12 février 2014

Assemblé Nationale : 2e séance - questions au Gouvernement - 12 Février 2014 - 6

Éditorial de lucienne magalie pons




Au cours de la 2e  séance de questions au  Gouvernement différentes questions ont été posées, nous en avons extraites deux du compte rendu de la séance, la première relative au Centre national de documentation  en relation avec des publications recommandées, posée par le député UMP Guy Geoffroy, la seconde  posée par le  Professeur Bernard Debré député UMP relative au Cannabis.
Le Ministre de l’éducation nationale Vincent Peillon n’a pas répondu avec transparence,  il a détourné la question sur l’égalité hommes et femmes, sur la violence conjugale etc … …(vous lirez ses réponses plus bas)  et il  finit par  affirmer «  Jamais l’éducation nationale n’a recommandé l’ouvrage dont vous avez parlé ; d’ailleurs, vous ne le trouverez pas sur le site Éduscol.
Si comme le dit le ministre le rapport ne figure pas sur le site Eduscol , il faut cependant rappeler que  le premier syndicat enseignant de France, FSU (Fédération Syndicale Unitaire)  a émis  un rapport à la demande du Ministre de l’Education Nationale, Vincent Peillon sur des moyens de lutter contre l’homophobie à l’école.

Ce dossier intitulé « Eduquer contre l’homophobie dès l’école primaire », présente  des outils théoriques et pratiques pour les enseignants afin d’aborder la question de l’homophobie, mais aussi la théorie du genre. L’idée de cette théorie est d’affirmer qu’on ne nait pas fille ou garçon mais qu’on devient fille ou garçon. Elle vise aussi à déconstruire la complémentarité des sexes, et ainsi, lutter contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre.  ( Le corps enseignant avait déjà été invité à traiter ces questions dès l’école primaire, mais pour le syndicat et le Ministère, à l'époque  il manquait des supports d’accompagnement nécessaires.)
Ainsi  dès le CP, les enseignants pourront lire (ou faire lire) à leurs élèves des livres tels que « Papa porte une robe », « Jean a deux mamans », « Dis… mamans », « J’ai deux papas qui s’aiment », « Tango a deux papas et pourquoi pas ? », « La princesse qui n’aimait pas les princes », « La nouvelle robe de Bill », « Le petit garçon qui aimait le rose », ou encore « Mehdi met du rouge à lèvres ».
Il s’agit d’une liste non exhaustive, mais ces quelques titres sont déjà très révélateurs du message à transmettre à ces  jeunes enfants.
A l'époque plusieurs site religieux musulmans   protestaient et écrivaient sur internet : «  Encore une énième raison de soutenir les projets florissants d’établissements scolaires musulmans, si bien sûr, vous désirez accorder un enseignement à nos petits musulmans conformes à nos principes, notre éthique musulmane, et nos valeurs morales. »

 Ce dossier intitulé « Eduquer contre l’homophobie dès l’école primaire », présentant   des outils théoriques et pratiques pour les enseignants  figure cependant en bonne place sur le Site du SNUipp-FSU qui le présente ainsi :

" Parce que le SNUipp-FSU s’est construit sur des valeurs de transformation de l’école afin que le système scolaire forme des citoyens et des citoyennes libres, responsables, solidaires, respectueux les uns des autres, le syndicat met à disposition des enseignants des outils pratiques et théoriques pour lutter au quotidien, dans la classe, contre l’homophobie.

MON POINT DE VUE
Il est donc indéniable  que le  SNUippFSU  est consulté et suivi par le Gouvernement, et quand on parcourt   ce site ou se rend compte d’après les articles et commentaires que tous les enseignants qui sont  dans ce syndicat sont très partisans de l’enseignement de la théorie du genre dans les écoles.


Le Gouvernement se défend de vouloir enseigner la Théorie du genre mais il s’en remet et laisse faire ce Syndicat, cependant c’est le Ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon  et le Gouvernement qui sont responsables de l’enseignement dans nos écoles , quand à leur position de démentir systématiquement de  vouloir faire enseigner la théorie du genre dans les écoles, nous comprenons bien  que Vincent Peillon au contraire consulte le Syndicat, que le Syndicat alors propose, et qu’ensuite les enseignants appliquent,  ce qui est une manière d’échapper à ses responsabilités


 Pour la deuxième question c’est Le Député Bernard Debré qui l’a posée,  en rappelant que la semaine dernière , une sénatrice et un député écologistes, …ont présenté une proposition de loi visant à autoriser l’usage du cannabis., le député Bernard Debré  a  considéré ..Ces deux parlementaires ont franchi une limite : revendiquer la légalisation de l’usage d’une drogue, c’est une faute, en martelant  « Oui, le cannabis, c’est une drogue, au même titre que l’héroïne, le crack ou la cocaïne. »



La Ministre de la santé a répondu en jugeant la question de Bernard Debré indécente ! , et a défendu sa politique ….. Vous suscitez des débats là où il n’y en a pas. Vous suscitez de la provocation, vous provoquez des rumeurs ! Personne, au Gouvernement, ne propose de légaliser le cannabis ! …… a-elle-  dit, puis elle a  enchaîné  en  parlant de sa responsabilité  ….. …Ma responsabilité, c’est de préserver les jeunes générations du risque que présentent l’ensemble des drogues, de l’alcool, du tabac et des addictions.

Ainsi Vincent Peillon  tente de survoler l’enseignement de la théorie du genre  en  planant  comme un ponce pilate  au-dessus de la question, en laissant les syndicats et les enseignants  s’en dépatouillée, et Marisol Touraine fait  avec de grands airs agressifs du sur-place.



Références sur le site  SNUipp-FSU  (cliquez sur les liens actifs :

PDF - 3.6 Mo
Eduquer contre l’homophobie dès l’école primaire
Lire aussi :
- éducation contre l’homophobie : franchir un nouveau pas.

Télécharger :
- le n° spécial de [Fenêtres sur cours] Éduquer contre l’homophobie
Voir aussi :
- les ressources pédagogiques
Par ailleurs sur le même site on peut  lire :nous reproduisons en copié/collé
_Copié/collé
Votre recherche : Sexualité
Coup de coeur Janvier 2007
Mehdi met du rouge à lèvres (P) David Dumortier, ill. Martine Mellinette - Cheyne (Poèmes pour grandir) 2006(12,50€) Dès 8 ans et pour tous
10 octobre 2008
http://www.snuipp.fr/squelettes/images/images/pageACTU_SNUIPP_imprimer_03.jpg
_ - Mehdi, Mehdi, pourquoi mets-tu du rouge à lèvres ?

- Pour que mes bises restent plus longtemps sur toi.

_ « Un petit garçon s’habille en fille. Quand on le surprend, il rougit, en attendant que l’enfance passe sur ses joues.

Il s’appelle Mehdi. »

« Mehdi va à l’école avec du rouge à lèvres...

« En plus, il a des manières de fille. Elles sortent toutes seules. Elles lui échappent des mains. Il est trop tard quand il essaie de les rattraper. »...

« Mehdi aime les roses roses, les flamants roses, les cochons roses, les roses des sables, les rosaces à la rigueur, les Rosalie parce qu’on n’en rencontre pas souvent et les feutres rose fluo. »...

Mais il aime aussi les marrons glacés ! Il raffole des coquelicots « qui fleurissent avec du sang » juste au bout des lèvres. Il apporte sa poupée Barbie à l’école. Il aime le tourbillon de la cour qui l’habille des guenilles du vent. Il donne du millet à son cerf-volant pour qu’il devienne un oiseau sur le bleu du ciel. Il aime la voix d’Oum Kalsoum, la grande chanteuse égyptienne, morte il y a longtemps « qui fait pleurer les Arabes à cause de l’amour »...

On imagine les remarques désobligeantes, les questions saugrenues, les représentations qu’on lui renvoie... Mais Mehdi ne se laisse ni faire ni défaire et n’a pas sa langue dans sa poche. Le jour où Léo l’a taxé de pédé, comme les garçons qui se font du bouche à bouche,

« toute la classe a fait houuuuu à Mehdi. Pour se défendre, Medhi a crié :
C’est qui qui veut faire pompier quand
Il sera grand ?
Il a compté sept doigts levés, puis il a dit :
Vous aussi vous ferez du bouche à bouche dans un accident ! »

Parfois il se sent un peu solitaire, lui qui préfère regarder les femmes plutôt que les footballeurs, et joue avec les filles à « s’ennuyer pour de faux » pour pouvoir « rêver tranquillement tout seul »... Mais il y a Anthony qui adore les compliments de Mehdi, et Rosalie qui le matin se précipite sur lui pour avoir tout son rouge à lèvres sur ses joues.

Mehdi ne plie pas, il aime la vie, déborde de tendresse pour les autres et les choses. S’il changeait, quelque chose manquerait au monde.

"C’est pas pareil depuis que Mehdi est là.
Et quand, il n’est pas là, c’est pas pareil non plus.
Pourvu qu’il reste pareil,
pour que ce soit toujours pas pareil."

Dans ce très beau poème, David Dumortier va bien au delà du thème de l’homosexualité. Il rend sensibles, avec tendresse, pudeur, justesse de ton, ces heureux moments de l’enfance où les identités sexuelles ne sont pas encore figées, où se mêlent encore masculin et féminin, où l’ambivalence est une richesse. C’est un éloge de la diversité, contre tous les formatages, les préjugés, les exclusions.

Quelques autres titres de Daniel Dumortier :

* Ces gens qui sont des arbres (Cheyne) - Sélection liste Cycle 3 - MEN)
* La Clarisse (Cheyne)
* Une fille de ferme (Cheyne)
* Croquis de métro (Le temps des cerises)

Fin du copié/collé

_______________

 Source Assemblée Nationale (site )

Extrait  de la  2e séance du 12 Février 2014 -

Copié/collé 
...........
Centre national de documentation pédagogique
M. le président. Nous commençons par une question du groupe de l’Union pour un mouvement populaire

La parole est à M. Guy Geoffroy.
M. Guy Geoffroy. Monsieur le Premier ministre, je veux vous citer trois adjectifs qui figurent dans le rapport annuel de la Cour des comptes : « obsolète », « inefficient », « inefficace ». Ce sont en effet les qualificatifs employés par la Cour des comptes au sujet du Centre national de documentation pédagogique.

Après avoir lu ces propos, on comprend mieux pourquoi nos concitoyens sont inquiets, préoccupés, lorsqu’ils voient quelles sont les publications que le CNDP recommande à nos écoles (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et écologiste) : le livre Tous à poil, par exemple (M. Geoffroy brandit un exemplaire du livre), ou d’autres publications que j’ai ici et que je pourrais vous montrer. Permettez-moi de le dire : cela commence à faire un peu trop !

Ma question s’adresse à vous, monsieur le Premier ministre, parce qu’elle concerne la nation toute entière. L’éducation nationale est envahie – ou est en voie de l’être – par la confusion du genre. (« Ah ! » sur les bancs des groupes SRC et écologiste.)
M. Jean Glavany. Par des barbares !
M. Guy Geoffroy. Dans l’académie de Nice, le programme académique de formation des chefs d’établissement prévoit, entre la construction d’un emploi du temps et la gestion et communication de crise, un atelier « Genre et éducation ». (Exclamations sur divers bancs.) La personne qui anime cet atelier est bien connue, notamment au sein d’une association qui s’est créée il y a un an seulement et qui décrit clairement son objectif : pénétrer tous les programmes académiques de formation. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
M. Yann Galut. Manipulateur !
M. Guy Geoffroy. Voilà ce que dit cette formatrice : « Dès le plus jeune âge, il faut expliquer à un garçon qu’il peut très bien être une fille. Tout se vaut. Son apparence physique n’a aucune importance. » (Exclamations continues sur les bancs du groupe SRC.)
M. le président. Un peu de calme, mes chers collègues !
M. Guy Geoffroy. « Et vice versa pour une petite fille. »

Monsieur le Premier ministre, quand allez-vous enfin être clair ? Quand allez-vous enfin mettre un terme à cette confusion du genre ? (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
M. le président. La parole est à M. le ministre de l’éducation nationale. (Huées sur les bancs du groupe UMP.)

S’il vous plaît, mes chers collègues ! Écoutons la réponse du ministre !
Plusieurs députés du groupe UMP. À poil !
M. le président. S’il vous plaît ! Franchement, mes chers collègues…
M. Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale. Monsieur le député, je ne peux pas imaginer que vous ayez tant changé en trois ans, vous qui avez été, en 2010, le rapporteur de la loi relative aux violences faites spécifiquement aux femmes (Protestations sur les bancs du groupe UMP),…
M. Guy Geoffroy. Justement !
M. Jean Glavany. Il a tout oublié !
M. le président. S’il vous plaît ! Écoutez la réponse !
M. Vincent Peillon, ministre. …et qui avez inscrit dans le code de l’éducation la phrase suivante : « Une information consacrée à l’égalité entre les hommes et les femmes, à la lutte contre les préjugés sexistes et à la lutte contre les violences faites aux femmes et les violences commises au sein du couple est dispensée à tous les stades de la scolarité. » (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.))
M. Guy Geoffroy. Cela n’a rien à voir !
M. Vincent Peillon, ministre. Nous avons sans doute été plus prudents que vos recommandations.

Vous avez laissé le Centre national de documentation pédagogique en grande souffrance pendant dix ans : cela explique les observations du rapport de la Cour des comptes. J’étais la semaine dernière à Poitiers…
Un député du groupe UMP. Vous auriez dû y rester !
M. Vincent Peillon, ministre. …pour annoncer la réforme du CNDP, que vous auriez pu mettre en œuvre pendant dix ans.

Par ailleurs, vous le savez, le pire ennemi de la démocratie est la démagogie.
M. Bernard Deflesselles. Vous êtes un expert !
M. Vincent Peillon, ministre. La démagogie, c’est l’approximation dans les allégations. Jamais l’éducation nationale n’a recommandé l’ouvrage dont vous avez parlé ; d’ailleurs, vous ne le trouverez pas sur le site Éduscol. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

La démagogie, c’est aussi jouer sur des peurs. La théorie du genre n’a pas sa place à l’école, pour la bonne raison qu’elle n’existe pas. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)


M. Vincent Peillon, ministre. La lutte pour le respect et l’égalité entre les filles et les garçons a toute sa place à l’école. Vous l’avez souhaitée ; je la mets en œuvre en consultant les parents et dans le respect permanent des enfants.

Par respect pour le travail des professeurs, qui est difficile, et pour l’école, que nous devons sanctuariser, je vous demande de faire attention aux rumeurs que vous répandez. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
M. Guy Geoffroy. Ce ne sont pas des rumeurs !
M. Vincent Peillon, ministre. Soyez rassurés quant à vos préoccupations ! Continuez votre travail ! Ne propagez pas des inexactitudes : elles ne servent pas la nation, elles ne servent pas l’école, elles ne servent même pas votre groupe politique. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, RRDP et GDR.)
……………………….
Fin du 1e extrait
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_2e extrait _
-----------------
Cannabis
M. le président. La parole est à M. Bernard Debré, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.
M. Bernard Debré. Ma question s’adresse à M. le Premier ministre.

La semaine dernière, une sénatrice et un député écologistes, membres de votre majorité, ont présenté une proposition de loi visant à autoriser l’usage du cannabis. Ces deux parlementaires ont franchi une limite : revendiquer la légalisation de l’usage d’une drogue, c’est une faute.

Oui, le cannabis, c’est une drogue, au même titre que l’héroïne, le crack ou la cocaïne.
M. Noël Mamère. Et l’alcool ?
M. Bernard Debré. Ce n’est pas une drogue douce, c’est une drogue tout court, une drogue qui fait des ravages sur la santé, principalement chez les jeunes : addictions, troubles, troubles cérébraux, schizophrénie, troubles somatiques. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP). C’est une drogue dont la consommation alimente un trafic gigantesque. C’est une drogue qui pourrit la vie de centaines de milliers de Français, qui n’en peuvent plus, à Paris comme en province, de vivre dans des quartiers tenus par des dealers.

Le rôle du Parlement, c’est de permettre aux forces de police d’arrêter ces trafiquants, à l’autorité judiciaire de les condamner et aux services fiscaux de les saisir au portefeuille. C’est aussi, et surtout, de développer des campagnes de prévention…
M. Bernard Debré. … l’école, au lycée, dans les médias. Or, cette prévention est aujourd’hui quasi inexistante. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
M. le président. Mes chers collègues, écoutez la question !
M. Bernard Debré. Il est vrai que votre politique de lutte contre les drogues est désastreuse. C’est vous qui vouliez autoriser l’implantation de salles de shoot à Paris !
Mme Catherine Lemorton. C’est honteux de le prétendre !
M. Bernard Debré. Au mois d’octobre 2012, M. Vincent Peillon, ministre de l’éducation, s’est prononcé – comble de l’hérésie – pour la dépénalisation du cannabis. On ne compte plus le nombre de dealers
M. Francis Vercamer. Le mercredi matin surtout !
M. Bernard Debré. …libérés : dix dans le Val-de-Marne, trois à Montpellier, partout !

Monsieur le Premier ministre, soutenez-vous cette initiative des écologistes de votre majorité ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
M. le président. La parole est à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé.
Mme Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé. Monsieur le député, votre question est indécente ! (Vives protestations claquements de pupitres sur les bancs du groupe UMP.) Vous suscitez des débats là où il n’y en a pas. Vous suscitez de la provocation, vous provoquez des rumeurs ! Personne, au Gouvernement, ne propose de légaliser le cannabis !
Plusieurs députés UMP. Dites-le à Peillon !
Mme Marisol Touraine, ministre. Ma responsabilité, c’est de préserver les jeunes générations du risque que présentent l’ensemble des drogues, de l’alcool, du tabac et des addictions. (Mêmes mouvements).

Tout ce que vous voulez, vous, c’est agiter des inquiétudes et des peurs ! Je veux le dire de la manière la plus ferme qui soit : il n’y a pas aujourd’hui de politique de santé publique qui remette en cause l’interdiction du cannabis. Le cannabis est une drogue contre laquelle il faut lutter. Le cannabis provoque des ravages et nous devons tous ensemble faire en sorte que les jeunes qui, dans notre pays, sont plus nombreux que dans d’autres à en consommer, renoncent à ces addictions.

C’est la raison pour laquelle une politique de prévention…
M. Philippe Goujon. Mensonge !
Mme Marisol Touraine, ministre. …est engagée et sera poursuivie dans le cadre de la stratégie nationale de santé en direction des jeunes générations, en particulier, à l’école.
M. Philippe Goujon. Avec les salles de shoot !
Mme Marisol Touraine, ministre. Et je vous le dis, monsieur le député, ce n’est pas en agitant des inquiétudes et de faux débats,…
M. Philippe Goujon. C’est vous qui les agitez !
Mme Marisol Touraine, ministre. …alors qu’au cours des dernières années la consommation de cocaïne et de cannabis a augmenté, que vous apporterez des réponses solides et fiables aux jeunes générations qui attendent des mesures en faveur de la santé, mais en soutenant la politique de santé contre les addictions ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
M. Marc Le Fur. Tournez-vous donc vers les écologistes !
……………
 Fin du 2e extrait
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VOIR LE COMPTE RENDU dans son intégralité :
Version provisoire réalisée à 20:57

 

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