Après la découverte des faits incriminant Alexandre Benalla on ne peut plus ouvrir un journal, ouvrir une radio, une télévision , ou le web sans lire ou écouter les polémiques à parfums de scandale d'Etat qui vise l'Elysée, tous les jours des révélations surprenantes, viennent s'ajouter à la "dose" aussi bien sur les initiatives que Alexandre Ben Alla en contravention avec les limites de sa fonction, que sur sa vie privée, c'est ainsi que les médias révélaient vendredi en plus des prérogatives dont il avait bénéficié par la générosité du "prince" .. que la cérémonie de mariage civil d'Alexandre Benalla qui devait avoir lieu (selon les médias) samedi à la Mairie d'Issy- les-Moulineaux et la fête de mariage qui devait suivre au Chalet des Iles dans le 16me arrondissement de Paris ont été annulés en raison de la mise en garde à vue de l'intéressé.
Dans certains médias les informations qui illustrent cette affaire lui donne un caractère de scandale politique, souvent pimenté de révélations du genre people et de certaines rumeurs privées , et enrobent finalement ce dossier explosif de vapeurs nauséabondes , de dits et de non-dits qui en laisse supposer plus, qui entachent la réputation de l'exécutif particulièrement visé dans cette affaire, et dont le parfum risque aussi malheureusement de nuire à la réputation de la France.
Pour faire le point le plus récent sur cette affaire qui enflamme aussi l'Assemblée Nationale et le Sénat j'ai sélectionné une récapitulation complète de ce brûlot publié ce jour 22 juillet sur le site internet de LCI, complétée par les informations up-to-date de ce scandale , dont voici le lien ci-dessous ::
EN DIRECT - Affaire Benalla : les cinq suspects présentés à un juge
LCI · Il y a 1 heure
Nous publions aussi ci- dessous une Revue de presse, pour ceux de nos lecteurs qui souhaiteraient s'informer plus avant, notamment de la façon dont les médias relatent ce que l'on pourraient appeler le "nettoyage des écuries d'Augias" qui ne fait que commence, et qui en l'absence d'un véritable d'Héraclès au sommet de l'Etat risque de durer plusieurs mois en engageant ce dossier dans de multiples enquêtes et procédure judiciaire , dont certains politiques de l'opposition redoutent déjà qu'elles ne s'engagent que pour blanchir à la longue l'acteur principal, ses complices et ceux de l'exécutif qui ont laissé faire et passer avec une complaisance coupable ou intéressée !
REVUE DE PRESSE 🔽
EN DIRECT - Affaire Benalla : les cinq suspects présentés à un juge ...
https://www.lci.fr › FRANCE › POLITIQUE
Il y a 2 heures - AFFAIRE BENALLA - Après la découverte des faits incriminant son collaborateur, la polémique enfle toujours autour de l'Elysée, qui a entamé ...Affaire Benalla: les 5 suspects présentés à un juge d'instruction ...
https://www.lanouvellerepublique.fr/.../affaire-benalla-les-5-suspects-presentes-a-un-ju...
Il y a 1 heure - Le séisme de l'affaire Benalla n'a pas fini de provoquer des répliques, jusqu'au sommet de l'Etat: le ministre de l'Intérieur sera auditionné lundi ...Affaire Benalla: les 5 suspects présentés à un juge d ... - Le Point
www.lepoint.fr › Société
Il y a 1 heure - Le séisme de l'affaire Benalla n'a pas fini de provoquer des répliques, jusqu'au sommet de l'Etat: le ministre de l'Intérieur sera auditionné lundi ...Affaire Benalla. Les cinq suspects vont être présentés à un juge d ...
https://www.letelegramme.fr/.../affaire-benalla-les-cinq-suspects-vont-etre-presentes-a-...
Il y a 3 heures - Les gardes à vue des cinq suspects dans l'affaire Benalla ont été levées, ... Ce dimanche, Alexandre Benalla, Vincent Crase et les trois hauts gradés de la police vont être présentés à un juge d'instruction. ... Notre direct !Affaire Benalla. Les 5 suspects présentés à un juge d'instruction ce ...
https://www.ouest-france.fr › Politique › Gouvernement
Il y a 8 heures - Les gardes à vue des cinq suspects dont celle d'Alexandre Benalla ont été levées ce samedi soir : ils serontprésentés dimanche à un juge ...Affaire Benalla: les 5 suspects présentés dimanche à un juge d ...
www.lefigaro.fr › Flash Actu
Il y a 46 minutes - Les gardes à vue des cinq suspects, dont celle d'Alexandre Benalla, collaborateur d'Emmanuel Macron, ont été levées hier soir dans l'enquête ...Affaire Benalla : les cinq suspects sont sortis de garde à vue - RTL.fr
https://www.rtl.fr/.../affaire-benalla-les-5-suspects-presentes-dimanche-a-un-juge-d-ins...
Il y a 8 heures - Alexandre Benalla et quatre autres suspects serontprésentés à un juge dimanche 22 juillet, a indiqué le parquet de Paris.Affaire Benalla : 5 suspects présentés en justice | www.cnews.fr
https://www.cnews.fr/france/.../affaire-benalla-5-suspects-presentes-en-justice-789367
Il y a 1 heure - Les gardes à vue des cinq suspects, dont celle d'Alexandre Benalla, ont été ... Ils seront présentés dimanche à unjuge d'instruction, a annoncé le parquet. ... Sur le même sujet PolitiqueAffaire Benalla, en direct : la femme et ...
oo0oo
[Exclusif] L'Elysée a poussé Benalla au poste de sous-préfet | Valeurs ...
https://www.valeursactuelles.com/.../exclusif-lelysee-pousse-benalla-au-poste-de-sous-...
Il y a 2 jours - Selon nos informations exclusives, l'Elysée a encouragé Alexandre Benalla, adjoint au chef de cabinet du président de la République et intime ...et intime du couple Macron ,.........
.
[Exclusif] “Débrouillard, dynamique, loyal” : comment Benalla s'est vendu à Macron
Valeurs Actuelles · Il y a 1 jour
ooOoo.
note : Ci dessous nous abordons un autre aspect de ce dossier à facettes multiples, cette fois il s'agit des interventions des sénateurs sur l'affaire Bennala qui est revenue à 3 reprises au cours de la séance du Sénat du jeudi 19 juillet, en présence notamment de Monsieur Edouard Phlippe premier ministre, et de Monsieur Gérard Colom ministre de l'Intérieur , nous remarquons que Monsieur le premier ministre répond avec la plus grande prudence , ainsi il parle de .... "l'individu" .. de "cet homme" sans nommer Alexande Benalla, et de "l'employeur" sans citer l'exécutif , comme si cette affaire avait été piloté de l'extérieur !, Monsieur Gérard Colomb lui a donné quelques précisions ....sans trop se mouiller, dans les deux cas les sénateurs qui avait posé des questions n'ont pas été satisfaits de leurs réponses.
Extrait du compte rendu de la séance du Sénat du jeudi 19 juillet 2018 :
Affaire Benalla (I)
Mme Éliane Assassi. – Monsieur le Premier
ministre, nous avons appris que M. Alexandre Benalla,
proche collaborateur du président de la République,
avait pris part à de graves violences lors des
manifestations du 1er mai. Cet homme aurait dû être
jugé et sanctionné ; il n’a été que suspendu, quinze
jours, et réintégré. Nous avons appris depuis que cet
homme était accompagné d’un gendarme réserviste :
que faisaient ces personnes du côté des forces de
l’ordre ?
J’ai demandé que les ministres Gérard Collomb et
Nicole Belloubet soient entendus par la commission
des lois du Sénat : y êtes-vous prêt ? La commission
d’enquête parlementaire demandée par nos collègues
députés doit être réunie - et les interventions des
barbouzes du nouveau monde dans les conflits
sociaux doivent cesser ! Cette affaire n’est pas
anecdotique, elle n’est pas un faux pas. L’équilibre
social et le pacte républicain sont menacés par les
excès de cette politique autoritaire.
(Applaudissements
sur les bancs du groupe CRCE et sur quelques bancs
des groupes SOCR et UC)
M. Édouard Philippe, Premier ministre. – La vidéo
est choquante. Il se trouve que j’ai un souvenir précis
des manifestations du 1er Mai qui, loin des
démonstrations festives des grandes centrales
syndicales, ont donné lieu à des débordements
violents du côté de la gare d’Austerlitz.
J’exprime systématiquement mon soutien aux
forces de l’ordre ; elles œuvrent dans des conditions
difficiles, face à des provocations souvent redoutables.
Aussi ne puis-je tolérer que certains, par leur
comportement, jettent le doute sur l’intégrité et
l’exemplarité des forces de l’ordre. (On apprécie à
droite.)
Votre question appelle une réponse de sang-froid
et transparente.
Si l’individu que vous mentionnez était présent le
1
er mai, c’est qu’il avait été autorisé à y assister en tant
qu’observateur, pas en mission.
Mme Catherine Troendlé. – Par qui ?
M. Bernard Jomier. – Avec un brassard de
police ?
M. Édouard Philippe, Premier ministre. –
Deuxième point : il est clair qu’il a outrepassé son rôle
d’observateur. (Rires à droite) C’est une question
sérieuse et je m’efforce de donner une réponse
sérieuse. L’enquête permettra de dire comment et
pourquoi cet homme a eu un comportement aussi
décalé des raisons de sa présence.
Mme Catherine Troendlé. – C’est minimiser ce qui
s’est passé !
M. Jean-Pierre Sueur. – Et l’article 40 du code
pénal ?
M. Édouard Philippe, Premier ministre. – Une
enquête préliminaire a été ouverte par le procureur de
Paris.
M. Martial Bourquin et Mme Cécile Cukierman. – Aujourd’hui !
M. Jean-Pierre Sueur. – Non sans difficultés !
M. Édouard Philippe, Premier ministre. – Toute la
lumière sera faite sur cette affaire. Elle est entre les
mains de la justice, (Murmures) et c’est très bien ainsi.
Les faits, raisons et leur enchaînement seront mis au
jour.
(Quelques applaudissements sur les bancs du
groupe LaREM)
Mme Éliane Assassi. – Votre réponse n’est pas
convaincante et confirme une forme de deux poids
deux mesures. Les syndicalistes n’échappent pas aux
poursuites, eux ! Ne sommes-nous pas tous égaux
devant la loi ?
(Applaudissements sur les bancs du
groupe CRCE et sur quelques bancs des groupes
SOCR et UC ;
Mme Catherine Troendlé et M. Philippe
Bas applaudissent également.)
Affaire Benalla (II)
M. Rémi Féraud. – L’affaire Alexandre Benalla
mérite mieux que des périphrases et des
euphémismes.
(Applaudissements sur les bancs du
groupe SOCR)
Nous avons besoin d’explications précises qui ne
se défaussent pas sur l’enquête judiciaire. Qui a missionné ce membre du cabinet de la présidence de
la République ? Quelles consignes avaient reçu les
forces de l’ordre ? Y a-t-il eu d’autres cas ? Qui a
cherché à étouffer l’affaire et pourquoi ?
M. Philippe Bas. – Très bonne question !
M. Rémi Féraud. –
Pourquoi M. Benalla travaille-t-il
toujours à l’Élysée ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu de
saisine immédiate du parquet, conformément à ce que
prévoit l’article 40, alinéa 2, du code de procédure
pénale?
M. Jean-Pierre Sueur. – C’est la loi.
M. Rémi Féraud. – Il y aura, certes, une enquête
judiciaire, mais cela n’aurait pas été le cas si le journal
Le Monde n’avait pas diffusé l’information. Monsieur le
Premier ministre, nous vous demandons une réaction
à la mesure de la gravité de l’affaire.
(Vifs
applaudissements sur les bancs des groupes SOCR,
CRCE, Les Républicains et au centre)
M. Gérard Collomb, ministre d'État, ministre de
l'intérieur. – Je tiens à condamner sans ambiguïté cet
acte inadmissible qui nuit à l’image et au
professionnalisme des forces de l’ordre. Pendant la
manifestation du 1er Mai, elles se sont attachées à
limiter tout affrontement et les atteintes aux biens et
personnes, sur mes consignes explicites.
Cela rend d’autant plus condamnable l’action
violente dont vous parlez. Alexandre Benalla avait été
autorisé par la préfecture de police de Paris à
n’assister qu’en tant qu’observateur à une manœuvre
de maintien de l’ordre
(Vives exclamations sur de
nombreux bancs).
C’est une pratique tout à fait
normale de transparence, qui concerne aussi
journalistes, magistrats ou chercheurs.
J’ai demandé à l’IGPN de préciser les règles de
telles activités d’observation.
(Les sénateurs du
groupe SOCR tapent sur leurs pupitres et couvrent la
voix du ministre en criant : « Transparence »)
M. Rémi Féraud. – Monsieur le Ministre, votre
réponse n’est pas à la hauteur de la gravité des faits.
L’article 40, alinéa 2, du code de procédure pénale,
aurait dû être actionné ! (Applaudissements sur tous les bancs)
Affaire Benalla (III)
Mme Isabelle Raimond-Pavero. – Un membre du
cercle rapproché du président de la République a été
filmé frappant un manifestant à terre, isolé par les CRS, le 1er mai dernier. Le chef de cabinet adjoint du
président arborait un casque des forces de l’ordre. Le
parcours de cette personne n’est pas dénué
d’incidents : accident de voiture et délit de fuite
lorsqu’il était chauffeur d’Arnaud Montebourg, qui s’en
est débarrassé au bout d’une semaine,
(Murmures sur
les bancs du groupe SOCR)
- arrachage de
l’accréditation d’un journaliste de Public Sénat pour
l’exclure d’un meeting d’En Marche.
(Murmures sur
divers bancs),
- La sanction est discrètement tombée, dérisoire et
symbolique. Pourquoi le cabinet du président de la
République n’a-t-il pas saisi lui-même le procureur de
la République, en vertu de l’article 40 du code de
procédure pénale ?
(Applaudissements sur les bancs
des groupes CRCE et SOCR et sur quelques bancs
des groupes UC et Les Républicains)
M. Jean-Pierre Sueur. – Très bonne question !
Répondez sur l’article 40 !
M. Gérard Collomb, ministre d'État, ministre de
l'intérieur. – Veuillez excuser Mme Belloubet, retenue
à l’Assemblée nationale pour débattre de la révision
constitutionnelle.
Je suis attaché à l’ordre républicain : seules les
forces de sécurité intérieure sont chargées d’assurer le
maintien de l’ordre. C’est ce qu’elles ont fait lors de la
manifestation du 1er mai.
(Les sénateurs du groupe
Les Républicains protestent.)
M. Rachid Temal. – Ce n’est pas la question !
M. Jean-Pierre Sueur. – Pourquoi ne pas avoir
appliqué l’article 40 ?
M. Xavier Iacovelli. – Répondez-nous !
M. Gérard Collomb, ministre d'État. – Le rapport
de l’IGPN sera rendu public, qui donnera toutes les
informations sur ce scandale.
Mme Isabelle Raimond-Pavero. – Cette affaire
donne le sentiment qu’à l’Élysée, on est au-dessus
des lois.
Mme Cécile Cukierman. – Absolument !
Mme Isabelle Raimond-Pavero. – En étouffant
l’affaire, en ne saisissant pas la justice dès le premier
jour, l’Élysée aura failli à son devoir d’exemplarité.
(Applaudissements nourris sur les bancs des groupes
Les Républicains, CRCE et SOCR et sur plusieurs
bancs du groupe UC)
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