique par les
médias qui retraçait les déclarations des uns et des autres, appelait à un
geste et une mise en garde disciplinaires de la part du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault et du chef de groupe PS à l'Assemblée Nationale pour colmater en urgence une
division fatale à l’unité de la majorité PS , ébranlée au moment justement elle en a le plus besoin à l'Assemblée Nationale pour faire passer le Budget 2014;
Un unité ébranlée et pas seulement dans le dossier Leonarda, rappelons pour mémoire que la semaine précédente , 17 députés du groupe se sont abstenus de voter la loi sur la réforme des retraites.
Un unité ébranlée et pas seulement dans le dossier Leonarda, rappelons pour mémoire que la semaine précédente , 17 députés du groupe se sont abstenus de voter la loi sur la réforme des retraites.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a donc
pris l’initiative hier mardi 22 octobre, devant le groupe PS réuni à huis clos
à l'Assemblée nationale de faire une mise au point en appelant la majorité à "faire bloc" autour du président
de la République et du gouvernement.
Au cours de cette réunion
c’est le chef du groupe PS Bruno
Leroux qui a pris le premier la la
parole – comme il se doit -, fidèle au Président de la République et au Premier
ministre , idans une première mise au point, a annoncé une nouvelle tactique du
groupe socialiste qui désormais et ( ndlr : et jusqu’à plus tard)
consistera à débattre entre eux et voter
en inerne, afin de verrouiller la
parole collective en séance pour la rendre cohérente.
Une autre décision a
été prise, désormais, (ndlr : et jusqu’à plus tard) les
collaborateurs parlementaires ne seront plus autorisés à assister aux réunions
du groupe , …"pour éviter les bruits de fond", selon un député
socialiste qui s’est confié sans les
coulisses de l’Assemblée aux journalistes qui s’y trouvent pour justement
recueillir les indiscrétions et les fuites
en plus des informations officielles.
.Le Premier ministre,
s’est ensuite exprimé lors de la réunion du groupe , après Bruno Le Roux, pour
une seconde mise au point, il a lancé un
appel à l'unité. Il a aussi relativisé
la portée des propos que le député de l’Essonne Malek Boutih avait tenu
en pleine affaire Leonarda, en les qualifiants d'"insignifiants",
et a reproché au député de l'Essonne de
"parler trop".
(Pour mémoire rappelons que Malek Boutih avait dénoncé
dimanche sur RCI ue le Président avait pris « une décision incongrue »
et dénoncé une "dérive
institutionnelle" en raison d'"une personnalisation du pouvoir à
gauche". "Il semble désormais que le président de la République
décide de tout, de la politique économique, du sort d'une lycéenne, d'une
famille...", avait ajouté Malek
Boutih)
A la sortie de la réunion, les journalistes à l’affut dans la
salle des Quatre Colonnes, ont pu recueillir
les premières réactions des députés PS.
Pour certains "cette mise au point arrive très tardivement", ..., "Cela fait des mois qu'il fallait qu'il siffle la fin de la récréation", a estimé une élue qui avoue avoir songé "à demander directement à Bruno Le Roux qu'il mette les choses au point".
Le Député du Nord Bernard Roman, a jugé que cette mise au point "était surtout destinée aux 15-20 députés qui se croient tout autorisé". "Le débat doit se faire dans le groupe, pas à l'extérieur. On doit être tous derrière le président et le gouvernement", a-t-il insisté.
Un autre député a expliqué que "La majorité des députés était agacée par quelques-uns qui minent tout le travail", en parlant toutefois d’une réunion au ton "solennel mais pas disciplinaire".
Pour certains "cette mise au point arrive très tardivement", ..., "Cela fait des mois qu'il fallait qu'il siffle la fin de la récréation", a estimé une élue qui avoue avoir songé "à demander directement à Bruno Le Roux qu'il mette les choses au point".
Le Député du Nord Bernard Roman, a jugé que cette mise au point "était surtout destinée aux 15-20 députés qui se croient tout autorisé". "Le débat doit se faire dans le groupe, pas à l'extérieur. On doit être tous derrière le président et le gouvernement", a-t-il insisté.
Un autre député a expliqué que "La majorité des députés était agacée par quelques-uns qui minent tout le travail", en parlant toutefois d’une réunion au ton "solennel mais pas disciplinaire".
On aurait pu penser que les mises au point de Bruno le
Roux et de Jean-Marc Ayrault avait été
reçue 5 sur 5, mais comme vous le savez dans le rang des députés socialistes il
y a toujours, comme dans les répétitions de ballets
de danse, quelques danseurs qui
font des écarts excentriques , et alors qu’en principe l’expression « Faire
bloc » illustrait les propos de certains députés PS en salle des Quatre Colonnes, du côté « des députés frondeur » le message ne passait pas, mais c’est Malek Boutih surtout qui s’est
montré très critique contre Jean-Marc Ayrault.
D’après lui , « le Premier ministre a expliqué que
"le président de la République a une légitimité supérieure car il est élu
pour tout le pays alors que les députés ne sont élus que par leurs électeurs".
Une explication "inacceptable pour Malek Boutih,
qui dénonce là une remise une cause de
la légitimité du Parlement. "Ce n'est pas du groupe socialiste que
viennent les problèmes politiques en ce moment", a-t-il affirmé, et il a reproché
à
Jean-Marc Ayrault de s'être "cru dans une assemblée générale du PS à
Nantes" : "Il ambiançait la réunion en me faisant huer ou en faisant
applaudir ses propos."
Malek Boutih dit avoir
pris une "claque". Puis, il
jugé ; "Ayrault, c'est la
rigidité de Jospin, sans son intelligence, ni son argumentaire."
- La sentence de Malek Boutih à l'encontre de Jean-Marc Ayrault a été reprise par presque tous les médias -
- La sentence de Malek Boutih à l'encontre de Jean-Marc Ayrault a été reprise par presque tous les médias -
Quand à la décision qui a été prise à l’encontre des collaborateurs parlementaires qui ne seront plus autorisés à assister aux
réunions du groupe PS, …"pour éviter les bruits de fond", selon un
député socialiste qui s’est confié dans les coulisses aux journalistes qui s’y trouvent, pour
justement recueillir les indiscrétions et les fuites en plus des informations officielles.
Cette décision a été très mal prise par les collaborateurs
parlementaires, selon l’un d’entre eux qui s’est lui aussi confié aux journalistes.
"C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase"
Come on le voit la réunion de lessivage a été passablement
agitée, reste à savoir comment les députés de la majorité vont désormais se comporter, tenir ou lâcher
leurs langues, et prendre langue entre eux..
De toute façon on en saura toujours autant, même si les
collaborateurs parlementaires sont
exclus des réunions du groupe, il y aura comme il y a toujours eu, un, deux , trois, quatre et plus
députés bavards, qui sous le couvert de l’anonymat viendront s’épancher dans les cornets
des journalistes.
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