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11 décembre 2009

Nathalie a besoin de soutien pour obtenir que ses enfants rentrent en France

relance d'information de lucienne magalie pons

J'espère que le site leParisien.fr ne me tiendra pas rigueur de reproduire intégralement leur article concernant la jeune maman Nathalie qui espère le retour de ses enfants du Yemen où ils sont retenus illégalement.

Si les responsables du site leParisien.fr me le demande il est évident que je supprimerai immédiatement leur article de mon blog

Voici l'article :

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Menucourt

Elle veut récupérer ses enfants retenus au Yémen


Les trois enfants de Nathalie Kanaf ont été enlevés par leur père en août et conduits au Yémen. Cette habitante de Menucourt dénonce « l’immobilisme » de la France.


Laurence Allezy | 10.12.2009, 07h00


La dernière fois que Nathalie Kanaf a vu ses enfants, c’était le 4 août 2009. « Ce jour-là, j’ai préparé leur sac pour qu’ils partent en vacances en Tunisie quinze jours avec leur père. Je ne les ai pas revus depuis. » A la fin de leurs congés, Yanis, 7 ans, Manel, 4 ans, et Marwan, 3 ans n’ont jamais regagné Menucourt où ils vivent avec leur mère qui en a officiellement la garde.


Ils se sont envolés vers Sanaa, au Yémen, le pays d’origine de Aymen Kanaf, leur père. « J’ai reçu un message sur mon portable le 21 août, il me disait que je ne reverrai plus jamais mes enfants. Je suis devenue folle », explique Nathalie. Quatre mois après cette terrible nouvelle, cette maman ne cesse de se battre pour tenter de récupérer ses trois bambins retenus dans ce pays où aucun accord international n’existe dans ce domaine. Seul l’espoir lui permet de tenir le coup.


De rares contacts téléphoniques


Mi-novembre, elle a pourtant cru à un dénouement heureux. Aymen Kanaf a été interpellé à Paris grâce au mandat d’arrêt international lancé quelques jours auparavant par la justice pontoisienne. Une information judiciaire avait été ouverte pour non-présentation et soustraction d’enfants. Mais le père de famille est seul.


Les deux garçons et leur sœur sont restés au Yémen avec leurs oncles et tantes. Depuis, Aymen Kanaf est écroué à la maison d’arrêt d’Osny, « personne n’arrive à le raisonner, il ne veut pas faire revenir les petits, poursuit Nathalie, inquiète de savoir ses enfants seuls. Je les ai de temps en temps au téléphone, je n’arrive pas à savoir ce qu’ils font. Je sais simplement qu’ils ne vont pas à l’école ».


Aujourd’hui, elle déplore « l’attitude de la France » dans son dossier. « Nous avons une chance énorme, les autorités yéménites en France coopèrent avec nous mais il n’y a aucun soutien de la part du ministère des Affaires étrangères. C’est navrant », dénonce Nathalie. Elle y a pourtant été reçue vendredi dernier accompagnée de ses deux avocates. « On y est allées dans le but d’allier nos forces, nous avons senti un climat d’hostilité à notre égard. On nous a apposé une fin de non-recevoir. Notre cliente a été traitée sans humanité. Il n’y avait pas l’envie d’agir », constate Me Caty Richard. Contacté hier, le ministère des Affaires étrangères n’a pas donné suite à notre appel. Quant à l’avocate d’Aymen Kanaf, elle est restée injoignable.


Nathalie, épaulée par ses proches, a monté une association Soutien Yamama, qui reprend les premières lettres des prénoms de ses enfants. Elle a aussi lancé une pétition* en ligne pour mobiliser le maximum de monde en espérant faire bouger les choses.


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