Rencontre "à l'italienne" :
Nous savions depuis le
18 aôut que le président de la
République François hollande se rendrait
se le lundi 22 août en Italie pour participer à une rencontre avec Matteo
RENZI, président du Conseil des ministres de la République italienne et Angela MERKEL, chancelière de la République
fédérale d’Allemagne.
Le programme officiel
de ce déplacement nous indiquait l’arrivée
à 16 heures de François Hollande à l’aéroport de Naples, le transfert des chefs
d’Etats sur l’île de Ventotène , le dépôt de gerbe et recueillement sur la tombe d’Altiero
SPINELLI, un point de presse conjoint à bord du porte-aéronef Garibaldi, et pour terminer à 18 heures un dîner offert par Mattéo Renzi en
l’honneur du président de la République et de la Chancelière allemande.
C’est ainsi qu’hier Lundi 22 août 2016, les dirigeants de l'axe Rome-Berlin-Paris, Mattéo Renzi, Angela Merkel, Chancelière Allemande,et François
Hollande Chef de l’Etat Français , se sont offert une sorte de « croisière de luxe , pour faire passer leur message
politique relatif à une relance du projet européen. , diffusé sur tous les écrans télévisé d’Europe, « au nez et à la barbe » de leurs homologues de l’UE.
C’est notamment dans un décor de rêve aux allures de vacances italiennes que ce
trio a donné un point commun de presse , encadrés de drapeaux flottant au vent, sur le
pont du porte-aéronefs Giuseppe Garibaldi, ancré au large de la petite île
italienne de Ventotene pour la circonstance, alors que ce porte-aéronef
italien est habituellement utilisé dans le cadre de « Sofia », l’opération
européenne de surveillance en Méditerranée.
Matteo Renzi, Angela Merkel et François
Hollande tous se souvent exhibés avec une mine joviale et épanouie au cours de cette rencontre, sauf pendant leurs interventions officielles
devant les médias où ils prenaient une
mine de circonstance, comme des acteurs qui passent aisément d’une scène à l’autre.
Ils ont appelé notamment lundi, chacun à sa manière, leurs
homologues de l’UE à trouver un « nouveau
souffle » après le Brexit, lors du
prochain sommet extraordinaire à 27
prévu le 16 septembre à Bratislava.
Ci-dessous nous
résumons d’abord ce qu’ils ont déclaré
notamment sur le pont du porte-aéronef Garibaldi d’après
quelques extraits de vidéo que nous
avons vu sur Internet :
Angela
Merkel : « Nous savons que compte tenu du terrorisme, que nous devons faire
plus pour notre sécurité intérieure et extérieure, que la coopération dans le
domaine de la défense doit être plus poussée et exploitée, que l’échange de nos
services de renseignements doit être plus poussé .. »
François
Hollande : « Plus de compétitivités, plus de modernisation, mais aussi plus
de solidarité peut donner une dimension politique avec également
sa défense , alors je pense que que l’Europe
peut rester un idéal, ceux ou celles qui voudraient s’en détourner, nous en
connaissons dans tous les pays, y compris dans le mien, celles ou ceux qui
voudraient s’en détourner ne rendraient pas service à la France …
Mattéo
Renzi : Beaucoup pensaient après le Brexit que l’Europe était finie !
Ce n’est pas vrai. Nous respectons le choix des citoyens britanniques mais nous
voulons écrire une page pour le futur ,
et c’est pour ça que la sécurité intérieur et extérieure pour une défense
commune, la collaboration entre les services de renseignements , une meilleure
intégration de l’industrie nationale, un projet commun de la défense, sont des
priorités absolues….
Les médias rapportent ensuite qu’au cours
de leur « dîner de travail »,
les trois dirigeants devaient se concentrer sur les thèmes définis précédemment lors de leur
rencontre de Berlin le 27 juin dernier et entérinés peu après par le Conseil européen :
la sécurité, l'économie et la jeunesse.
Là encore nous résumons
leur déclarations, assorties de nos commentaires :
- - le chef de l’Etat Français François Hollande a
brandi son épouvantail favori « Le risque majeur » qu’il utilise généralement en s’imaginant terroriser ses homologues de l’UE : «Le risque majeur, ça vaut pour l'Europe comme
pour les nations, c'est la dislocation, la fragmentation, l'égoïsme, le repli»,
a-t-il déclaré notamment. François Hollande a aussi énoncer trois «priorités» pour parvenir à cette
relance d'une Union européenne, selon lui la première, doit être la sécurité avec la
protection des frontières extérieures de l'UE grâce à un corps de
gardes-frontières et de gardes-côtes. La seconde doit être la défense avec
«davantage de coordination, de moyens supplémentaires et de forces de
projection» et la troisième, la jeunesse avec un programme
Erasmus d'échanges universitaires «amplifié».
ndlr : Nous avons déjà entendu quelques propos de ce genre de sa part, ce sont
des trouvailles ou propositions qui pour
certaines ont déjà émaillées ses
discours pour résoudre « la crise existentielle » de l’Europe »,
pour le moment une fois de plus ce sont de savantes paroles qui se sont envolées
cette fois dans le vent de la mer .
- - Le Chef du Gouvernement italien
Mattéo Renzi a déclaré notamment qu’ «Il est très facile de se plaindre, de trouver
des boucs émissaires. L'Europe est le bouc émissaire parfait», a lancé Matteo
Renzi, en rappelant que l'Europe
signifiait aussi et avant tout «liberté, paix et prospérité». «L'Europe est la
plus importante opportunité qu'ont les jeunes générations», a-t-il encore
assuré., d’après lui il faut prendre des «mesures fortes pour relancer la
croissance et lutter contre le chômage des jeunes» ….. «revenir à l'Europe des valeurs, plutôt qu'à
celle de la finance», en dénonçant comme il le fait souvent l'austérité et l'équilibre des comptes publics
comme seul horizon en Europe, et en
réclamant (comme la France) davantage d'investissements et de flexibilité
en matière de discipline budgétaire.
ndlr : Là encore ce sont des paroles destinées à se perdre cette fois dans le vent italien.
- - Pour la chancelière Allemande Angela Merkel d’après les médias elle aurait surtout
souligné "l'exigence de prospérité
et de sécurité" de l’UE, nous reviendrons sur le sujet les médias ayant
surtout rapporté et commenté les propos
de François Hollande et Mattéo Renzi.
Ce qu’il retenir de la lecture de différents
articles et dépêches d’agence, c’est que François Hollande, Angela Merkel et Matteo Renzi
ont affiché leur unité lundi autour de l'idée de donner à l'Europe l'impulsion
nécessaire à une relance de sa construction, "malgré les doutes nés du
départ annoncé du Royaume-Uni ".
Les médias expliquent notamment que pour « leur deuxième rendez-vous à trois
depuis le référendum britannique de juin, le président français, la chancelière
allemande et le président du Conseil italien se sont retrouvés au large de
Naples pour préparer le sommet du 16 septembre à Bratislava, capitale de la
Slovaquie, qui préside actuellement l'Union européenne.
Ce prochain sommet à 27
est censé lancer une série de projets concrets à même de rassurer et rassembler
une Europe traumatisée par le terrorisme, la crise des réfugiés et la sortie de
la Grande-Bretagne, écrivent-ils
Quand au volant de « politique
dure », certains médias avancent
que « Devant les doutes, qui se manifestent notamment dans une montée de
l'extrême-droite sur tout le continent, le président français François
Hollande a défini les enjeux d'une période "historique"
selon lui : "On peut faire encore avec l'Europe ou on peut faire
sans", a-t-il rappelé. "Ma réponse est claire : il faut faire avec
l'Europe, dans l'Europe mais avec une Europe qui protège et qui donne de la
force aux économies nationales ou en assurant les échanges
indispensables."
Enfin ces mêmes médias assurent :" François Hollande a un œil sur
l'élection présidentielle de 2017 en France. S'il n'a pas voulu commenter la
multiplication des candidatures, dont celle de l'ex-président Nicolas Sarkozy,
l'actuel chef de l'Etat a tenu à répondre à l'euroscepticisme entretenu par la
candidate de l'extrême-droite, Marine Le Pen, c’est alors qu’il a parlé du
risque majeur de dislocation : « "Le risque majeur, c'est la dislocation,
la fragmentation l'égoïsme, le repli", a-t-il prévenu, alors que pointe le
risque d'une contagion de l'exemple britannique.
oo0oo
Pour ajouter notre grain de sel corrosif , nous terminons cet article en faisant
remarquer que si les médias ci-dessus visent juste, François Hollande est en permanence taraudé
par l’euroscepticisme de Marine Le Pen qui doit lui faire craindre le pire pour
lui-même en 2017 , alors que pour le
moment, alors que pour le
moment il met de côtés les autres candidatures de droite et de gauche qui en
définitive lui seront nécessaires s’il se présente en 2017 et qu’il a intérêt à
ne pas attaquer de front .
REVUE DE PRESSE :
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