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04 juillet 2018

LCP-PUBLIC SENAT - EUROPE HEBO - Nouveau Migrants : un sommet pour rien ? - Europe hebdo du 04/07/2018 _

Éditorial de lucienne magalie pons

Il y a déjà une semaine se déroulait le sommet européeen à Bruxelles, j'avais pris connaissance des communiqués des agences, des informations des médias, et des déclarations d' après sommet de la part des dirigeants de l'UE,  dont certaines ressemblaient à des  palabres pour  se réjouir et se féliciter d'un accord trouvé  sur la question de l’accueil des migrants. 

Mais comme dans ces flots de paroles  optimistes, parfois critiques,  les conditions de cet accord n'étaient pas  dévoilées, puisqu'elles restaient à trouver, j'avais ressenti comme une sorte de doute qui ne m'incitait pas à en écrire quelques lignes  pour en souligner l'essentiel que je ne pouvais saisir, dans les flots succesifs des paroles des dirigeants de l'UE et des responsables de Bruxelles, et en dépit de ma bonne volonté je ne trouvais pas dans leur annonces   quelque chose de solide et sur à mettre sous ma plume.

Je me disais bien qu'il faudrait bien que je n'attende pas trop pour m'exprimer sur ce sujet, que je devrais en extraire au moins quelques avis notamment sur l'idée lancée par certains  de nouveaux centres d’accueil de migrants à l’intérieur des frontières européennes , et de plateformes à l'extérieur,  .... mais quelque chose me retenait, j'avais l'impression que  l'unité européenne  ne tournerait pas rond quand le moment d'entrer en action et de concrétiser  se présenterait.

Et puis ensuite très vite nous avons vu  surgir un sérieux conflit intérieur allemand  entre Monsieur Horst Seehofer , ministre de l'intérieur et  la chancelière Angela Merkel , en contradiction  tous deux sur la politique migratoire  à mettre en place en Allemagne, un conflit sérieux  qui a failli faire exploser la structure déjà précaire de la  coalition gouvernementale allemande, qui est encore en cours puisque les conditions d'un compromis trouvé entre eux après reprise des négociations, ce compromis reste à valider   , il est en cours de discussion pour en trouver les conditions entre les partis de la coalition CDU-CSU et SPD,  pour en   arriver à sa validation. 

Il est bien certain que la politique migratoire allemande, une fois validée , ( ndlr : si elle parvient à l'être),  ne manquera d'avoir des conséquences dans chacun  des projets migratoires en étude dans  les autres pays membres, que certains les accepterons peut-être  en ajoutant leur grain de sel pour se faire valoir , et que  d'autres les refuseront purement et simplement, et finalement  je pense que  la décantation de toutes ces conséquences va encore prolonger dans le temps et l'avenir la recherche d'une solution d'ensemble, laquelle à mon avis ne satisfera personne pas plus que les précédentes.

J'en étais là de mes réflexions et observations  avec la mauvaise conscience de ne pouvoir me mettre à l'ouvrage, quand j'ai reçu  en communication une vidéo LCP-Public SENAT  "Europe-Hebdo ", publiée le 4 juillet 2018, dans laquelle nous assistons à des  échanges entre :

Yannick JADOT : Député européen, Groupe des Verts (France), Nicolas BAY : Député européen, Groupe Europe des Nations et des Libertés (France), Sylvie GUILLAUME : Vice-présidente du Parlement européen (France).

Finalement  ces Messieurs ont développé des arguments contradictoires  qui justement dénoncent et illustrent les difficultés d'une solution d'ensemble en UE pour l’accueil des migrants  ..... et de plus sous la vidéo figure un commentaire qui soulignent les divergences persistantes entre les pays européen ...

Je suis donc libérée d'avoir à faire un édito personnel sur le Sommet européen  .....OUF ! .....et pour le moment je m'en remets à ce qu'ils exposent et à ce qui est écrit dans le commentaire sous la vidéo !

Et je retiens une réflexion " Un Sommet pour rien ! " 


Avant de passer à la vidéo je souligne que j'ai une préférence pour les propos de Monsieur Nicolas Bay.



SOURCE :






Ajoutée le 4 juil. 2018



Après l’optimisme affiché de fin de sommet, les divergences entre pays européens ont refait surface : dans quels pays placer les nouveaux centres d’accueil de migrants à l’intérieur des frontières européennes ? La France n’en veut pas, l’Italie ferme ses ports pour l’été, et le principe du volontariat laisse peu d’espoir à l’ouverture de centres dans une majorité de pays réticents. L’Europe a-t-elle manqué l’une de ses dernières chances de garder sa cohésion ?

Un flou d’autant plus inquiétant que l’Allemagne, premier moteur de l’Europe, est minée par une grave crise politique interne. Angela Merkel a sauvé de justesse son alliance avec la CSU, et son improbable cohabitation avec son très conservateur ministre de l’intérieur.


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