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17 août 2016

Le Burkini : l'arbre qui cache la forêt ( de nouveaux incidents en Corse passent inaperçus évoqués en 3 lignes dans les faits divers )

Éditorial de lucienne magalie pons

On ne nous dit pas tout chez nous !

Le Burkini dont tous les médias parle est l’arbre qui cache la fôret des « faits divers » nombreux qui démontre que le « Vivre ensemble » n’est qu’une utopie entretenue par des politiques dépassé qui n’ont ni la qualité ni la compétence d’appréhender  et de maîtriser l’agressivité de groupes communautaires qui agressent journellement nos compatriotes sur notre territoires, comme ils le font dans d’autres pays d’Europe.

C’est ainsi que les incidents de Sisco se prolongent maintenant par des déclarations et dissertations sur le Burkini qui couvrent toutes les pages,  et recouvre aussi une grande partie des émissions d’information  des radio et télévisions comme si les lecteurs et les auditeurs étaient invités ou sommés à ne plus voir dans les graves incidents de Sisco qu’une  « altercation »  ou une querelle de  photo de Burkini  qui aurait mal tournée.

Et pendant ce temps d’autres incidents     survenus en Corse et en France sont bâclés en trois lignes dans certains médias quand ils ne sont passés à l’as, c’est ainsi  pour ne citer qu’un seul exemple,  qu’un incident  a eu lieu dimanche après-midi  au pont de Carbuccia, dont nous ne savons  que très peu.

Le site de Corse matin qui a traité l’information est payant , il faut acheter l’article pour prendre connaissance des faits tels qu’ils se sont réellement déroulés , et c’est seulement au travers   d’autres médias,  qui ont repris et interprété «  à leur façon » cet incident,  que nous en savons un peu, trop peu  et encore très enfumé !

…D’après les médias , « l’altercation s’est déroulée près de la rivière Gravona, on nous dit «  confirmant une information de Corse-Matin « , que « Tout serait parti d'un échange de regards qui a mal tourné entre un groupe de jeunes originaires de l'île et un père de famille d'origine maghrébine vivant en Corse, ceci d’ d'après le procureur de la République d'Ajaccio, lequel précise toutefois, qu'à ce stade de l'enquête, "le mobile raciste n'est pas établi".

Alors quel est le mobile, est-il religieux?, politique? ou autre? on ne nous le dit pas , un coup de toukouk peut-être ? ( si vous ne savez pas ce que c'est que le "toukouk", questionnez un taureau il vous l'expliquera pour peu que vous compreniez le langage des taureaux.  

On apprend  aussi qu’ … «  après l’altercation,  les deux parties ont porté plainte réciproquement, «  … Tous ont été entendus par les enquêteurs mais personne n'a été placé en garde à vue. Le père de famille, qui a eu le nez cassé, évoque des propos racistes. Le jeune, qui serait à l'origine du coup, mineur, porte lui  aussi des marques de lutte correspondantes à des traces légères données par un objet coupant. »

Tient, tient, des propos racistes ... voyez-vous ça .. l'argument est facile ...

Et voilà comment nos médias inverse la relation de l’incident  au lieu d’écrire ce que nous devinons en lecteur averti  d’abord,  qui se méfie des médias-système et de leurs mensonges ,   et en personne qui a téléphoné à son correspondant Corse pour en savoir plus, en résumé voilà ce qui m’a été dit  «  Un père de famille d’origine maghrébine n’a pas supporté que l’on regarde ses filles, il s’est attaqué à un groupe de jeunes qui passait par là parce qu’il ne supportait pas que l’on regarde ses filles, dans la bagarre il a blessé un jeune avec apparemment une lame de couteau d’après la blessure  » …
Ce n’est qu’en se défendant que le jeune a cassé  le nez du père de famille, mais en lisant les médias on s’imaginerait le contraire.  
Alors voilà sous couvert de « Vivre ensemble »  serions  en passe de ne pas regarder une  ou des jeunes maghrébines  même machinalement,  sans prendre le risque de prendre un coup de couteau de la part du père , ou du frère, de ne pas prendre des photos d’une plage ou d’un paysage ou même une rue,  dans lequel se trouve une  ou des femmes maghrébines  évoluant en burkini, sans déclencher une attaque des hommes qui les accompagnent ?En passant je rappelle quà Sisco elles  n'étaient pas en burkini comme l'enquête l'a démontrée, mais se baignaient toute habillées !

Et puis quoi encore ?

Cela devient intolérable, non seulement pour tous les citoyens, mais aussi pour  tous,  y compris pour les citoyens français d’origine maghrébine ou autre,  qui redoutent qu’on les confondent avec ces maghrébins arriérés et racistes,  qui ne savent pas se montrer en France sans s’imaginer que tout le monde les regarde pour les provoquer .

Moi-même il y a quelques temps,  alors que je suis une personne d’apparence  tranquille j’ai été provoquée dans une station de bus,  par une femme voilée  qui criait tout haut en s’adressant   à  une autre femme plus âgée, voilée aussi,  qui était avec elle, or cette crieuse m’a reproché de la regarder et de l’écouter,  apparemment elle voulait en découdre, or je l’avais à peine effleurée du regard comme on regarde autour de soi sans penser à mal , j’ai eu vite fait de la rabattre parce que je ne manque pas d’à-propos et de répondant quand on m'apostrophe , mais après coup en voyant ce qui se passe de plus en plus maintenant, je me dis que  j’ai tout bonnement risqué un coup de couteau.

Les médias-système dans leur façon d'écrire et de parler de  ces incidents graves,  en prenant toutes sortes de précautions pour  relater des  actes ou de comportements inacceptables et condamnables du point de vue démocratique,  et absolument opposés au «  vivre ensemble » , sans  oser ou sans vouloir écrire ou dire  exactement  qui sont les attaquants et  qui sont les victimes,  et  de plus en  inversant   les situations,  sont coupables de favoriser implicitement ces pratiques barbares  que nous ne saurions admettre dans nos pays,   avons-nous encore le droit de demander au pouvoir en place qu’il soit lui aussi  plus direct et clair dans ses informations  au lieu de nous agiter le  Burkini,  depuis plusieurs jours, comme une sorte de muleta  dans ses déclarations, sans avoir le courage de faire une loi pour l'interdire ?   

 Plusieurs Maires ont pris l'initiative de le faire par arrêté municipal, mais certains d'entre eux veulent que le Pouvoir ne se contente pas de mots pour les soutenir, ils veulent une loi pour conforter leur position.

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