lucienne magalie pons: Ukraine : AGITATIONS DIPLOMATIQUES INTENSES EN UE

20 février 2014

Ukraine : AGITATIONS DIPLOMATIQUES INTENSES EN UE

Éditorial de lucienne magalie pons

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Pour Rappel la nuit de Mardi à Mercredi à Kiev place centrale et alentours :

En ce qui me concerne je vois dans les agissement de l'opposition ukrainienne un mouvement révolutionnaire politique, un coup d'état, qui sous le prétexte de vouloir se rapprocher l'Europe voire y entrer, vise surtout à abattre le Président Ukrainien et à prendre le pouvoir.

Du reste en lisant la presse étrangère je lis la déclaration d'Alexandre Loukachevitch porte parole du MAE de Russie qui analyse la situation comme suit, je cite :

"La partie russe exige des leaders du Maïdan qu’ils arrêtent immédiatement l’effusion de sang et de reprendre le dialogue avec le pouvoir légitime ....

	« Il s’agit d’une tentative de coup d’Etat. Ce qui provoque l’indignation c’est l’absence de réaction aux violences des ultras de la part des leaders de l’opposition qui, sous le couvert de mots d’ordre d’attachement à la démocratie et aux valeurs européennes, incitent en fait à une révolution « brune ». Nous ne voyons non plus de réaction intelligible de la part des politiques européens, qui refusent de reconnaître que toute la responsabilité pour les violences des structures radicales incombe précisément à l’opposition. fin de citation ____________________/

« Il s’agit d’une tentative de coup d’Etat. Ce qui provoque l’indignation c’est l’absence de réaction aux violences des ultras de la part des leaders de l’opposition qui, sous le couvert de mots d’ordre d’attachement à la démocratie et aux valeurs européennes, incitent en fait à une révolution « brune ». Nous ne voyons non plus de réaction intelligible de la part des politiques européens, qui refusent de reconnaître que toute la responsabilité pour les violences des structures radicales incombe précisément à l’opposition.

fin de citation
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suite de mon éditorial :

Se rapprocher de l'Europe leur assure le soutien de certains pays de l'UE, notamment ceux qui soutenaient sa rivale Ioula Tymochenko, qui elle aussi est pro-européenne ,qui sont actuellement profondément et viscéralement contre le Président Russe Vladimir Poutine avec lequel le Président Ukrainien Viktor Fedorovytch Ianoukovytch a préféré signer les accords de Vilnius en abandonnant l'éventualité d'une entrée de son pays dans l'UE.

Les révoltes de ces derniers jours, au cours desquelles les manifestants de l’opposition dite "Euromaïdan" qui comme à leurs habitude, tout en se prétendant pacifiques, vandalisaient des biens publics et privés, capturaient des policiers et des civils, utilisaient des armes à feu , et allumaient des incendies pour couvrir leurs actions de destructions et prendre d'assaut divers bâtiments stratégiques en utilisant même des armes à feux , on provoquées des affrontements avec les forces de l'ordre et se sont soldées par des morts (26 selon certaines source, 29 selon d'autres), et des dizaines de blessés.

Le Président Ukrainien semble avoir repris la situation en main puisque dès hier hier il annonçait une trêve et proposait aux responsables de l'opposition de reprendre des négociations.

Pendant ce temps les États- Unis et certains dirigeants Européens condamnaient ces violences, et menaçaient le Pouvoir Ukrainien de sanctions, certains voulaient même que le Président Ukrainien s'engage immédiatement à ne plus s'opposer aux manifestations et de les laisser se dérouler pour ainsi dire sans faire intervenir les forces de l'ordre, autant dire le faire s'engager à son arrêt de mort politique sinon physique on ne sait jamais.

Hier le Président François Hollande s'élevaient contre ces violences, la Chancelière Angela Merkel qui se trouvait à Paris à ses côtés à l'occasion d'un conseil des ministres franco-allemand très spectaculaire du point de vue "communication", condamnait elle aussi ces violences mais d'une manière plus réservée , dans la soirée du reste elle prenait contact par téléphone avec le Président Russe Vladimir Poutine pour se concerter avec lui, avant la réunion en urgence des Ministres des affaires étrangères à Bruxelles qui devrait se tenir aujourd'hui..

Plus fort de café en commentant lors de son point de presse à l'issue du conseil des ministres le porte parole du Gouvernement Naja Vallaud-Belkacem a souligné d’emblée la position de François Hollande sur la situation en Ukraine, je cite :

« Ce matin le Président de la République a ouvert d’emblée le Conseil en faisant part de s profonde indignation à l’égard des évènements survenu hier en Ukraine, La France demande au Président Ukrainien d’arrêter immédiatement la répression brutale à l’égard des mouvements de protestations, tout doit être fait pour que les violences cessent . La France considère que les responsables doivent répondre de leurs aces et que des sanctions individuelles pourraient être examinées par l’UE , ce point sera à l’ordre du jour tout à l’heure DU JOUR DU Conseil des Ministres franco-allemand, et le Président de la République aura par ailleurs dans quelques minutes maintenant avec le Premier Ministre Polonais au téléphone pour avoir un échange avec lui et déterminer une position européenne qui soit une position offensive sur ce sujet.

ndlr : déterminer une "position européeenne" au téléphone avec un premier ministre polonais me parait très prétentieux , comment peut-on penser qu'un Président Français et un premier ministre polonais peuvent à eux deux
déterminer "une position offensive sur ce sujet" ? , comme si les autres dirigeants de l'UE n'avaient à rien dire ...et à obtempérer.

Le communiqué sur la situation en Egypte, qui est publié en date du 19 février sur le site de l'Elysée indiquait en conclusion que le Président de la République avait demandé à l’Union Européenne d’engager très rapidement les décisions permettant la mise en œuvre de ces sanctions lors de la réunion du Conseil Affaires Etrangères le 20 février ce qui peut paraître moins violent que les propos relatés par le porte parole Najat Vallaud-Belkacem.

copié/collé du communiqué :
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" Situation en Egypte

" Le Président de la République s’est entretenu aujourd’hui par téléphone avec M. Donald TUSK, Premier ministre de Pologne, de la situation en Ukraine.

Le Président de la République a condamné les violences policières inacceptables et a appelé à leur cessation immédiate. Il est convenu avec M. TUSK de la nécessité de sanctions européennes rapides et ciblées à l’encontre des principaux responsables de ces actes.
Il a demandé à l’Union Européenne d’engager très rapidement les décisions permettant la mise en œuvre de ces sanctions lors de la réunion du Conseil Affaires Etrangères le 20 février."

fin du copié
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suite de l'éditorial :

Dès hier la France dépêchait donc le Ministre des affaires étrangère Laurent Fabius en Ukraine avant qu'il ne rejoigne Bruxelles , et ce matin j'ai entendu un journaliste "très convaincu" affirmer (sans rire) sur une radio française que le Président Ukrainien avait appelé l'opposition à négocier sous la pression de la France et que Laurent Fabius se rendait en Ukraine "pour mettre de l'ordre", on croit rêver j'avais l'impression d'entendre chanter "Zoro est arrivé" !

Peu à peu les médias entretiennent un climat qui s'apparente à celui qui dénonçait à l'époque les agissements prêtés à Khadafi contre son peuple et ensuite à Bachar Al Hassad en parlant de massacres, , en effet j'ai aussi entendu ce matin dans des radios française dire qu'il était temps que des sanctions personnelles soient prises contre le Président Ukrainien pour qu'il arrête "ses massacres" contre les Ukrainiens, ainsi réprimer des casseurs qui se livrent à des actes de vandalisme, c'est pour nos médias commettre "des massacres" quand ça se passe à l'étranger bien sur, si ça se passait chez nous je ne sais pas quelles conneries ils pourraient dire alors..

Du reste Laurent Fabius lui-même lance l'équivoque en parlant de massacres, dans l'avion qui le conduisait à Kiev il déclarait : ... "l'objectif c'est d’arrêter les massacres il y a une trêve qui a été décidée cette nuit mais devrait durer vraisemblablement le temps de notre visite, , mais après on n'en sait rien, pour ma part je pense qu'il n'y a pas d'autre issue politique que d'aller aux élections, quand il y a une situation aussi bloquée il faut retourner vers le peuple. L'europe, l'UE est là et discute avec les "intervenants " pour essayer de trouver une solution politique".....

Extrait vidéo :

En présentant cette vidéo sur son site BFMTV écrivait :
copié collé

Fabius en Ukraine: "Il va y avoir des sanctions ciblées"

Le chef de la diplomatie française a pris l'avion dans la nuit de mercredi à jeudi pour Kiev, où les violences entre pro et anti-européens ont fait 28 morts depuis mardi.

A. G. avec Ulysse Gosset
Le 20/02/2014 à 6:21
Mis à jour le 20/02/2014 à 8:59

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, accompagné de ses homologues allemand Frank-Walter Steinmeier et polonais Radoslaw Sikorski, est arrivé jeudi matin à Kiev, où les violences se poursuivaient encore mercredi soir.

Dans l'avion, il s'est confié à des journalistes. "L'objectif de mon voyage, c'est d'arrêter d'abord les massacres", explique-t-il, rappelant notamment qu'une "trêve a été décidée dans la nuit, et devrait durer probablement le temps de la visite" des ministres. "La trêve est souhaitable, mais ce dont on a besoin, c'est la paix. Et il n'y a pas de paix possible s'il n'y a pas de solution politique."

En colère, Laurent Fabius se veut ferme avec le gouvernement ukrainien: "Il va y avoir des sanctions ciblées qui vont être prises a Bruxelles, et qui touchent les visas et le portefeuille." Il veut également "discuter des moyens politiques, pour conduire à des élections."

fin du copié/collé

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suite de notre éditorial:

La meilleure façon d 'arrêter "les massacres" serait que Laurent Fabius demandent d'abord "aux intervenants" c'est-à-dire aux responsables de la rébellion terroristes qu'il soutient, de faire rentrer leurs manifestants chez eux et de laisser les négociations reprendre.

Quand aux sanctions ciblées de Monsieur Fabius, ces épouvantails politiques qu'il se plait à agiter, on peut se demander quels sont les moyens dont dispose la diplomatie européenne non seulement de de s'ingérer dans la politique intérieure de l'Ukraine, mais encore d'après quoi il s'imagine que des sanctions seraient efficaces pour arrêter ce qu'ils appellent des massacres, qui en fait sont des opérations pour lutter contre des manifestants incendiaires et casseurs, il y a là une exagération notable des pouvoirs réels de l'UE à intervenir, sauf à jacter et pérorer pour semer la panique dans des micros et à s'agiter en tous sens, tout au plus certains pays, pas tous, prononceront-ils des sanctions, refus de visas à des personnalités diplomatiques et politiques Ukrainiennes par exemple, comme viennent de le faire les États-Unis, et quelques autres gadgets du même style, quand à intervenir par la force pour aider les opposants à tout démolir, car c'est ce qu'ils font, il est bien certain que l'UE ne peut le faire sans déclencher un conflit en Europe dont les conséquences pourraient se retourner contre elle.

Pour les sanctions il faut que les pays membres parviennent à un consensus, d'après des commentateurs ils auront beaucoup de mal à y arriver, alors ne doutons pas que ceux qui sont contre le Président Ukrainien -, pour montrer qu'ils existent en Europe -, vont s'agiter comme des moulins à vent, dans tous les sens, ils vont recevoir en "grande pompe officielle" les responsables de l’opposition Ukrainienne, les ettre en avant, les valoriser, comme ils l'ont fait pour la rébellion Syrienne (notamment à Paris) , demander des résolutions à l'Onu, réclamer à corps et à cris le départ de Ianoukovytch, demander des élections anticipées en Ukraine, et saboter toutes les réunions de négociations européennes ou internationales qui selon eux devraient intervenir en urgence et se renouveler avec les responsables de l'UE, les États UNIS, la Russie, de l'opposition ukrainienne et le Président et responsables Ukrainien.

La totale quoi ! on assiste là à un scénario qui n'est pas sans rappeler la Syrie.

Les voilà donc à l’œuvre toutes ces "bonne âmes européennes ", nous les voyons sous la férule d'Obama -, qui déjà préparait le terrain depuis le voyage d'état de François Hollande aux États-Unis, faire monter au pinacle internationale la situation Ukrainienne, pour couvrir leur défaillance en UE, une UE qui fait régner l'austérité dans ses pays membres les plus pauvres au lieu de les aider , alors qu'elle proclame depuis des décennies que dans l'UE tous les pays sont solidaires entre eux.Et si l'Ukraine avait choisi d'entrer en Europe elle aurait été étranglée comme le Portugal, l 'Espagne et la Grèce sans aucun ménagement et mise sous-tutelle d'une Troïka impitoyable au service de la finance internationale et européenne.

Ce qui me laisse penser que l'opposition Ukrainienne utilise l'argument "pro-européen' parce que ça l'arrange pour renverser le Président Ukranien d'abord avec l'aide des pays de l'UE qui les soutiennent, qui eux aussi ont le même objectif en rencontrant les leaders de l'opposition ukrainienne qu'ils ont plusieurs fois vus et encouragés à la révolte, en garantissant qu'elle "serait civilisée et pacifique", mais en fait, si cette opposition avec l'aide coupable des pays de l'UE aboutissait à évincer Viktor Ianoukovytch, je gage que l'entrée en Europe d'une Ukraine sinistrée économiquement ne serait pas la priorité de l'UE, et que les Ukrainiens risqueraient de tirer la langue pendant longtemps.

REVUE DE PRESSE

Pour plus amples informations et pour rester dans reportages et articles convenables , nous préférons nous référer aux articles des journalistes russes et notre Revue de presse ci-dessous sera consacré aux articles de la "Voix de la Russie":

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Un sniper ouvre le feu contre les policiers à Maïdan 11:51

troubles à Kiev : des soins médicaux pour 445 personnes 11:44

Kiev : calme relatif cette nuit à Maïdan 11:03

Ukraine

Dmitri Kisselev : le sang qui a coulé en Ukraine est sur les mains des représentants occidentaux

« Le bilan à Kiev se compte déjà en dizaines. Le nombre de blessés, par centaines. Ce sang est sur les mains des représentants haut placés occidentaux qui, en rencontrant les leaders de l’opposition ukrainienne, l’ont encouragée à la révolte et ont garanti qu’elle serait civilisée et pacifique.