La revue de presse Européenne que je vous propose ci-dessous montre bien que les médias retiennent les différentes positions des pays européens et leur incohérence, en ce qui concerne la situation tragique de l'Ukraine, certains soulignent, que les pays européens n'ont pas tous les mêmes intérêts à défendre, que certains d'entre eux accablent la politique de l'Europe qu'ils rendent responsable de la situation tragique dans laquelle se trouve l'Ukraine, d'autres au contraire accablent le Pouvoir Ukrainien et soutiennent les agissements de l'opposition.
Enfin certains s'interrogent aussi sur l'efficacité des sanctions, d'autres veulent en punier KIEV, enfin certains pays appellent l'UE à négocier avec tous les "protagonistes"
Comme d'habitude chacun s'avancent dans ses idées et au final ils auront beaucoup de difficultés à faire passer leurs décisions dans les faits.
Nous reviendrons dans un autre éditorial sur les décisions prises ou envisagées par les ministres des affaires étrangères qui se réunissent aujourd'hui pour statuer, mais nous devons déplorer que leurs appels irréalistes à cesser toute répression contre les mouvements protestataires, ce qui serait suicidaire pour le Pouvoir Ukrainien, et ne peuvent être pris en considération, puisque l'opposition a remis aujourd’hui ses attaques en action et que la situation est au pire.
.
REVUE DE PRESSE DE SOURCE :
Revue de presse européenne du 20/02/2014
À LA UNE
L'UE envisage des sanctions contre l'Ukraine
Après les violents
affrontements à Kiev, les ministres européens des Affaires étrangères, réunis ce jeudi à
Bruxelles, pourraient infliger des sanctions financières et des interdictions de visa aux membres
du gouvernement ukrainien. L'UE est enfin contrainte de sortir de sa réserve, se réjouissent les
commentateurs, jugeant l'Europe en partie responsable du chaos actuel.
The Guardian - Royaume-Uni
La responsabilité de l'UE en Ukraine
L'UE porte une part de responsabilité dans la tragédie qui se déroule en Ukraine, car à
l'automne, elle a inutilement acculé le pays dans l'impasse avec ses négociations sur l'accord
d'association, rappelle la chroniqueuse Mary Dejevsky dans le quotidien de centre-gauche The
Guardian : "La situation est désormais plus périlleuse que jamais. ... Il existe aujourd'hui
un véritable potentiel révolutionnaire. Nous sommes témoins de violents
affrontements susceptibles de chasser un gouvernement qui, que cela nous plaise ou non, a été
élu démocratiquement. Cet état d'urgence est aussi le fruit de la politique peu compétente de
l'UE. L'Ukraine avait davantage besoin d'aides financières que de promesses européennes, mais
l'UE s'est entêtée à réclamer un choix relevant du 'tout ou rien' et du 'maintenant ou jamais'.
Une initiative déplorable." (19.02.2014)
» article intégral (lien externe, anglais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Élargissement de l'UE, » Politique Intérieure, » Troubles / incidents, » Ukraine, » Europe, » Europe orientale
Tous les textes disponibles de » Mary Dejevsky
Suivre les débats » L'Ukraine s'embrase
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Élargissement de l'UE, » Politique Intérieure, » Troubles / incidents, » Ukraine, » Europe, » Europe orientale
Tous les textes disponibles de » Mary Dejevsky
Suivre les débats » L'Ukraine s'embrase
Hospodářské noviny - République tchèque
Il est temps de prendre des sanctions contre Kiev
Après le bain
de sang en Ukraine, l'UE sera contrainte de prendre des sanctions contre le régime, estime le
quotidien économique libéral Hospodářské noviny : "Ce qui se passe est avant toute une
terrible tragédie. On ne peut pas dire que les gentils sont d'un côté des barricades et les
méchants de l'autre. Mais on peut affirmer en revanche qu'un gouvernement qui tire à balles
réelles sur des manifestants a galvaudé le droit de non-ingérence dans ses affaires
intérieures. C'est une bonne chose que l'UE, hésitante jusqu'à présent, évoque maintenant des
sanctions contre Ianoukovitch. Et l'on peut se réjouir que le ministre tchèque des Affaires
étrangères observe également une position stricte. Le président Zeman, qui remet en cause une
invitation à Prague de Ianoukovitch, mérite lui aussi des louanges. ... Sur le long terme, une
société ne peut fonctionner qu'à la condition de respecter les valeurs sur lesquelles elle
repose." (20.02.2014)
» page d'accueil (Hospodářské noviny)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Politique Intérieure, » Troubles / incidents, » République tchèque, » Ukraine, » Europe, » Europe orientale
Tous les textes disponibles de » Petr Honzejk
Suivre les débats » L’Ukraine tiraillée entre Est et Ouest
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Politique Intérieure, » Troubles / incidents, » République tchèque, » Ukraine, » Europe, » Europe orientale
Tous les textes disponibles de » Petr Honzejk
Suivre les débats » L’Ukraine tiraillée entre Est et Ouest
Die Welt - Allemagne
L'Europe en mal d'enthousiasme
L'attitude hésitante des Européens en Ukraine est l'expression des réserves éprouvées face à
ce soulèvement, explique le quotidien conservateur Die Welt : "Il faut plutôt y voir la
crainte d'aggraver le conflit avec Poutine. Cette circonspection se ressent aussi à Bruxelles, qui
n'a guère d'autres options qu'une intervention diplomatique et des menaces
de sanctions. On a beau savoir que l'Ukraine fait partie de l'Europe, elle donne l'impression,
à l'instar de la Biélorussie, d'être encore à l'état brut, 25 ans après la chute du
mur : inachevée dans ses modes de vie, son économie et son identité. Comment peut-on donc
venir en aide à ces pays, Russie comprise ? Renforcer tout ce qui relève d'une culture
européenne commune, de la morale, de l'Etat de droit, de la non-violence. Non, les sympathies des
Européens de l'Ouest pour les soulèvements ukrainiens ne sont pas éteintes. Elles sont plus
modérées, tout simplement. Fini l'enthousiasme pour les nouvelles révolutions. En Iran, Russie,
Egypte
et Syrie, elles n'ont laissé derrière elles que déception et effroi." (20.02.2014)
» article intégral (lien externe, allemand)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Politique Européenne, » Troubles / incidents, » Ukraine, » Europe, » Europe orientale
Tous les textes disponibles de » Andrea Seibel
Suivre les débats » L'Ukraine s'embrase
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Politique Européenne, » Troubles / incidents, » Ukraine, » Europe, » Europe orientale
Tous les textes disponibles de » Andrea Seibel
Suivre les débats » L'Ukraine s'embrase
La Vanguardia - Espagne
La dépendance énergétique dicte sa conduite à l'UE
Dépendante du gaz naturel russe, l'Europe n'est pas libre d'agir à sa guise face à Kiev, déplore
le quotidien conservateur La Vanguardia : "Citons en tout premier lieu l'Allemagne, qui importe
de Russie 40 pour cent de son gaz naturel et 33 pour cent de son pétrole. Il convient de rappeler
que l'ex-chancelier allemand Gerhard Schröder travaille
pour le groupe russe Gazprom, auquel il avait en son temps accordé un crédit en vue du financement
du gazoduc Nord Stream, reliant la Russie à l'Allemagne via la mer Baltique. Mais la France,
l'Italie, la Hongrie et l'Ukraine sont elles aussi tributaires des importations russes. … Il est
évident que dans les conditions économiques et géo-énergétiques actuelles, la marge de
manœuvre de l'UE pour empêcher la tragédie qui se joue place Maïdan est très réduite. Elle
pourra tout au plus faire un geste simple, alors que l'Ukraine se vide de son sang." (20.02.2014)
» page d'accueil (La Vanguardia)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Énergie, » Voisinage de l'UE, » Ukraine, » Russie, » Europe, » Europe orientale
Suivre les débats » L'Ukraine s'embrase
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Énergie, » Voisinage de l'UE, » Ukraine, » Russie, » Europe, » Europe orientale
Suivre les débats » L'Ukraine s'embrase
WOZ - Die Wochenzeitung - Suisse
L'UE doit négocier avec tous les protagonistes
Le positionnement pro-opposition de l'UE en Ukraine est inopportun, critique l'hebdomadaire de
gauche Woz, qui appelle à redoubler les efforts diplomatiques : "Le président est
autoritaire, mais ce n'est pas un dictateur. Rappelons que la diffusion de la chaîne de
télévision TV5, qui couvre la contestation de manière exhaustive et positive depuis le début
des manifestations, n'a été coupée que mardi, suite à la mort de six policiers, manifestement
abattus par des balles tirées depuis les rangs des manifestants. La libération par le parquet de
230 manifestants en échange de l'évacuation de la mairie de Kiev a montré que le gouvernement
était désireux de régler le conflit. On ne peut pas en dire autant de l'opposition. Leurs
leaders n'ont pas condamné publiquement les tirs ciblés visant des policiers. Et ce sont les
Ukrainiennes et les Ukrainiens qui font les frais de ce durcissement du conflit. … L'heure d'agir
est venue pour les Européens, qui ont compris que les conflits violents dans les Etats à la
périphérie de la sphère d'influence russe risquaient de prendre des dimensions dangereuses. Mais
en attendant que l'UE ne le comprenne, la spirale
de la violence se poursuit." (20.02.2014)
» article intégral (lien externe, allemand)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Politique Européenne, » Troubles / incidents, » Ukraine, » Europe, » Europe orientale
Tous les textes disponibles de » Ulrich Heyden
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Politique Européenne, » Troubles / incidents, » Ukraine, » Europe, » Europe orientale
Tous les textes disponibles de » Ulrich Heyden
POLITIQUE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire