Les SDF meurent sans bruit et dans la solitude, les médias ne sont plus branchés sur ce sujet , c'est à peine quelques lignes que nous trouvons dans nos journaux de temps en temps et l'audio-visuel n'en pas dit que quelques mots de temps à autre.
Quand une information arrive il faut au moins que l'on découvre un mort ou une morte, quelque part dans une ville.
Les pouvoirs publics et sociaux n'en parlent jamais, tout se passe sous silence, ce qui est fait dont on ne sait pas grand chose, et ce qui ne se fait pas dont on ne nous dit rien, que ce soit en période de grands froid ou de canicule.
Le SDF mort était allongé sur un banc public , il a été découvert en arrêt cardio-respiratoire dans le square Cardinal-Wyszinki, rue Vercingétorix dans le XIV° arr. de Paris, il est dit que la police et les pompiers sont intervenus , qu'une enquête décès a été ouverte au commissariat du XIV° arrondissement et que selon les premières contastations , la "victime" (sic) ne portait pas de traces de violences. et que les enquêteurs s'orientent vers une mort " naturelle", on pressent que le dossier est prêt à être refermé et classé.
Passez il n'y a plus rien à lire, sinon une indication qui nous informe que " depuis le .début de l’année, au moins 239 SDF sont morts en France, d’après le Collectif des morts de la rue, qui les récence, leur moyenne d’age est de 48 ans. Selon l’association, la victime de la nuit dernière est le 11me SDF mort de l’été, à Paris".
Et en conclusion les médias ajoutent « Vivre à la rue mène à mourir prématurément ».
Mais aucune enquête sociale n'est évoquée,rien sur sa condition sociale, on ne sait pas si cet homme était suivi socialement, médicalement, s'il vivait dans les rues, s'il avait accès à un foyer , non, on vous dit simplement " « Vivre à la rue mène à mourir prématurément ».
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